L'actualité du Marketing Internet

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jeudi 1 mars 2007

NRJ : une plate-forme musicale d?ɬ�di?ɬ�e aux nouveaux talents

NRJ vient d'annoncer le lancement de son portail Internet NRJ Studio ?ɬ� destination des nouveaux talents musicaux au sens large du terme.


Le groupe NRJ inaugure un ?ɬ�ni?ɬ�me site communautaire 100% gratuit de partage en ligne de contenu audio et vid?ɬ�o ayant trait ?ɬ� la musique mais petite sp?ɬ�cificit?ɬ�, il s'adresse essentiellement aux internautes avant tout artistes, d?ɬ�sireux de se faire conna?ɬ�tre.

A la recherche de la nouvelle star ?

Les jeunes talents peuvent ainsi d?ɬ�poser directement leurs cr?ɬ�ations que ce soit des maquettes audio ou des clips vid?ɬ�os sur nrjstudio.fr. Ces derni?ɬ�res seront soumises au jugement de leur pairs internautes ainsi que d'un comit?ɬ� artistique interne pour le cas ?ɬ�ch?ɬ�ant, ?ɬ�tre diffus?ɬ�s via diff?ɬ�rents m?ɬ�dias s?ɬ�vissant sous l'enseigne NRJ dont la c?ɬ�l?ɬ�bre radio mais ?ɬ�galement la cha?ɬ�ne de t?ɬ�l?ɬ�vision NRJ 12 ou encore NRJ Mobile avec en ligne de mire la signature d'un contrat avec le label NRJ Music.

Pour le reste, rien de bien r?ɬ�volutionnaire et sans la notori?ɬ�t?ɬ� et la puissance m?ɬ�diatique de la grosse machinerie NRJ, ce site serait ?ɬ� ranger dans les tr?ɬ�fonds du tiroir d?ɬ�j?ɬ� bien rempli des sites ?ɬ� contenu multim?ɬ�dia se revendiquant de la mouvance Web 2.0.

N.B : la limite de taille par fichier mis en ligne est de 150 Mo (sans restriction en terme de nombre de fichiers) tandis que les extensions accept?ɬ�es sont .avi, .mpeg, .mov, .3pg ou .wmv pour la vid?ɬ�o et .mp3 ou .wav pour l'audio.

Source: GNT

jeudi 8 février 2007

Musique en ligne : Apple renvoie majors et l?ɬ�gislateurs europ?ɬ�ens dos ?ɬ� dos


Thoughts on music" (r?ɬ�flexions sur la musique) : c'est sous ce titre plut?ɬ�t anodin que Steve Jobs, le patron embl?ɬ�matique d'Apple, r?ɬ�pond aux critiques et accusations qui fusent contre sa soci?ɬ�t?ɬ�, principal diffuseur mondial de musique verrouill?ɬ�e.

Dans un billet engag?ɬ� publi?ɬ� mardi 6 f?ɬ�vrier sur le site de la soci?ɬ�t?ɬ�, Steve Jobs pointe l'Europe du doigt : c'est en effet du Vieux Continent que viennent les critiques et actions en justice les plus virulentes ?ɬ� l'encontre de la politique de protection appliqu?ɬ�e sur le iTunes Music Store et sur le baladeur f?ɬ�tiche de la soci?ɬ�t?ɬ�, l'iPod. Mais c'est aussi en Europe que sont install?ɬ�es trois des quatre principales maisons de disques qui imposent la vente avec protection de leurs catalogues (le britannique EMI, le fran?ɬ�ais Universal-Vivendi et l'allemand Sony BMG).

Dans le contexte actuel d'ouverture (la Fnac et Virgin en France proposent depuis peu pr?ɬ�s de 300 000 morceaux sans protection - Le Monde.fr du 16 janvier 2007) et de mises en demeure multiples (de la part de plusieurs associations de consommateurs, notamment en Norv?ɬ�ge, o?ɬ? Apple devra rendre iTunes compatible avec les autres baladeurs le 1er octobre 2007 - Le Monde.fr du 23 janvier 2007), cette d?ɬ�claration n'est pas anodine.
A propos des poursuites ?ɬ� l'encontre de la firme ?ɬ� la pomme, Steve Jobs va jusqu'?ɬ� dire dans son billet : "Ceux qui ne sont pas satisfaits de la situation actuelle devraient peut-?ɬ�tre consacrer leur ?ɬ�nergie ?ɬ� convaincre les maisons de disques de vendre de la musique sans protection".

Steve Jobs, qui demande ?ɬ� ces quatre principales maisons de disque de d?ɬ�verrouiller d?ɬ�s maintenant leurs chansons sur Internet, invoque le non-sens d'une distribution ?ɬ� deux vitesses : l'une sur support CD non prot?ɬ�g?ɬ�e et l'autre sur Internet ultra verrouill?ɬ�e. Et d'argumenter sur le manque ?ɬ� gagner pour les majors :"Si ces exigences ?ɬ�taient satisfaites, l'industrie de la musique pourrait voir l'afflux de nouvelles entreprises proposant des magasins en ligne et des baladeurs innovants".

Le patron d'Apple, comme celui de Microsoft, se rend bien compte que le mod?ɬ�le ?ɬ�conomique ne fonctionne pas et emp?ɬ�che m?ɬ�me un r?ɬ�el d?ɬ�collage de la vente de musique en ligne : Bill Gates, lors d'une rencontre informelle avec des blogueurs am?ɬ�ricains en d?ɬ�cembre, n'a pas h?ɬ�sit?ɬ� ?ɬ� plaider pour l'abolition des DRM (digital rights management, ou gestion des droits num?ɬ�riques), invitant ?ɬ� acheter plut?ɬ�t des CD non prot?ɬ�g?ɬ�s et ?ɬ� les copier en MP3. Une situation plut?ɬ�t cocasse puisque les deux principaux fournisseurs de syst?ɬ�mes de protection type DRM sont... Apple et Microsoft.

