Marketing internet - Travail à domicile

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vendredi 29 décembre 2006

28 % d'audience supplémentaire pour les e-marchands à Noël

Les sites marchands généralistes français ont enregistré une audience globale de 15,99 millions de visiteurs uniques au cours du mois de novembre 2006, selon Médiamétrie//NetRatings. Cela représente une progression de l'audience de 28 % par rapport à la même période l'an dernier. Le temps passé sur ces sites est en revanche resté inchangé.

Les dépenses de Noël en hausse de 26 % aux Etats-Unis

Selon l'institut ComScore, les 56 jours qui ont précédé les fêtes de Noël ont vu les achats en ligne atteindre un total de 23.11 milliards de dollars aux Etats-Unis, en augmentation de 26 % par rapport à la même période un an plus tôt. Amazon.com a été le e-commerçant le plus actif en termes de ventes au cours de cette période devant Dell.com, Yahoo.com et Wallmart.com. Ticketmaster.com occupe la cinquième place devant le site généraliste JCpenney.com et Apple.com qui a profité du succès de l'iPod. Le marché de la bijouterie et des montres à le plus profité de cet engouement avec une hausse de 67 % sur un an, juste devant celui des jeux vidéos avec 64 % d'augmentation. Les ventes en ligne de matériel de sport ont progressé de 32 %.

De fenêtre du monde, Internet est devenu miroir de la vie privée


L'immense succès de sites internet d'échange de vidéos comme YouTube ou de socialisation comme MySpace ou Second Life ont transformé l'internet en une vaste scène où chacun peut partager sa vie, ses rêves et sa créativité avec des millions d'inconnus.

Le groupe internet Google a déboursé sans broncher 1,65 milliard de dollars pour racheter YouTube, site à succès où chacun partage ses clips vidéos, allant des confessions sur l'oreiller aux extraits d'émissions télé.

Le site MySpace essaie maintenant de s'implanter en Chine, et vient de se doter d'un service qui permet aux musiciens amateurs de mettre leur production en évidence sur leur page personnelle.

Le portail Yahoo! vient lui de racheter le site internet Bix, qui organise sur la toile des concours pour tous les aspirants chanteurs, danseurs, acteurs, photographes ou autres amateurs qui revendiquent leur talent et veulent le faire connaître.

Yahoo! a aussi récolté auprès des internautes quantités de photos, vidéos et textes, qu'il a placés dans une "capsule du temps" scellée, censée présenter une tranche de vie de la planète en 2006, et qui a été enterrée sur le campus du groupe, dans la Silicon Valley en Californie.

Pendant ce temps, la population a explosé dans le monde virtuel Second Life, un site où chacun peut modeler son "avatar", un alter ego graphique qui autorise toute les fantaisies -- changer de sexe ou se tranformer en animal.

Second Life a son propre argent et sa propre économie, qui reflètent le monde réel jusque dans la possibilité d'avoir un logement, un travail ou de rencontrer des inconnus dans une boîte de nuit.

Autre phénomène en plein développement, les blogs: le site spécialisé Technorati recense déjà plus de 50 millions de pages qui permettent à leurs auteurs de faire connaître leurs idées, leurs opinions, leurs informations ou potins.

"On voit davantage de gens impliqués, créateurs de contenu, que de consommateurs passifs", explique Coye Cheshire, professeur assistant spécialiste de l'internet à l'université de Berkeley.

"YouTube, MySpace, FaceBook et l'encyclopédie en ligne Wikipedia qui est constamment enrichie par les internautes sont tous pilotés par les utilisateurs. Les gens n'utilisent pas seulement l'internet pour chercher de l'information, mais pour faire connaîte le contenu qu'ils créent", a-t-il dit.

M. Cheshire ne voit pas dans cette tendance, également appelée "Web 2.0", une montée de l'égocentrisme.

"Les gens ne deviennent pas plus narcissiques, ils ont juste une possibilité différente de s'exprimer ou d'être quelqu'un d'autre. Pour une femme, être un homme sur internet, par exemple".

L'augmentation du nombre de personnes qui s'expriment sur internet est le fruit d'une technologie plus avancée et bon marché, et d'une meilleure connaissance de l'internet au fil des ans.

"C'est un combinaison parfaite: davantage d'internautes, davantage d'inspiration pour utiliser des moyens plus séduisants de s'exprimer", estime le professeur de Berkeley.

"Quelqu'un a pu avoir il y a quinze ans la brillante idée de permettre aux gens de partager leurs vidéos, mais c'était impossible à réaliser. Maintenant, l'accès au haut débit, aux moteurs de recherche et aux navigateurs internet ne coûte rien", souligne-t-il.

Le développement d'internet résulte selon lui d'une interaction entre facteurs sociaux et avancée technologique. "Aucun des deux facteurs ne précède l'autre: c'est un processus réciproque entre la technologie et les besoins, les désirs et les engouements du public", a-t-il expliqué.

Selon lui, nombreux sont les intervenants réputés de Berkeley qui ont reconnu qu'ils n'auraient jamais imaginé ce que l'internet est devenu aujourd'hui.

Source: News.

Agrégation : Digg lève 8,5 millions de dollars


Digg est site américain créé il y a deux ans spécialisé dans l'agrégation de contenu en ligne. Le principe du site est on ne peut plus simple, permettant à tout internaute de voter pour son actualité favorite, Digg se chargeant alors de les classer ensuite par ordre de popularité. Souvent imité, que ce soit à l'étranger ou en France avec des services similaires comme Wikio ou Fuzz, Digg reste l'une des valeurs fortes du « web 2.0 » malgré son audience relativement faible de 1,6 million de visiteurs en octobre dernier.

Si Digg avait jusque là déjà séduit les investisseurs après avoir levé 2.8 millions de dollars en octobre 2005, c'est désormais un montant nettement supérieur de 8,5 millions de dollars qui a été levé par le site américain auprès des actionnaires actuels de la société, Greylock Partners et Pierre Omidyar, ce dernier étant connu pour avoir fondé le site d'enchères en ligne eBay.