Source: LeMonde.

mercredi 7 février 2007

Le patron d'Apple plaide pour des t?ɬ�l?ɬ�chargements de musique sans protection


Steve Jobs, patron d'Apple, fabricant des baladeurs iPod, a appel?ɬ� les maisons de disques ?ɬ� autoriser le t?ɬ�l?ɬ�chargement de musiques sans protection technique des droits (DRM), arguant que "les DRM n'ont jamais pu et ne pourront jamais emp?ɬ�cher le piratage".

Dans une lettre ouverte parue sur le site d'Apple, M. Jobs a soulign?ɬ� que "sur les 1.000 chansons en moyenne stock?ɬ�es sur un iPod, seules 22 chansons, soit 3% du total, sont prot?ɬ�g?ɬ�es par des DRM", ces syst?ɬ�mes qui emp?ɬ�chent aux chansons d'?ɬ�tre copi?ɬ�es ill?ɬ�galement ou lues sur des lecteurs autres que ceux pr?ɬ�vues par le site de t?ɬ�l?ɬ�chargement.

Apple est critiqu?ɬ� en Europe pour le fait que les chansons vendues sur son site iTunes ne peuvent ?ɬ�tre lues que ses iPod, en raison des DRM qui le pr?ɬ�voient. Les maisons de disques elles critiquent les baladeurs, notamment l'iPod, comme un r?ɬ�ceptacle majeur de musiques pirat?ɬ�es.

En contre-attaque, M. Jobs a expliqu?ɬ� que c'?ɬ�taient les maisons de disques elles-m?ɬ�mes qui exigeaient ces protections, et les a mises au d?ɬ�fi d'autoriser la vente de musiques non prot?ɬ�g?ɬ�es.

Evoquant les diverses alternatives de l'avenir de la musique en ligne, il s'est dit en faveur de "l'abolition compl?ɬ�te des DRM", o?ɬ? "n'importe quel site pourrait vendre n'importe quelle chanson, jouable sur n'importe quel lecteur".

"C'est la meilleure solution pour le consommateur, et Apple l'adopterait illico", a-t-il dit, "si les quatre majors du disques l'autorisaient".

Source: News.

mercredi 17 janvier 2007

Musique en ligne : Virgin et Fnac "d?ɬ�verrouillent" plusieurs centaines de milliers de titres

Les deux plus gros distributeurs de musique en ligne en France auraient-ils sonn?ɬ� le glas des DRM (Digital Rights Management, ou mesures techniques de protection) ? Virgin vient en effet d'annoncer la mise ?ɬ� disposition sur le site VirginMega.fr de 200 000 titres en MP3, d?ɬ�pourvus de toute protection contre la copie ou le portage vers des baladeurs et autres produits non compatibles. La Fnac devrait embo?ɬ�ter rapidement le pas ?ɬ� Virgin sur son site FnacMusic.fr en proposant pour sa part quelque 150 000 titres sans DRM.


G?ɬ�n?ɬ�ralement, les chansons ou albums propos?ɬ�s ?ɬ� la vente sur les plates-formes de t?ɬ�l?ɬ�chargement sont ?ɬ�quip?ɬ�s de verrous num?ɬ�riques qui prot?ɬ�gent les droits d'auteur mais restreignent leur utilisation : les 200 000 fichiers d?ɬ�verrouill?ɬ�s de VirginMega (pr?ɬ�s de 10 % de son catalogue) pourront ainsi ?ɬ�tre lus sur tous les baladeurs, sans probl?ɬ�mes d'interop?ɬ�rabilit?ɬ� entre les marques, mais ?ɬ�galement copi?ɬ�s, conserv?ɬ�s et ?ɬ�coutables, m?ɬ�me en cas de changement d'ordinateur ou de baladeur. VirginMega a pour cela conclu un accord avec plusieurs labels ind?ɬ�pendants (notamment le label V2) pour mettre en place cette offre qui concerne des artistes comme Ana?ɬ�s, Bloc Party, Isabelle Boulay, dEUS, Ennio Morricone, Henri Salvador, Morcheeba ou encore Jean-Louis Murat. L'annonce de la Fnac sera d?ɬ�taill?ɬ�e mercredi 17 janvier.
Ce d?ɬ�verrouillage, d?ɬ�j?ɬ� mis en place de fa?ɬ�on confidentielle en 2006 par les m?ɬ�mes acteurs, vise ?ɬ� d?ɬ�clencher l'explosion de la vente de musique en ligne tant attendue par les cybermarchands et les principales majors de la musique. Ces derni?ɬ�res restent cependant toujours fermement oppos?ɬ�es ?ɬ� la suppression des DRM, bien que des entreprises comme EMI aient annonc?ɬ� la suppression des protections contre la copie sur leurs CD. Les deux principaux fournisseurs de syst?ɬ�mes de gestion de droit (Apple et Microsoft) n'ont pour l'instant pas r?ɬ�agi ?ɬ� cette annonce.

Le monde de la musique en ligne ne cesse de bouger au gr?ɬ�s des consolidations, rapprochements ou choix technologiques. Le dernier en date est sign?ɬ� AOL Music, qui vient d'annoncer avoir choisi Napster (556 000 abonn?ɬ�s payants), l'ancien trublion du peer-to-peer et du t?ɬ�l?ɬ�chargement de mp3 ill?ɬ�gaux, comme solution de diffusion de musique l?ɬ�gale sur son site en remplacement de AOL Music Now, sa plateforme actuelle qui regroupe quant ?ɬ� elle 350 000 abonn?ɬ�s payants. iTunes Music Store d'Apple, avec 80% du march?ɬ�, reste toutefois le leader incontest?ɬ� de la vente de musique en ligne aux Etats-Unis.

Source: LeMonde.

Un vent de libert?ɬ� souffle sur la musique en ligne

Les deux plates-formes fran?ɬ�aises de t?ɬ�l?ɬ�chargement, FnacMusic et VirginMega, ont d?ɬ�cid?ɬ� de proposer sur leur site un large ?ɬ�ventail de titres sans verrouillage num?ɬ�rique. Une offre qui pourrait bien bouleverser l'ordre commercial ?ɬ�tabli.