A l'occasion de cette récente annonce, David Sze, du fond Greylock Partners, précise que cette somme va permettre à la société de recruter plus d'employés pour développer ses activités, réfutant les précédentes rumeurs de rachat de Digg par certains médias forts de l'Internet. Plus encore, David Sze précise que Digg pourrait dans les mois à venir racheter d'autres sociétés pour se développer plus rapidement.

Fondé par Kevin Rose en 2004, Digg.com peine pour le moment à atteindre un équilibre financier, avec un business model basé principalement sur la publicité en ligne. Cependant, avec de récents accords d'utilisation du service auprès de médias comme CNet ou The New York Times, Digg devrait sans doute rapidement trouver de nouveaux axes de croissance pour développer à la fois son audience et son chiffre d'affaires.

Des mobiles qui font le plein d’énergie


Qui n'a pas oublié un jour son chargeur de portable, contraint et forcé alors de limiter ses coups de fil pour économiser la batterie ? Cette mésaventure pourrait ne plus se produire grâce aux mobiles qui se rechargent tout seuls.

ModeLabs, créateur de mobiles sur mesure, a étudier une gamme de portables capables de se recharger en utilisant les énergies cinétiques et solaires. Une idée qui répond aux préoccupations liées au développement durable et à l'utilisation d'énergies renouvelables.

Le U-Turn par exemple recharge ses batteries grâce aux seuls mouvements d'ouverture et de fermeture du combiné. Le modèle intègre par ailleurs un clavier azerty pour faciliter la rédaction de messages.


Le Runaway est le portable du sportif par excellence. Il se fixe au poignet, sur le guidon d'un VTT ou sur un équipement de musculation. Le Runaway se recharge grâce à l'énergie cinétique. Autrement dit, il utilise l'énergie des mouvements pour remettre sa batterie à niveau.


Le YoYo fonctionne lui aussi grâce à l'énergie cinétique. Mais pas seulement ! Ses cellules photovoltaïques lui permettent aussi de se recharger grâce aux rayons du soleil. L'utilisation des deux systèmes lui permet d'être rechargé en permanence. Il se met autour du cou, comme un chronomètre ou un gros pendentif.


Si les mobiles qui se rechargent tout seuls ne restent pour le moment que des concepts, ModeLabs s'est déjà construit une solide réputation avec des portables conçus spécialement pour des marques. Et pas forcément pour celles que l'on est en droit d'attendre.

Après la griffe de vêtements de sport Airness, l'agence de mannequins Elite a lancé, en association avec ModeLabs, deux portables assortis de logos et de sonneries personnalisés, ainsi qu'une gamme d'accessoires. La marque de jeans Levi's devrait en faire autant en 2007.

Source: News.

200 millions de SMS au Nouvel An


Comme chaque année, ce jour fait partie de ceux les plus attendus par les opérateurs de téléphonie mobile.

Avec Noël, le jour du Nouvel An, entre 00h00 et 1h00 plus précisément, est l'un des moments où les réseaux mobiles saturent, tant les communications voix et texte qui y circulent sont importantes, chacun voulant souhaiter la Bonne Année à ses proches.

200 millions de SMS cette année

Le premier janvier de l'année 2006, 170 millions de SMS avaient transité sur les réseaux mobiles français. Ce nombre devrait encore croître lors du prochain Nouvel An. Orange en attend plus de 76 millions, SFR plus de 60 millions et Bouygues Télécom 40 millions.

Une bonne nouvelle pour les trois opérateurs, sachant que le message texte est facturé en moyenne 0,11 euro selon l'ARCEP ( Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes ). Ils devront toutefois de nouveau faire face à la surcharge exceptionnelle de leurs réseaux afin de satisfaire les clients.

Jean-Noël Tron, directeur général chez Orange France indique, d'après un article de nos confrères de l'AFP : " C'est le jour de plus fort pic de communications de l'année, et de très loin. " Il évoque toutefois une " mobilisation exceptionnelle ". Bref, de quoi passer un Nouvel An serein selon lui : " Le retard maximum sera de quelques dizaines de minutes, et l'envoi et la réception de messages seront quasiment normaux dès 01H00 du matin. "

Source: GNT.

jeudi 28 décembre 2006

Violet victime du succès de son Nabaztag pendant les fêtes


Violet voit rouge face au succès de son lapin numérique qui a eu quelques problèmes pour fonctionner autour du 25 décembre dernier. En effet, les serveurs web qui permettent aux lapins de télécharger par les airs des informations sur la météo ou des messages à lire n'ont pas tenu la charge. La cause du problème a ainsi été décrite sur le site dédié au Nabaztag : « Submergés par l'afflux subit d'inscriptions de nouveaux Lapins que leurs possesseurs venaient de recevoir, les serveurs n'ont pas supporté la charge et ont du être suspendus ».

Violet, a qui l'on doit le Nabaztag et le plus récent Nabaztag Tag, promet que la situation s'est améliorée depuis le 26 décembre, mais ajoute que le retour à la normale pourrait encore prendre quelques jours « les équipes techniques de Violet et de ses prestataires étaient sur le pied de guerre le 26 pour rétablir la plateforme et en améliorer les performances. Si le site my.nabaztag.com était rouvert le 26 décembre au matin rendant possible l'enregistrement de nouveaux lapins, le véritable retour à un fonctionnement normal pourrait prendre quelques jours ».

Reste à savoir si cette panne technique n'a pas provoqué un fort retour du lapin numérique au service technique de Nabaztag, leurs utilisateurs ayant pu croire qu'ils étaient tombés sur un modèle défectueux.

Source: NeteCo.

Quand mobilité doit rimer avec sécurité sur le PDA


La mobilité est tirée par les applications métiers ou la messagerie. La sécurité ne vient qu'en second lieu. Toutefois, on commence à associer les deux.