2007, ann?ɬ�e sans DRM ? Fnacmusic.com et Virginmega.fr y croient dur comme fer. ?ɂǨ la veille du Midem, la grand-messe de l'industrie musicale (21 -25 janvier, Cannes), les deux plates-formes de t?ɬ�l?ɬ�chargement concurrentes jettent m?ɬ�me un pav?ɬ� dans la marre. Elles livrent chacune une partie de leur catalogue au format MP3, sans protections anticopie. Gr?ɬ�ce des accords sign?ɬ�s avec des maisons de disque et des agr?ɬ�gateurs ind?ɬ�pendants, Fnacmusic lib?ɬ�re du joug num?ɬ�rique 150 000 titres et Virginmega jusqu'?ɬ� 200 000.

Leur cheval de bataille pour cette initiative : l'interop?ɬ�rabilit?ɬ� des fichiers musicaux avec l'ensemble des baladeurs. ?ɂǨ cause des protections anticopie, les fichiers t?ɬ�l?ɬ�charg?ɬ�s sur ces plates-formes payantes ne sont pas forc?ɬ�ment compatibles avec tous les baladeurs du march?ɬ�. Une politique pratiqu?ɬ�e notamment par Apple, qui entend rendre l'utilisateur captif de son duo iTunes Store- iPod.

En choisissant le MP3 sans DRM (Digital Rights Management, pour gestion des droits num?ɬ�riques), lu par l'ensemble des baladeurs, les plates-formes fran?ɬ�aises cherchent donc ?ɬ� s'affranchir du mod?ɬ�le captif. L'op?ɬ�ration n'est pas conjointe, mais les arguments sont les m?ɬ�mes pour Fnacmusic comme Virginmega: ?Ǭ� ?ɂǨ ce jour, nous constatons que les mesures de protection constituent un frein r?ɬ�el au d?ɬ�veloppement de la musique num?ɬ�rique ?Ǭ�, souligne Frank Leprou, le directeur g?ɬ�n?ɬ�ral de Fnac.com qui a d?ɬ�j?ɬ� exp?ɬ�riment?ɬ�, ?ɬ� l'automne 2006, la vente de titres sans DRM.

Le discours des majors d?ɬ�pass?ɬ� ?

Vendre ces morceaux sans DRM ?Ǭ� ?ɬ�tait une question taboue il y a un an, mais c'est d?ɬ�sormais une ?ɬ�vidence pour nous ?Ǭ�, rench?ɬ�rit Julien Ulrich, DG de Virginmega.fr. ?Ǭ� Nous avons ?ɬ�t?ɬ� ?ɬ�cout?ɬ�s par tout le monde, y compris les majors, et entendus par les labels ind?ɬ�pendants. ?Ǭ� D'autres plates-formes d'origine anglo-saxone, mais accessibles en France, comme eMusic, proposent d?ɬ�j?ɬ� depuis plusieurs mois des catalogues au format MP3.

Pour l'instant, les grandes maisons de disque (EMI, Sony BMG, Warner, Universal) semblent inflexibles. Pascal N?ɬ�gre, patron d'Universal Music et pr?ɬ�sident de la SCPP (Soci?ɬ�t?ɬ� Civile des Producteurs Phonographiques), temp?ɬ�te toujours autant sur la disparition des DRM. Selon lui, plut?ɬ�t que de proposer seulement du MP3, les plates-formes de t?ɬ�l?ɬ�chargement devraient proposer les diff?ɬ�rents formats utilis?ɬ�s (par Apple, Microsoft, etc.), pour que le consommateur trouve un fichier adapt?ɬ� ?ɬ� son baladeur. Et surtout, pour que les morceaux restent prot?ɬ�g?ɬ�s !

?Ǭ� C'est un discours qui date du d?ɬ�but des ann?ɬ�es 2000 et qui n'est plus tenable face ?ɬ� la r?ɬ�alit?ɬ� du march?ɬ� ?Ǭ�, souligne toutefois Laurent Michaud, analyste en charge des loisirs num?ɬ�riques ?ɬ� l'Idate (Institut de l'audiovisuel et des t?ɬ�l?ɬ�coms en Europe). Pour lui, il est plut?ɬ�t symptomatique de voir une major comme EMI annoncer l'abandon des fichiers anticopie sur ses CD: ?Ǭ� elle a compris que cela n?ɬ�cessitait des investissements co?ɬ�teux, qui au final ne rapportent pas ?Ǭ�.

Les petits vont forcer la main des plus gros

Pour l'analyste, les initiatives de Fnacmusic et de Virginmega, aid?ɬ�s par les ind?ɬ�pendants, vont dans le bon sens, ?Ǭ� car il ne faut malheureusement pas compter sur les grandes maisons de disque pour l'innovation et la prise de risque ?Ǭ�. Les offres sans DRM sont la ?Ǭ� meilleure des voies ?Ǭ�, poursuit Laurent Michaud, car elles ne ?Ǭ� contraignent pas la consommation ?Ǭ�.

Et ce type d'offres, m?ɬ�me si elles reposent pour l'instant sur la bonne volont?ɬ� d'acteurs et de labels qui ne g?ɬ�rent que de petits catalogues, ?Ǭ� va enclencher un cercle vertueux, qui va forc?ɬ�ment conduire les majors ?ɬ� r?ɬ�fl?ɬ�chir dans le m?ɬ�me sens ?Ǭ�. EMI, toujours elle, a d?ɬ�j?ɬ� entam?ɬ� cette r?ɬ�flexion: la major a exp?ɬ�riment?ɬ� la vente d'un album en MP3 aux Etats-Unis via Yahoo Music, rappelle Julien Ulrich. Et ce pourrait ?ɬ�tre elle la maison de disque qui, selon des rumeurs insistantes sur le secteur de la musique, s'appr?ɬ�te ?ɬ� ouvrir la totalit?ɬ� de son catalogue en MP3.

Source: News.

vendredi 12 janvier 2007

Internet et les pratiques multim?ɬ�dias en progression

L'Internet et les autres pratiques multim?ɬ�dias sont en progression constante, selon une ?ɬ�tude de l'Institut de mesures d'audience M?ɬ�diam?ɬ�trie publi?ɬ�e jeudi.

Qu'il s'agisse d'Internet, de l'?ɬ�coute de musique, de la pratique de jeux vid?ɬ�o, de l'usage du t?ɬ�l?ɬ�phone, ou du visionnage de programmes vid?ɬ�o pr?ɬ�enregistr?ɬ�s, plus de sept Fran?ɬ�ais sur 10 (72%) de 13 ans et plus ont pratiqu?ɬ� au moins une de ces activit?ɬ�s sur un jour moyen de semaine en 2006, contre 70,9% en 2005.

L'?ɬ�quipement num?ɬ�rique se d?ɬ�veloppe toujours. R?ɬ�seau de convergence par excellence, puisqu'il permet le transport de toute donn?ɬ�e num?ɬ�rique, Internet est aujourd'hui accessible dans 43% des foyers et en haut d?ɬ�bit dans quatre cas sur cinq.

Les pratiques ?ɬ�voluent et les fronti?ɬ�res entre les m?ɬ�dias se resserrent. Ainsi, le contenu TV sort de son cadre classique de r?ɬ�ception hertzienne. Si 5,7% des foyers ont la possibilit?ɬ� de regarder la t?ɬ�l?ɬ�vision via l'ADSL, 12,5% de la population a d?ɬ�j?ɬ� regard?ɬ� des ?ɬ�missions TV sur Internet en streaming (sans t?ɬ�l?ɬ�chargement) et 4% par podcast (t?ɬ�l?ɬ�chargement sur un support mobile).

Les modes de communication sont de plus en plus interactifs. Internet propose toujours plus de logiciels ou de sites permettant l'?ɬ�change de donn?ɬ�es (voix, musique, images, vid?ɬ�o...) entre les utilisateurs. Le courriel reste le mode de communication le plus utilis?ɬ� par les 11 ans et plus (presque un sur deux dans les 12 derniers mois).

Faire son march?ɬ� et jouer en ligne constituent les deux autres applications d'Internet les plus r?ɬ�pandues. Les achats en ligne se d?ɬ�veloppent et pr?ɬ�s de 30% des Fran?ɬ�ais font aujourd'hui confiance ?ɬ� ce mode de transaction.

Et les jeux vid?ɬ�o deviennent de plus en plus interactifs et collectifs: 13% des internautes de 11 ans et plus ont jou?ɬ� en r?ɬ�seau dans le dernier mois.

Source: News.

vendredi 22 décembre 2006

Les syst?ɬ�mes de recommandation gagnent la musique en ligne



Les sites sp?ɬ�cialis?ɬ�s qui ont pour objectif d'aider le m?ɬ�lomane ?ɬ� enrichir son catalogue musical, en fonction de ses go?ɬ�ts, se multiplient. L'un d'entre eux, Last.fm, est maintenant accessible en version fran?ɬ�aise.

Rapprocher les go?ɬ�ts musicaux des uns et des autres et pr?ɬ�senter des recommandations sur cette base, c'est le principe m?ɬ�me de Last.fm. Cette start-up anglaise, qui a d?ɬ�j?ɬ� conquis 15 millions d'utilisateurs avec son syst?ɬ�me de radio musicale personnalis?ɬ�e, franchit donc le channel pour proposer au amateurs de musique, fran?ɬ�ais et francophones, une version financ?ɬ�e par la publicit?ɬ� et des formules d'abonnement premium.

La voie des r?ɬ�seaux sociaux

Qu'il soit en anglais ou en fran?ɬ�ais, le principe reste le m?ɬ�me. L'utilisateur du service installe sur son ordinateur une extension de programme sp?ɬ�cifique, un plug'in, charg?ɬ�e de dresser la liste de ce qu'il ?ɬ�coute avec les logiciels de lecture Windows Media, Winamp, iTunes ou tout autre logiciel de musique sur abonnement. Les informations recueillies sont envoy?ɬ�es vers les serveurs de Last.fm qui proposent alors ?ɬ� l'internaute des listes dynamiques des derniers titres diffus?ɬ�s, artistes, albums ou morceaux de la semaine en fonction de ses go?ɬ�ts. Un principe que Last.fm d?ɬ�signe comme le scrobbling.

Sur cette base, des rapprochements sont ?ɬ�tablis avec les profils d'autres utilisateurs dont on peut aussi ?ɬ�couter les stations de radio personnalis?ɬ�es. Seul l'abonnement permet de cr?ɬ�er sa propre station radio, dont la programmation est orient?ɬ�e en fonction de ce que l'on ?ɬ�coute et de ce qu'?ɬ�coutent ceux qui partagent la m?ɬ�me sensibilit?ɬ� musicale.

En s'inspirant de la technologie d?ɬ�velopp?ɬ�e par Last.fm et de statistiques fournies par le site marchand Amazon.com, la maison de disques EMI a lanc?ɬ� son propre service, TuneGlue. Ce site permet de dresser des cartographies musicales ?ɬ� partir du nom d'un artiste et d'acc?ɬ�der par leur interm?ɬ�diaire aux discographies de tous les artistes li?ɬ�s, aux derni?ɬ�res nouvelles les concernant, ?ɬ� des sites marchands qui vendent leurs disques ou ?ɬ� leur site officiel. Musicovery, un service fran?ɬ�ais, propose pour sa part de marier les deux mod?ɬ�les : la cartographie musicale et la radio personnalis?ɬ�e.

Des moteurs de recherche d?ɬ�di?ɬ�s au son

Si le fonctionnement de Last.fm repose avant tout sur le rapprochement communautaire, d'autres moteurs de recommandation musicale privil?ɬ�gient le rapprochement d'oeuvres et d'artistes en fonction de leurs caract?ɬ�ristiques acoustiques. Que ce soit l'ambiance, les paroles, la m?ɬ�lodie, le tempo, le rythme ou encore l'instrumentation.