Avec les PDA et les smartphones, c'est souvent la connectivité que l'entreprise privilégie aux dépens de la sécurité. Pour autant, elle ne doit pas ignorer les enjeux sécuritaires, toutes les solutions n'étant pas totalement équivalentes. Exemple : face aux risques des virus mobiles, vaut-il mieux opter pour un PDA sous Symbian ou sous Windows Mobile ?

Pour Eugenio Correnti, directeur technique de F-Secure, éditeur d'outils de protection, « le système Symbian s'interface mieux avec les applications de sécurité. L'API de Windows Mobile est critiquable en termes de solidité et de performances. Nous devons nous appuyer sur notre propre API pour effectuer un scan antiviral en temps réel, ce qui entraîne un léger ralentissement ». Et de noter : « Symbian a clairement fait un effort à partir des versions 8, en séparant mieux les privilèges et les droits, et il n'existe aucun malware sous Symbian. Cela dit, il n'y a que trois virus susceptibles de toucher Windows Mobile sur les trois cents virus mobiles connus à ce jour. »

Améliorer la réactivité sans renier la sécurité

Bruno Leclerc, directeur technique de l'intégrateur Integralis, renchérit : « Microsoft gagnera la bataille. Les processeurs des téléphones Symbian manquent de puissance. Or, il en faut un minimum si l'on veut utiliser des applications métiers protégées par un VPN-SSL, par exemple. » Illustration chez Cadextan, où mobilité va de pair avec sécurité. Cette SSII de trois cent cinquante personnes, spécialisée dans le back-office des institutions financières, a déployé une solution de mobilité pour ses cadres et ses commerciaux il y a un an et demi. L'objectif était d'améliorer la réactivité par un accès rapide aux applications métiers face à leurs clients. La direction informatique souhaitait que les connexions distantes n'imposent pas de serveur dédié, qu'il n'y ait pas à programmer, et que la solution soit légère

.

« Le BlackBerry a été écarté, car il utilise un serveur relais », explique Jean-Philippe Delmas, DSI de Cadextan. Le principe retenu est celui du rappel automatisé (callback). Le PDA établit un VPN de type SSL v.2 vers le service de Mobile Process, spécialiste de la communication mobile d'entreprise basé à Metz, qui délègue l'authentification auprès du contrôleur de domaine Windows de Cadextan. Puis un VPN sortant de l'entreprise est établi directement vers le mobile. Le pare-feu de Cadextan reste ainsi fermé en entrée, à l'exception du port TCP 25 (SMTP). Les terminaux sont des Qtek (dont des modèles HSDPA) sous Windows Mobile ou des PC portables munis de cartes 3G de SFR.

Pouvoir effacer les données sensibles en cas de vol du PDA

Comme il n'y a pas d'antivirus sur le mobile, le trafic est filtré par une passerelle eSafe, d'Aladdin, entre le pare-feu et le réseau. En cas de vol du PDA, il est possible d'effacer les données sensibles et d'inhiber la carte SIM à distance. Afin de renforcer encore la sécurité, une solution de chiffrement et d'authentification forte à deux facteurs est à l'étude. Idem pour l'adjonction d'un dispositif dans une carte SD liée à un transpondeur. Si le PDA est volé, un code d'effacement pourra être envoyé par la victime du délit.

Source: 01Net.

92% de spam dans nos messageries


L’an dernier, on estimait que 80% des messages échangés en France étaient des spams. Cette année, le bilan est encore plus rude. Selon la société Secuserve, la moyenne est la suivante : 92 e-mails reçus par jour contre 56 l’an dernier. Ses statistiques ont été relevées auprès de 650 entreprises françaises.

Les causes de cette aggravation

Comme l’explique Stéphane Bouché, le PDG de Secuserve, tout cela s’est aggravé à cause de la multiplication de serveurs relais ayant pour fonction l’envoi de spams. De plus, le développement des spam-stock incitant le destinataire à investir dans une action cotée a également contribué à l’extension du spam en France. Enfin, la croissance de l’ADSL en France contribue à l’augmentation du trafic d’e-mails et par conséquent du spam.

Qu’arrivera t-il en 2007 ?

La société Secuserve affirme que le seuil incroyable des 99% de spam sera atteint en 2007. D’ailleurs, cela pourrait tout simplement rendre la messagerie électronique inutilisable pour les personnes qui n’auront pas les moyens de se protéger.

Source: Info-Du-Net.

Verizon Wireless placera de la pub sur l'Internet mobile

L'opérateur mobile américain Verizon Wireless a décidé d'afficher des encarts publicitaires sur certaines des pages de ses sites Internet mobiles. Les annonces seront positionnées sur les sites de sport, d'actualité et de météo. Verizon a cependant indiqué qu'il procèderait avec précaution en limitant le nombre des publicités affichées, afin de ne pas détériorer l'expérience utilisateur. Une étude du cabinet Ovum Research prévoit que le marché de la publicité sur mobile devrait atteindre 1,3 milliard de dollars en 2010, contre 150 millions de dollars cette année aux Etats-Unis.

Source: JournalDuNet.

mercredi 27 décembre 2006

Un Noël 2006 placé sous le signe des achats en ligne



En cette période des fêtes de fin d'année 2006, le Père Noël semble devenu numérique. Devant le nombre de plus en plus important d'abonnés à des offres d'accès à Internet, les reticences d'internautes concernant leur premier un achat en ligne semblent aujourd'hui bel et bien dépassées.

Deux jours après Noël, 15% des internautes français comptent en effet revendre leurs cadeaux, obtenus en double ou ne correspondant pas à leur gout, sur différents sites Internet comme eBay, PriceMinister ou encore 2xMoinsCher. A ce sujet, Aymeric Chotard, co-fondateur de 2xMoinsCher.com, précise d'ailleurs que « juste après les fêtes de fin d'année, nous constatons une forte augmentation de la fréquentation de notre site et du nombre de produits mis en vente ». D'autres boutiques comme Amazon.fr n'hésitent pas également à envoyer un courrier dédié à une partie de leurs abonnés pour les inviter revendre leurs cadeaux.