Search Inside The Music par exemple, de Sun Microsystems, s'appuie sur une radiographie du contenu audio des fichiers. Selon Paul Lamere, l'un des principaux d?ɬ�veloppeurs du projet, le syst?ɬ�me analyse une minute de musique en trois secondes, ?Ǭ� il cherche alors des fichiers ayant les m?ɬ�mes attributs ?Ǭ�. Pour l'heure, Search Inside The Music reste un projet de recherche et n'est pas accessible. Mais des syst?ɬ�mes similaires existent d?ɬ�j?ɬ�, tel que Soundflavor, dont on peut librement tester l'efficacit?ɬ�.

Un autre moteur de recherche reposant sur le m?ɬ�me principe, True Music Search Engine, permet de rapprocher les fichiers musicaux stock?ɬ�s sur son propre disque dur d'oeuvres musicales distribu?ɬ�es gratuitement, sous licence Creative Commons, par des artistes inconnus ou en d?ɬ�veloppement.

Quel que soit le site et le service choisis, le principe de la recommandation constitue en tout cas un excellent moyen, pour l'utilisateur, de lier le connu ?ɬ� l'inconnu et de favoriser la d?ɬ�couverte de nouveaux artistes et de nouvelles musiques proches de ses pr?ɬ�f?ɬ�rences.

Source: News.

mardi 19 décembre 2006

Le "Kazaa" de la t?ɬ�l?ɬ�vision en phase de test



Les fondateurs de Kazaa et Skype finalisent le Venice Project, une plate-forme peer-to-peer de diffusion en streaming de contenu vid?ɬ�o l?ɬ�gal. Les internautes sont invit?ɬ�s ?ɬ� s'inscrire pour tester ce service, dont le lancement est pr?ɬ�vu en 2007.

L'int?ɬ�r?ɬ�t grandit autour du Venice Project, la plate-forme de diffusion de contenus audiovisuels cr?ɬ�?ɬ�e par Niklas Zennstrom et Janus Friis, les fondateurs de Kazaa et Skype. Apr?ɬ�s avoir ?ɬ�t?ɬ� r?ɬ�serv?ɬ�e en test aupr?ɬ�s d'une centaine d'utilisateurs tri?ɬ�s sur le volet, elle est d?ɬ�sormais disponible en version de test, comme l'explique sur son blog Fredrik de Wahl, le directeur ex?ɬ�cutif de Venice Project.

Une "b?ɬ�ta" qui n'est pas encore ouverte ?ɬ� tous, pour m?ɬ�nager ses serveurs et donner le temps ?ɬ� la plate-forme de monter en puissance et s'enrichir en contenus. La soci?ɬ�t?ɬ� s'est inspir?ɬ�e de la formule de marketing viral choisie par Google lorsqu'il lan?ɬ�a son service de messagerie ?ɬ�lectronique Gmail.

Venice Project invite, pour l'instant, les internautes int?ɬ�ress?ɬ�s par le b?ɬ�ta-test ?ɬ� s'inscrire. Une fois l'inscription valid?ɬ�e, ils pourront utiliser ?ɬ� leur guise la plate-forme, et ils b?ɬ�n?ɬ�ficieront d'un nombre limit?ɬ� d'invitations pour permettre ?ɬ� leurs amis ou contacts de tester ?ɬ� leur tour le service.

?Ǭ� L'objectif de cette sortie en b?ɬ�ta est de mettre le service ?ɬ� l'?ɬ�preuve par plusieurs milliers d'internautes, en augmentant de plus en plus le nombre de testeurs, jusqu'?ɬ� ce que nous ayons install?ɬ� nos serveurs, nos fibres et nos datacenters partout dans le monde ?Ǭ�, souligne Fredrik de Wahl.

Lancement officiel courant 2007

La technologie en question s'appuie sur un logiciel peer-to-peer pour diffuser en streaming des contenus (films, s?ɬ�ries t?ɬ�l?ɬ�, ?ɬ�missions...). Mais cette fois, pas question de reproduire les m?ɬ�mes erreurs qu'avec Kazaa, qui fut rapidement consid?ɬ�r?ɬ� comme un logiciel favorisant le piratage. Venice Project travaille en coop?ɬ�ration avec les fournisseurs de contenus et n?ɬ�gocie des contrats pour la diffusion de leurs oeuvres.

Contrairement ?ɬ� un logiciel peer-to-peer classique, ou encore aux plates-formes de streaming comme YouTube, les internautes ne peuvent pas mettre en ligne eux-m?ɬ�mes de vid?ɬ�os. Seuls les formats prot?ɬ�g?ɬ�s fournis par les ayants droit pourront circuler sur le r?ɬ�seau. En revanche, les utilisateurs auront la possibilit?ɬ� de se cr?ɬ�er une playlist, avec leurs programmes pr?ɬ�f?ɬ�r?ɬ�s, ?ɬ� partager avec leurs contacts.

Le logiciel permet de s?ɬ�lectionner et de visionner une vid?ɬ�o avec les m?ɬ�mes fonctionnalit?ɬ�s qu'un lecteur classique (avance rapide, retour en arri?ɬ�re, pause...). ?Ǭ� Les mois ?ɬ� venir verront la sortie d'un logiciel vid?ɬ�o qui permettra un streaming plus robuste, avec beaucoup plus de contenu et d'interactivit?ɬ� ?Ǭ�, promet Fredrik de Wahl.

L'ouverture officielle est pr?ɬ�vue pour le courant de l'ann?ɬ�e 2007. Le mod?ɬ�le ?ɬ�conomique - service payant par abonnement ou financ?ɬ� par la publicit?ɬ� - n'a pas encore ?ɬ�t?ɬ� d?ɬ�taill?ɬ�.

vendredi 15 décembre 2006

La redevance sur la copie priv?ɬ�e report?ɬ�e

os?ɬ� Manuel Barroso, pr?ɬ�sident de la Commission europ?ɬ�enne, a donc tranch?ɬ�, jeudi 14 d?ɬ�cembre : l'adoption de la r?ɬ�forme sur la r?ɬ�mun?ɬ�ration de la copie priv?ɬ�e ?��Ǩ��� qui ?ɬ�tait pr?ɬ�vue pour fin d?ɬ�cembre ?��Ǩ��� est report?ɬ�e sine die. Les redevances sur les disques et autres supports vierges ont donc encore de beaux jours devant elles, et vont encore profiter quelque temps aux artistes qui les per?ɬ�oivent en grande partie. De son c?ɬ�t?ɬ�, l'industrie du logiciel et de l'?ɬ�lectronique d?ɬ�nonce cet "abandon" d?ɬ�guis?ɬ� de la r?ɬ�forme.