Cette période de Noël a mis également en avant une forte augmentation du chiffre d'affaires généré par certaines boutiques en ligne ou sites d'affiliation. Catherine Barba, fondatrice de Cashstore.fr, précise à cette occasion que le site de remboursement d'achats à eu « une augmentation du volume des commandes de 300% en moyenne par rapport à 2005 chez les 400 enseignes référencées sur le portail. Le montant du panier moyen de Noël est passé dans le même temps de 80 € à près de 100 €. »

Du côté d'Amazon.com, le constat est le même, le cyber marchand annonçant avoir atteint un nombre de record de commandes en une seule journée à la mi décembre. En effet, le 11 décembre dernier, ce sont 4 millions de commandes qui ont été passées sur le web, devançant le précédent record de la boutique obtenu le 12 décembre 2005 avec 3.6 millions de commandes en ligne. A noter au passage concernant les produits numériques qui ont été les plus plébiscités en 2006, Amazon précise qu'il s'agit en majorité de baladeurs iPod, d'appareils photo numériques Canon et de GPS de Garmin.

Reste à savoir si toutes les boutiques ont profité de cette forte population d'internautes achetant en ligne ou si ceux-ci ont préféré plutôt acheter des produits dans des boutiques numériques connues et reconnues.

Source: NeteCo.

Wikipedia lancera son moteur de recherche début 2007


Les moteurs de recherche vont bientôt devoir partager le marché avec un nouveau venu. C'est le fondateur de l'encyclopédie Wikipedia, Jimmy Wales, qui vient d'annoncer sa volonté de proposer un moteur plus précis et plus humain. Wikiasari, nom de ce projet, va recourir à des technologies Open Source pour sa conception, et contrairement aux autres moteurs, la place donnée à la composante humaine dans la validation sera plus importante. Le lancement du moteur est prévu au premier trimestre 2007.

Source: JournalDuNet.

RueduCommerce ajoute la vidéo à son service de petites-annonces

RueduCommerce annonce le lancement de la vidéo sur son nouveau service de petites-annonces gratuites, mis en place le 14 décembre. Le service est gratuit et fonctionne grâce aux réseaux de Google Vidéo, YouTube et DailyMotion.

Source: JournalDuNet.

Amazon.com a enregistré 4 millions de commandes en un jour


Amazon.com a réalisé un record historique en enregistrant plus de 4 millions de commandes lors de la seule journée du 11 décembre. Le précédent record était de 3,6 millions de commandes réalisées le 12 décembre de l'année précédente. Amazon précise également avoir vendu 1.000 Xbox 360 en 29 secondes dans le cadre d'une opération spéciale lors de laquelle le prix de la console était divisé par deux. Mais le produit star des fêtes de fin d'année est l'iPod d'Apple, suivi par la gamme d'appareils photos numériques Canon Powershot et les GPS de la marque Garmin.

La France seule sur le projet de recherche Quaero


Le gouvernement allemand ne veut plus participer à la création du moteur de recherche européen Quaero. Il invoque des désaccords sur l'orientation technologique. Berlin préfére se lancer dans la recherche sémantique plutôt que de concurrencer Google.

Le projet de moteur de recherche franco-allemand, l'un des grands projets de Jacques Chirac, vient de se voir porter un rude coup. Quaero avait été présenté en 2005 comme un possible futur concurrent de Google sur le secteur. Mais l'Allemagne a finalement décidé de suivre son propre chemin, comme l'a annoncé la semaine dernière Hartmut Schauerte, un des secrétaires d'Etat rattachés au ministère allemand de l'Economie.

Un retrait officialisé quelques jours plus tard par l'Agence française de l'innovation industrielle (AII), chargée d'encadrer les grands projets industriels et les pôles de compétitivité mis en place par le gouvernement. Quaero redevient donc un projet uniquement français, piloté par Thomson avec l'appui technologique de la start-up Exalead, de France Télécom, Arvato ou LTU Technologies, et les recherches de l'INA et de l'Inria.

Se frotter à Google, un non-sens

Depuis plusieurs mois déjà, les participants à Quaero n'étaient pas d'accord sur l'orientation donnée au projet. Du côté français, conformément à l'ambition de Jacques Chirac, l'objectif est de créer un moteur multimédia centré essentiellement sur l'indexation de photos et de vidéos.

Mais pour les Allemands, se frotter à Google sur le terrain technologique était un non-sens. «Nous ne pouvons pas justifier de dépenser l'argent public pour développer un produit que le secteur privé a déjà mis sur le marché depuis longtemps», explique l'un des porte-parole du ministère allemand de l'Economie au site Tagesschau.de.

«Quaero n'a jamais été franco-allemand ailleurs que dans la tête des politiques», rapporte de fait à Libération un industriel français impliqué dans le projet. «On a vu des Allemands une fois lors d'une réunion, c'est tout.»

Quel financement pour Quaero?

Berlin préfère s'orienter sur un terrain complémentaire de Google: la recherche sémantique. Il s'agit de créer un moteur capable de comprendre le sens d'une requête et d'analyser un texte. Un outil en mesure de différencier, grâce au contexte, si le mot clé «Golf» tapé par un internaute caractérise le sport ou bien le modèle de voiture.

«Nous n'allons pas complètement rompre les ponts (avec Quaero)», a nuancé Hartmut Schauerte, «mais nous concentrer sur notre projet national», baptisé Theseus (Thésée, du nom du héros grec, Ndlr).

En France, l'AII tente de sauver les apparences. «Il y aura un projet français et un projet allemand, et comme ils ne travaillent pas sur les mêmes domaines, ils ne sont pas rivaux mais complémentaires», explique à L'Expansion un porte-parole de l'organisme.

Pour Quaero se pose désormais la question épineuse du financement. Le projet devait coûter à l'origine 250 millions d'euros sur cinq ans, et fonctionner en partie sur des fonds publics français et allemands. Pour l'instant, la seule source de financement publique garantie provient de l'AII, qui a promis 90 millions d'euros.