Ces derniers sont en effet convaincus que ce report annonc?ɬ� par la Commission est en fait ?ɬ�quivalent ?ɬ� "un abandon pur et simple", avis ?ɬ�galement partag?ɬ� par plusieurs sources diplomatiques. Le commissaire europ?ɬ�en au march?ɬ� int?ɬ�rieur, Charlie McCreevy, en charge du dossier sur la r?ɬ�forme, s'est donc fait l?ɬ�cher par M. Barroso, qui a tranch?ɬ� en faveur du monde de la culture, apr?ɬ�s les d?ɬ�monstrations des artistes et la mobilisation des Etats membres. Le commissaire au march?ɬ� int?ɬ�rieur avan?ɬ�ait notamment dans son argumentaire que ces redevances sont un obstacle au bon fonctionnement du march?ɬ� commun. Il est ?ɬ�videmment soutenu dans son projet par les industriels, qui jugent la redevance aussi "injuste" qu'"obsol?ɬ�te". Ces derniers invoquent de nouvelles pistes, notamment celle des DRM (Digital Rights Management), une technologie qui v?ɬ�rifie les droits d'?ɬ�coute ou de visionnage de chansons ou films r?ɬ�cup?ɬ�r?ɬ�s sur Internet (de fa?ɬ�on gratuite ou payante), et qui d?ɬ�termine le nombre de copies ou de transferts possibles de chaque morceau ou film.

"RESPONSABILIT?ɂ�? DE LA FRANCE"

De son c?ɬ�t?ɬ�, l'Alliance pour la r?ɬ�forme des redevances sur la copie priv?ɬ�e (CLRA) s'est d?ɬ�clar?ɬ�e "frustr?ɬ�e et profond?ɬ�ment d?ɬ�?ɬ�ue" car, comme l'a d?ɬ�plor?ɬ� Mark MacGann, son porte-parole : "Cette r?ɬ�forme est morte d?ɬ�sormais (...) et m?ɬ�me si le projet est relanc?ɬ�, il ne sera jamais r?ɬ�solu." Pas v?ɬ�ritablement favorable ?ɬ� cette r?ɬ�forme, l'Alliance s'?ɬ�tait tout de m?ɬ�me r?ɬ�sign?ɬ�e ?ɬ� ne pas obtenir une v?ɬ�ritable directive europ?ɬ�enne plus contraignante. Ce camouflet ne va pas apaiser les esprits sur le sujet puisque le CLRA a d'ores et d?ɬ�j?ɬ� pr?ɬ�venu que plusieurs grands groupes europ?ɬ�ens d?ɬ�poseraient "avant No?ɬ�l" des plaintes formelles ?ɬ� la Commission contre certains Etats membres.

Cette Alliance, qui regroupe notamment Adobe, Apple, Canon, Dell, HP, IBM, Intel, JVC ou encore Microsoft, fait porter la responsabilit?ɬ� ?ɬ� la France, qui, par le biais d'une lettre du premier ministre, Dominique de Villepin, demandait le 5 d?ɬ�cembre ?ɬ� M. Barroso de diff?ɬ�rer son adoption, cela afin de permettre "un r?ɬ�el d?ɬ�bat" avec les autres Etats membres.

Dans son courrier au pr?ɬ�sident de la Commission europ?ɬ�enne, le premier ministre fran?ɬ�ais rappelait que la r?ɬ�mun?ɬ�ration sur laquelle porte le d?ɬ�bat "repr?ɬ�sente pour les cr?ɬ�ateurs une source de revenus non n?ɬ�gligeable qu'il importe de pr?ɬ�server", arguant de"l'?ɬ�motion forte" que le projet suscite aupr?ɬ�s de la communaut?ɬ� artistique. La France n'?ɬ�tait toutefois pas seule ?ɬ� ?ɬ�mettre des r?ɬ�serves puisque une r?ɬ�union de travail entre repr?ɬ�sentants permanents ?ɬ� Bruxelles avait conduit douze d?ɬ�l?ɬ�gations, en plus de la France, ?ɬ� demander "une plus large consultation".

La copie priv?ɬ�e ?ɬ� usage familial est autoris?ɬ�e dans 20 des 25 Etats de l'Union europ?ɬ�enne, qui versent en contrepartie une r?ɬ�mun?ɬ�ration ?ɬ� l'auteur, provenant notamment de cette redevance sur les supports vierges d'enregistrement (CD, DVD, lecteurs MP3, etc.), mais aussi sur certains appareils ?ɬ�lectroniques (scanners, imprimantes, etc.). L'un des champions de la redevance en Europe est l'Allemagne, dont les taux sont les plus ?ɬ�lev?ɬ�s. C'est notamment ?ɬ� cause de ces diff?ɬ�rences, mais aussi de l'apparente inefficacit?ɬ� et de l'absence de transparence des soci?ɬ�t?ɬ�s de gestion de droits d'auteurs, que M. McCreevy avait entrepris cette r?ɬ�forme.

Source: LeMonde.

Etats-Unis: les jeunes vont passer 5 mois en 2007 devant l'internet et la t?ɬ�l?ɬ�vision

Les jeunes Am?ɬ�ricains vont passer pr?ɬ�s de la moiti?ɬ� de l'ann?ɬ�e 2007 ?ɬ� surfer sur l'internet, ?ɬ� regarder la t?ɬ�l?ɬ�vision ou ?ɬ� ?ɬ�couter leur lecteur de musique num?ɬ�rique, selon des statistiques du Bureau du recensement am?ɬ�ricain publi?ɬ�es vendredi.