En Allemagne, la presse raille désormais «la mégalomanie de Jacques Chirac», rapporte le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. Elle rappelle le souhait du président français début 2006: faire de Quaero et des technologies semblables «l'Airbus de demain», en terme de coopération franco-allemande. «Avec le recul, et au regard de la situation (de l'avionneur européen), les paroles de Jacques Chirac prennent une toute nouvelle signification», note enfin l'hebdomadaire Der Spiegel.

Source: News.

mardi 26 décembre 2006

Publicité : Microsoft scannera le contenu des mails



Microsoft affiche désormais au grand jour ses ambitions en matière de publicité en ligne. Alors que ses différents sites captent une audience très importante, le numéro un mondial des éditeurs de logiciel perçoit des recettes publicitaires largement en deçà de celles de ses concurrents directs, Google ou Yahoo!. Selon le Wall Street Journal, Microsoft compte désormais mettre à profit les informations stockées sur les quelque 263 millions de comptes de messagerie Hotmail en activité à l'heure actuelle afin d'inverser la tendance.

Comme le fait déjà Google au sein de Gmail, Microsoft entend balayer automatiquement les informations contenues dans les messages envoyés et reçus par les utilisateurs des services Hotmail ou Windows Live Mail, dans le but de cibler plus efficacement les publicités affichées sur les pages de ses sites. L'éditeur s'appuiera également sur les requêtes envoyées via son moteur de recherche, Windows Live Search.

Objectif : combiner ces deux sources d'information, afin de proposer aux annonceurs des campagnes ciblées, en adéquation avec les centres d'intérêt des internautes et d'éviter à ces derniers la consultation de publicités dont ils n'ont que faire.

Selon les chiffres récemment publiés par Comscore, étudiant le comportement des 736 millions d'internautes de plus de 15 ans, l'ensemble des sites Microsoft - qu'il s'agisse de la galaxie Windows Live ou de son site de support logiciel - atteindrait une audience globale de près de 502 millions de visiteurs uniques. Google, numéro un mondial sur le terrain de la publicité avec un chiffre d'affaires estimé à plus de dix milliards de dollars en 2006, arriverait second avec 475,71 millions de visiteurs uniques, surpassant son rival Yahoo, dont l'audience serait de 475,26 millions de visiteurs uniques.

Fin septembre, Microsoft annonçait le lancement de Microsoft Digital Advertising Solutions, une régie publicitaire unique pour commercialiser des réclames sur tous les supports Web du groupe, des sites Windows Live au service Xbox Live.

Source: Neteco.

Réseau Ferré de France veut son réseau de téléphonie mobile


Réseau Ferré de France (RFF) a lancé un appel d'offres pour la construction, l'exploitation et le financement d'un réseau de téléphonie mobile, destiné à assurer les communications sol-train et à transmettre la signalisation, selon Les Echos. D'autres services, comme la billetterie à bord des trains et l'information des passagers, devraient également en bénéficier. Alcatel, Forclum Eiffage, la Caisse des Dépôts et Consignations, Macquarie et TDF-Vinci sont pressentis pour déposer leur offre, qui doit parvenir à RFF d'ici à mi-février. Le marché porte sur une somme entre 500 et 700 millions d'euros sur quinze ans.

Source: JournalDuNet.

RueduCommerce partenaire de A6T pour le dépannage à domicile

RueduCommerce et la société montpéllieraine de dépannage informatique à domicile A6T s'associent afin de permettre au site marchand high-tech de proposer des services d'assistance à domicile. Vendus sous forme de packs (installation, formation, assistance dépannage...), ces services seront éligibles au paiement via le CESU (chèque emploi services) et à une réduction d'impôts de 50 %. A6T emploie 100 techniciens nomades dans toute la France et gère en moyenne 4.000 interventions par mois. Elle prévoit de réaliser un chiffre d'affaires de 1,8 million d'euros en 2006.

Source: JournalDuNet.

Japon: imprimer de chez soi des photos à récupérer à l'autre bout du pays

Un nouveau service inédit d'impression de photos sera lancé fin janvier au Japon permettant de commander de chez soi l'impression à distance de photos et de les récupérer dans n'importe quel endroit du pays, ont annoncé ses concepteurs.

Ce nouveau service sera proposé par le groupe japonais de distribution Seven & I, gérant des supérettes Seven Eleven, le fabricant nippon de systèmes d'impression Fuji Xerox et la filiale japonaise du géant américain des logiciels Microsoft.

Pour imprimer une photo, l'utilisateur devra se connecter à un site internet dédié et spécifier les éléments à imprimer. Moyennant la saisie de son adresse électronique, il recevra en retour un numéro de "réservation d'impression".

Muni de ce sésame, lui-même ou toute autre personne à laquelle il l'aura communiqué, devra se rendre dans une des 11.000 supérettes Seven Eleven ouvertes 24 heures sur 24 au Japon.

Il devra alors saisir le numéro de réservation sur une imprimante spécifique installée dans chaque supérette et glisser quelques dizaines de yens dans le monnayeur pour récupérer immédiatement les photos commandées.

Ce service sera réservé aux utilisateurs du nouveau système d'exploitation "Windows Vista" de Microsoft dont la version grand public sera mise en vente le 30 janvier au Japon.

"L'une des particularités de ce système, c'est qu'il ne requiert ni données nominatives ni informations bancaires puisque le paiement s'effectue en espèces dans les supérettes", ont souligné les trois entreprises dans un communiqué conjoint.

Source: News.

Puces sans contact: DoCoMo commercialise un lecteur presque universel


DoCoMo Systems, filiale de développement de solutions techniques du premier opérateur mobile japonais NTT DoCoMo, a annoncé la commercialisation en février d'un terminal de lecture/écriture compatible avec les puces sans contact Felica de Sony et Mifare de NXP.

En acceptant les deux formats de puces sans contact, ce lecteur est potentiellement utilisable dans une vaste palette d'applications à l'échelle mondiale, en association notamment avec les téléphones mobiles dotés d'une puce Felica de Sony ou Mifare, procédé initialement créé par Philips.

La combinaison de ces deux technologies sans contact de proximité a été normalisée en décembre 2003 par l'ISO/IEC. Elle est généralement appelée "Nier field Communication" (communication en champ proche), ou NFC.

Le lecteur sera vendu 136.500 yens pièce (880 euros).

"Grâce à ce type de lecteur, les développeurs d'applications (porte-monnaie électronique, système d'accès d'entreprise, tickets électroniques de transport...) n'auront plus à concevoir deux versions différentes pour chaque format", a expliqué DoCoMo Systems dans un communiqué lundi.

Outre les téléphones portables, d'autres objets numériques portables comme les appareils photos numériques, les consoles de jeu, les assistants numériques personnels pourront être dotés de puces sans contact Felica ou Mifare et communiquer avec ce type de lecteur pour l'échange de données sans contact.

NTT DoCoMo a été le premier à lancer des services commerciaux reposant sur l'intégration de la puce Felica dans le téléphone portable transformant ainsi ce dernier en porte-monnaie électronique, carte de transport multitrajet ou badge d'accès. L'utilisateur n'a qu'à effleurer un lecteur avec son mobile pour payer un achat ou franchir un portique.

Toutefois, hors d'Asie, Mifare de NXP est plus employée que Felica, et les opérateurs mobiles étrangers comme le français France Telecom misent fortement sur le couplage de ces deux techniques via la norme NFC.

Source: News

La revente en ligne de certains cadeaux se banalise


Un tiers des personnes sont déçues par leurs cadeaux de Noël. Gardez le sourire, revendez vos cadeaux sur PriceMinister." Inavouable il y a encore quelques années, cette pratique est désormais une tendance de fond. Les déçus des cadeaux de Noël sont en effet de plus en plus nombreux à les mettre en vente dès le lendemain sur des sites de ventes de produits d'occasion en ligne, comme eBay ou PriceMinister.

"Le phénomène a émergé discrètement il y a deux ou trois ans. En 2005, on s'est aperçu que de plus en plus d'objets désignés comme neufs et encore emballés étaient mis en ligne. Les internautes sont totalement décomplexés", confirme Esther Ohayon, porte-parole d'eBay France. Même constatation chez PriceMinister : "Année après année, le phénomène s'est amplifié", affirme Pierre Kosciusko-Morizet, PDG du troisième site de commerce en ligne français.

Selon une étude TNS-Sofres réalisée entre le 19 et le 25 octobre sur un échantillon de 400 personnes pour le compte d'eBay France, 15 % des internautes français revendent leurs cadeaux de Noël. Ils étaient 7 % en 2005. Et ce sont les vêtements et accessoires qui arrivent en tête des objets les plus revendus, devant les CD et les DVD.

"Les internautes font leurs achats jusqu'au 20-21 décembre, puis ça se calme, et entre le 24 et 25 décembre le rythme de mise en vente est multiplié par deux et cela dure une semaine", explique M. Kosciusko-Morizet.

Désormais, les internautes ne veulent plus s'embarrasser d'un objet qui finira au fond d'un placard. Selon une étude de WebSurveyor menée en décembre pour le compte de PriceMinister, quelque 33 % des internautes se disent insatisfaits des cadeaux qu'ils ont reçus et 14,1 % ont déjà revendu leurs cadeaux de Noël.

De fait, lorsqu'on leur demande pourquoi ils revendent leur cadeau, 47 % répondent tout simplement qu'il ne leur plaisait pas, 43 % qu'ils n'en avaient pas l'usage, 32 % qu'ils l'avaient en double et 3 % déclarent préférer de l'argent.

Revendre ses cadeaux de Noël n'est plus un tabou : 93,2 % de ceux qui l'ont déjà fait sont déterminés à recommencer si nécessaire. Toutefois, si 38,7 % trouvent l'idée choquante, déjà 38,9 % des personnes interrogées trouvent que revendre ses cadeaux est plutôt une bonne idée et qu'ils le feront probablement à l'avenir. D'autant que si 36,6 % se sentent encore gênés d'offrir un cadeau d'occasion quel qu'en soit l'état, 84 % acceptent volontiers de recevoir un cadeau d'occasion.

"Quand une personne fait un cadeau à une autre, elle veut lui faire plaisir. Il n'y a donc rien de choquant à ce que le destinataire du cadeau le revende pour changer contre un autre qui le satisfera davantage", déclare tout simplement Olivier Mathiot, directeur marketing et communication de PriceMinister

Ce phénomène a pris une telle ampleur que les sites eBay, PriceMinister, Amazon et autre 2xmoinscher invitent les internautes à revendre leurs cadeaux avec des messages très clairs. En 2005, Amazon avait envoyé par courriel à ses membres, et affiché sur le site, le message suivant : "Si le cadeau que vous avez reçu à Noël ne vous plaît pas, revendez-le." Ou encore : "Le Père Noël a fait ce qu'il a pu. Nous savons qu'il peut parfois se tromper. Dans ce cas, pas d'inquiétude : vous allez faire un client heureux et découvrir un moyen très simple de gagner de l'argent."

Cette année, le site de PriceMinister lance une campagne de communication en ligne dès le 25 décembre avec envoi de courriels à ses membres. Et si un internaute tape sur le moteur de recherche Google les mots "revente de cadeaux", le site de PriceMinister apparaît en tête des liens sponsorisés.

De son côté, eBay enverra des "newsletters" à ses membres. En 2005, une bannière indiquait sur ce site : "Noël est passé... Vos cadeaux n'étaient pas ceux espérés ? Une solution : vendez-les sur eBay pour acheter ce que vous voulez vraiment !".

Car la revente des cadeaux de Noël est une véritable manne pour ces sites. "Janvier est notre meilleur mois, affirme M. Kosciusko-Morizet. Plus de 15 % de notre chiffre d'affaires annuel est réalisé en janvier. En fait, on constate que du 25 décembre au 1er janvier, il y a peu d'achat mais beaucoup de mises en vente. Et à partir du 2 janvier, les achats reprennent."