Selon le 126e Recueil de statistiques du Census Bureau, les jeunes adultes et adolescents am?ɬ�ricains vont passer 3.518 heures, soit l'?ɬ�quivalent de cinq mois, devant l'?ɬ�cran de t?ɬ�l?ɬ�vision, l'internet, ?ɬ� l'?ɬ�coute de leur MP3 ou ?ɬ� lire des journaux.

Par m?ɬ�dia, cela repr?ɬ�sente 65 jours entiers devant la t?ɬ�l?ɬ�vision, 41 jours ?ɬ� ?ɬ�couter la radio, plus d'une semaine devant l'internet. Ces activit?ɬ�s repr?ɬ�sentent une d?ɬ�pense de quelque 936,75 dollars par personne pour 2007.

Parmi les adultes, 97 millions d'internautes sont all?ɬ�s consulter les actualit?ɬ�s sur le web en 2005. 92 millions y ont fait des achats et 91 millions ont fait des r?ɬ�servations de voyages. Quelque 13 millions ont cr?ɬ�?ɬ� un blog.

La lecture classique, un livre entre les mains, continue de bien se porter, les Am?ɬ�ricains devant d?ɬ�penser 55,5 milliards de dollars pour acheter 3,17 milliards d'ouvrages.

La compilation du Census Bureau rassemble par ailleurs des informations aussi diverses que le nombre de millionnaires aux Etats-Unis (3,5 millions en 2001, derni?ɬ�re ann?ɬ�e pour ce type de recensement), le nombre d'Am?ɬ�ricains qui ont fait du b?ɬ�n?ɬ�volat (65 millions en 2005), le nombre d'esp?ɬ�ces de crustac?ɬ�s en danger (19) et le nombre de briquets confisqu?ɬ�s aux contr?ɬ�les des a?ɬ�roports (9,4 millions en 2005).

Source: News.

jeudi 14 décembre 2006

La VOD g?ɬ�n?ɬ�rera 339 millions d'euros en 2011


La vid?ɬ�o ?ɬ� la demande d?ɬ�colle enfin! Alors que seuls 18% des Fran?ɬ�ais connaissaient en ao?ɬ�t le terme VOD, le march?ɬ� commence enfin ?ɬ� prendre son rythme de croisi?ɬ�re. Selon une ?ɬ�tude NPA Conseil, il devrait totaliser 16.9 millions d'euros en 2006 et pr?ɬ�s de 339 millions en 2011.



A cette date, la VOD via la t?ɬ�l?ɬ�vision et l'ADSL devrait repr?ɬ�senter 334.4 millions d'euros, et celle sur ordinateur 4.35 millions d'euros.



Cette d?ɬ�mocratisation du service est due ?ɬ� la multiplication des plates-formes de vid?ɬ�o ?ɬ� la demande par les op?ɬ�rateurs, en partenariat avec des distributeurs. En effet, sur pr?ɬ�s de 25 plates-formes existantes, la moiti?ɬ� environ est issue de l'univers Internet/t?ɬ�l?ɬ�coms.



Autre facteur de cet engouement : les catalogues, gr?ɬ�ce ?ɬ� des accords entre les FAI et des majors comme Warner ou des studios de t?ɬ�l?ɬ�vision, commencent ?ɬ� s'?ɬ�toffer et ?ɬ� int?ɬ�grer de plus en plus de nouveaut?ɬ�s, de documentaires et de s?ɬ�ries.



Reste d?ɬ�sormais ?ɬ� r?ɬ�duire le d?ɬ�lai de diffusion d'un film sur VOD. Actuellement fix?ɬ� ?ɬ� 33 semaines, les acteurs du march?ɬ� souhaitent qu'il soit ramen?ɬ� ?ɬ� 6 mois, soit le d?ɬ�lai imparti ?ɬ� une sortie en DVD.

Source: L'atelier.

mercredi 13 décembre 2006

La musique classique s'exile sur le Net


Certains petits labels et distributeurs de musique classique enregistr?ɬ�e y r?ɬ�fl?ɬ�chissaient depuis quelques mois. Aujourd'hui, ce sont les majors qui font savoir - et en y mettant les moyens - qu'elles cherchent ?ɬ� attraper le client au moyen d'Internet. Il y a d'abord l'ouverture par une grande enseigne, en l'occurrence Virgin-Mega, de la premi?ɬ�re plate-forme de t?ɬ�l?ɬ�chargement payant uniquement consacr?ɬ�e ?ɬ� la musique classique. Mais il y a surtout la d?ɬ�cision prise par Universal Music de vendre au public des enregistrements in?ɬ�dits, disponibles exclusivement en t?ɬ�l?ɬ�chargement. Bref c'est une petite r?ɬ�volution pour un genre musical qui, jusqu'ici, semblait se tenir ?ɬ� distance d'Internet, contrairement au rock par exemple.

Ainsi la prestigieuse maison Deutsche Grammophon (Universal) propose une s?ɬ�rie d'enregistrements de concerts disponibles uniquement en t?ɬ�l?ɬ�chargement et vient d'annoncer la sortie en ligne, le 18 d?ɬ�cembre, de la version espagnole de l'album consacr?ɬ� ?ɬ� Luis Mariano par le t?ɬ�nor Roberto Alagna dont le CD ne para?ɬ�tra qu'en Espagne.

Cette d?ɬ�cision paraissait in?ɬ�luctable en raison des baisses dramatiques des chiffres de ventes de disques, des difficult?ɬ�s et des co?ɬ�ts de production et de distribution : les rayons fran?ɬ�ais de disques classiques r?ɬ�duisent de plus en plus leurs surfaces, tandis qu'aux Etats-Unis une cha?ɬ�ne comme Tower Records ferme ses portes (Le Monde du 2 d?ɬ�cembre).