Chez eBay, sans donner de détails précis, Mme Ohayon confirme que "janvier est aussi un mois très fort".

Source: LeMonde

vendredi 22 décembre 2006

Les systèmes de recommandation gagnent la musique en ligne



Les sites spécialisés qui ont pour objectif d'aider le mélomane à enrichir son catalogue musical, en fonction de ses goûts, se multiplient. L'un d'entre eux, Last.fm, est maintenant accessible en version française.

Rapprocher les goûts musicaux des uns et des autres et présenter des recommandations sur cette base, c'est le principe même de Last.fm. Cette start-up anglaise, qui a déjà conquis 15 millions d'utilisateurs avec son système de radio musicale personnalisée, franchit donc le channel pour proposer au amateurs de musique, français et francophones, une version financée par la publicité et des formules d'abonnement premium.

La voie des réseaux sociaux

Qu'il soit en anglais ou en français, le principe reste le même. L'utilisateur du service installe sur son ordinateur une extension de programme spécifique, un plug'in, chargée de dresser la liste de ce qu'il écoute avec les logiciels de lecture Windows Media, Winamp, iTunes ou tout autre logiciel de musique sur abonnement. Les informations recueillies sont envoyées vers les serveurs de Last.fm qui proposent alors à l'internaute des listes dynamiques des derniers titres diffusés, artistes, albums ou morceaux de la semaine en fonction de ses goûts. Un principe que Last.fm désigne comme le scrobbling.

Sur cette base, des rapprochements sont établis avec les profils d'autres utilisateurs dont on peut aussi écouter les stations de radio personnalisées. Seul l'abonnement permet de créer sa propre station radio, dont la programmation est orientée en fonction de ce que l'on écoute et de ce qu'écoutent ceux qui partagent la même sensibilité musicale.

En s'inspirant de la technologie développée par Last.fm et de statistiques fournies par le site marchand Amazon.com, la maison de disques EMI a lancé son propre service, TuneGlue. Ce site permet de dresser des cartographies musicales à partir du nom d'un artiste et d'accéder par leur intermédiaire aux discographies de tous les artistes liés, aux dernières nouvelles les concernant, à des sites marchands qui vendent leurs disques ou à leur site officiel. Musicovery, un service français, propose pour sa part de marier les deux modèles : la cartographie musicale et la radio personnalisée.

Des moteurs de recherche dédiés au son

Si le fonctionnement de Last.fm repose avant tout sur le rapprochement communautaire, d'autres moteurs de recommandation musicale privilégient le rapprochement d'oeuvres et d'artistes en fonction de leurs caractéristiques acoustiques. Que ce soit l'ambiance, les paroles, la mélodie, le tempo, le rythme ou encore l'instrumentation.

Search Inside The Music par exemple, de Sun Microsystems, s'appuie sur une radiographie du contenu audio des fichiers. Selon Paul Lamere, l'un des principaux développeurs du projet, le système analyse une minute de musique en trois secondes, « il cherche alors des fichiers ayant les mêmes attributs ». Pour l'heure, Search Inside The Music reste un projet de recherche et n'est pas accessible. Mais des systèmes similaires existent déjà, tel que Soundflavor, dont on peut librement tester l'efficacité.

Un autre moteur de recherche reposant sur le même principe, True Music Search Engine, permet de rapprocher les fichiers musicaux stockés sur son propre disque dur d'oeuvres musicales distribuées gratuitement, sous licence Creative Commons, par des artistes inconnus ou en développement.

Quel que soit le site et le service choisis, le principe de la recommandation constitue en tout cas un excellent moyen, pour l'utilisateur, de lier le connu à l'inconnu et de favoriser la découverte de nouveaux artistes et de nouvelles musiques proches de ses préférences.

Source: News.

Des vêtements high-tech pour sauver des vies

Les tissus high-tech sont utilisés depuis plusieurs années déjà, en particulier dans l'aérospatial et le sport de haut niveau. La prochaine étape pourrait être les textiles interactifs composés de matériaux conducteurs. Ils pourraient prévenir un infarctus ou un risque de mort subite du nourrisson.

L'issue d'une situation médicale d'urgence dépend souvent des premières minutes d'intervention. Les moindres signaux d'alerte doivent pouvoir être repérés et signalés sans délai au médecin intervenant. C'est pour optimiser l'utilisation de ces précieuses minutes que chercheurs et scientifiques réfléchissent à un nouveau type de sous-vêtements, capables de transmettre des informations en temps réel. Selon un principe général, ces derniers, truffés de micro-capteurs, doivent être capables de réagir à des variations corporelles ioniques, caractéristiques des alertes d'incidents cardiovasculaires ou diabétiques. Leur utilisation, moins contraignante que les capteurs dermiques localisés, constitue très certainement une avancée pour les 20% d'Européens qui souffrent de maladies cardio-vasculaires et 45% meurent.

Pour que ce scénario de recherche devienne réalité, le consortium MyHeart, composé d'une quarantaine de partenaires européens emmenés par Philips, travaille depuis 2004 sur la conception de ce type de vêtement capable d'analyser l'état cardiovasculaire de celui qui le porte. Un vêtement qui doit pouvoir signaler par exemple le manque d'effort physique, la surcharge pondérale, les troubles du sommeil ou l'excès de stress. Au moindre arrêt de flux sanguin ou autres anomalies, il émettrait un signal à destination d'un centre de soins. Avant de parvenir à un tel résultat, les chercheurs vont devoir résoudre non seulement des problèmes d'ordre technique mais aussi d'ordre éthique. Il faudra en effet que les patients acceptent l'idée d'être surveillés en permanence...