Le label ?ɬ� prix ?ɬ�conomique Naxos avait mis en ligne, voil?ɬ� plusieurs mois, l'int?ɬ�gralit?ɬ� de ses nombreux titres. Mais c'?ɬ�tait en "streaming", c'est-?ɬ�-dire en consultation non t?ɬ�l?ɬ�chargeable, contre le paiement d'une somme forfaitaire annuelle de quelque vingt dollars, et dans un son compress?ɬ� de qualit?ɬ� tr?ɬ�s m?ɬ�diocre. Aujourd'hui, Naxos passe ?ɬ� la vitesse sup?ɬ�rieure en proposant au t?ɬ�l?ɬ�chargement son catalogue sur les plates-formes de t?ɬ�l?ɬ�chargement commerciales ext?ɬ�rieures.

Lundi 11 d?ɬ�cembre, quatre repr?ɬ�sentants ou associ?ɬ�s du groupe Universal participaient ?ɬ� une conf?ɬ�rence de presse interactive, ouverte ?ɬ� tous - en d'autres termes un "chat". Il y avait le chef d'orchestre Riccardo Chailly, qui est le premier, pour la maison Decca, ?ɬ� publier exclusivement sur le Net un enregistrement (Schumann avec la pianiste Martha Argerich) ?ɬ� la t?ɬ�te de l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig ; Andreas Schulz, directeur de cet orchestre ; Bogdan Roscic, directeur g?ɬ�n?ɬ�ral de Decca ; Jonathan Gruber, responsable charg?ɬ� de la mise en route du catalogue d'Universal sur Internet.

Ce "chat" illustrait la prudence des majors : les questions les plus ?ɬ�pineuses ?ɬ�taient ?ɬ�vit?ɬ�es. Ainsi Riccardo Chailly s'est r?ɬ�joui mais sans pr?ɬ�ciser l'essentiel, ?ɬ� savoir les oeuvres qu'il allait enregistrer pour le disque et celles qu'il r?ɬ�servait ?ɬ� Internet. "Pendant presque vingt ans, j'ai enregistr?ɬ� en exclusivit?ɬ� pour Decca et, sans exception, en studio, explique M. Chailly. Mais ce nouveau poste au Gewandhaus me donne la possibilit?ɬ� d'exp?ɬ�rimenter cette technique nouvelle, gr?ɬ�ce ?ɬ� la merveilleuse ?ɬ�quipe de Decca."

Ne pr?ɬ�cisant pas davantage les parts des futurs enregistrements sur disque et sur Internet, Bogdan Roscic embo?ɬ�te le pas : "Cette s?ɬ�rie est simplement un moyen suppl?ɬ�mentaire de collaborer avec de grands orchestres et chefs d'orchestre." Le clou des bons sentiments a ?ɬ�t?ɬ� enfonc?ɬ� ?ɬ� propos d'une question consacr?ɬ�e ?ɬ� la rentabilit?ɬ� de ce mode de diffusion de la musique : "Nous ne nous focalisons pas sur les profits mais cherchons ?ɬ� offrir une mani?ɬ�re compl?ɬ�tement nouvelle de rendre la musique disponible."

A la v?ɬ�rit?ɬ�, ces m?ɬ�mes majors ont mis ?ɬ� la porte quantit?ɬ�s d'artistes qui n'?ɬ�taient pas ou plus rentables, quand bien m?ɬ�me ils avaient fait les beaux jours de leurs catalogues. Le chef d'orchestre Lorin Maazel en est un exemple. Deutsche Grammophon sait que des disques de lui ne seraient pas rentables. Mais cette soci?ɬ�t?ɬ� peut en revanche proposer sans risque sur le Net certains de ses concerts ?ɬ� la t?ɬ�te du New York Philharmonic : suppression des frais de fabrication ou de diffusion, minimum de retouches et mise en ligne dans les dix jours suivant l'enregistrement.

Mais quid des n?ɬ�gociations avec les musiciens d'orchestre, chefs et solistes, que l'on imagine ardues ? Les intervenants ont rappel?ɬ� beno?ɬ�tement que ceux-ci avaient "r?ɬ�agi avec enthousiasme". Reste la question de la qualit?ɬ� du son. "La qualit?ɬ� des t?ɬ�l?ɬ�chargements sur la plupart des plates-formes est ?ɬ� pr?ɬ�sent tr?ɬ�s proche de celle des CD. Dans certains cas le son est aussi bon et nous serons bient?ɬ�t capables d'offrir un son en ligne meilleur que celui du CD", a d?ɬ�clar?ɬ� Jonathan Gruber. Quant aux pochettes, auxquelles sont attach?ɬ�s nombre de m?ɬ�lomanes, les livrets seront fournis, contre l'achat du CD complet, sous format pdf.

Yves Ri?ɬ�sel, patron d'Abeille musique, qui distribue nombre de labels ind?ɬ�pendants en France, a quintupl?ɬ� son chiffre d'affaires avec les int?ɬ�grales Bach et Mozart au prix imbattable de 99 euros. Il observe avec pessimisme l'arriv?ɬ�e des majors dans la mise en ligne de leurs catalogues. " Cela fait presque trois ans que je me creuse la t?ɬ�te pour savoir ce que vont devenir mon m?ɬ�tier et mon activit?ɬ�. Une chose est certaine : m?ɬ�me si le num?ɬ�rique ne d?ɬ�colle pas, le disque physique va continuer de d?ɬ�gringoler. Les perspectives ouvertes sont passionnantes mais les labels ind?ɬ�pendants restent en ordre dispers?ɬ�, leur stabilit?ɬ� juridique est mauvaise. Le passage au num?ɬ�rique profite m?ɬ�caniquement aux majors car elles disposent de fonds ?ɬ�normes et des avocats, des strat?ɬ�ges."

L'avenir proche dira si cette for?ɬ�t des possibles deviendra ou non une jungle cruelle o?ɬ? les "petits" se feront ?ɬ� nouveau manger par les "gros"...

Source: LeMonde.

Le MLM:
C'est une methode de distribution, dans laquelle 1 distributeur/consommateur a la possibilite de creer un micro marche, et de developper et d�animer 1 reseau de vente qui fera la meme chose que lui !

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