Un pyjama qui vient de l'espace

La commercialisation récente d'un chandail appelé Hug Shirt (vendu aux environs de 150 euros) permet de franchir un premier pas et de tester l'attitude du grand public. Développé par la société anglaise CuteCircuit, il mesure la tension artérielle, le pouls et la température. Un autre vêtement, le soutien-gorge sportif NuMetrex, proposé par Textronics sera peut-être lui mieux accepté. Il capte le pouls de la personne qui le porte et transmet les données à un appareil porté au poignet. Une première solution, pratique, pour surveiller son rythme cardiaque durant un exercice.

Dans un autre domaine, qui touche la sensibilité des parents, la société belge Verhaert et l'Université Libre de Bruxelles (ULB) travaillent depuis plusieurs années à la mise au point d'un pyjama "préventif" contre la mort subite du nourrisson. Le vêtement contrôle le rythme cardiaque du bébé pendant son sommeil et lance une alerte en cas d'arrêt respiratoire. Un système qui bénéficie directement des résultats d'expériences menées à bord des navettes spatiales et de la station MIR dès 1993.

À l'origine, Manuel Paiva, professeur à l'ULB, voulait étudier les effets de l'apesanteur sur les systèmes musculaires et cardio-vasculaires des astronautes. Parallèlement à ces expériences, ce scientifique a pensé à intégrer ces capteurs dans les pyjamas pour bébés. « Je suis convaincu que ce type de vêtement intelligent est la bonne solution pour limiter les cas de mort subite », explique-t-il. « Mais il faut encore multiplier les recherches. Une étude menée sur 1 000 bébés aux États-Unis, avec un concept proche du nôtre, n'a pas abouti à des conclusions satisfaisantes car il y a encore trop de fausses alarmes ». Malgré cet inconvénient, la société Verhaert pourrait se décider à commercialiser son pyjama préventif en 2007 ou 2008.

Source: News.

La taxe sur la copie privée rapporte 154 millions d'euros


154 millions d'euros seront récoltés cette année grâce à la redevance sur la copie privée, soit un million d'euros de moins que l'an dernier (155 millions d'euros), selon Copie France et Sorecop, les deux organismes qui récoltent les fonds auprès des industriels. Les CD vierges rapportent 72 % de la taxe dédiée aux organismes du monde musical, tandis que les baladeurs numériques à disque dur en apportent 23 %. Pour le monde de l'image, les DVD vierges sont les plus gros contributeurs et rapportent 69 % des revenus, tandis que les cassettes VHS y contribuent à hauteur de 19 % et les enregistreurs vidéo à disque dur à 12 %. En 2007 les disques durs externes seront taxés, au même titre que les baladeurs vidéo.

Source: JournalDuNet.

Mode d’emploi pour un référencement anglophone

Le bilinguisme d'un site, s'il apporte plus de visibilité, ne s'improvise pas. Extension de domaine et hébergement localisés, voire IP géolocalisée contribueront au bon référencement international.

Le référencement en langue anglaise représente un des aspects à prendre en compte dès la conception du site anglais. La formule idéale à appliquer pour s'assurer un positionnement avantageux dans les moteurs anglophones est d'avoir une extension du nom de domaine et un hébergement localisés. "C'est la meilleure combinaison", explique Marie Pourreyron, gérante de la société de positionnement Altitude Referencement. "Tout dépend ensuite des moyens et objectifs fournis par la société. Il y a bien sûr des formules intermédiaires", signale-t-elle.

Une extension agit directement sur le référencement. Pour positionner le site sur les moteurs anglais, il est plus avantageux d'opter pour une extension du pays visé, par exemple .co.uk pour l'angleterre ou bien .com.au pour l'Australie. "L'extension du pays est aussi mieux indexée par la plupart des outils régionaux et la soumission s'en trouvera facilitée", souligne Romain Orjekh du prestataire en référencement Aeronet.

L'utilisation des répertoires est une alternative à l'extension géolocalisée, par exemple : www.nomdomaine.com/english. Cette méthode est appréciée pour sa simplicité de mise en place. Elle permet également de bénéficier de la notoriété du site initial, essentiel pour un moteur comme Google. Cependant, cette alternative complique parfois l'inscription dans certains annuaires, qui considéreront les différents répertoires comme des doublons.

Selon les configurations, l'hébergement peut également avoir un rôle essentiel dans le positionnement. L'extension prend généralement le dessus sur l'hébergement. Par exemple un site en ".fr" hébergé aux Etats-Unis ressort quand même par défaut sur la recherche en page France. "Sauf pour les extensions en .com, .net et .info. Pour ces sites, c'est la localisation de l'hébergement qui compte", informe Marie Pourreyron.

Afin de mettre tous les atouts de son côté, il est donc conseillé d'héberger le site dans le pays ciblé. "Il est possible de relever des contre-exemples. Nous avons déjà vu des sites hébergés en France pouvant s'indexer et se positionner dans des moteurs internationaux. Reste qu'un hébergement dans le pays aide l'indexation dans des outils régionaux", confie Romain Orjekh.

Certains hébergeurs facilitent le référencement international en offrant la possibilité d'avoir une IP géolocalisée, simplifiant grandement l'hébergement : "c'est le luxe pour le référencement", confie la gérante d'Altitude Referencement.

Une fois l'aspect technique passé, le contenu du site doit absolument être travaillé. Il est donc nécessaire de s'adapter aux modes et habitudes du pays anglophone visé. En clair, proposer un discours cohérent et surtout pas une traduction simple du site français. Le choix des mots clé lui-même doit être repensé. "Pour établir la liste des mots clés en anglais, nous effectuons les mêmes étapes que pour la liste française, sans se contenter d'une traduction littérale", affirme Marie Pourreyron. C'est-à-dire prendre en compte les expressions courantes, les habitudes, voir comment se place la concurrence et analyser le tout pour ressortir la liste la plus pertinente.

Dans les pays anglophones eux-mêmes, des différences doivent être faites. "Les habitudes de recherche ne sont pas les mêmes selon les pays : dans les pays scandinaves où la pratique de l'anglais et le niveau en anglais des habitants sont élevés, les internautes recherchent aussi bien en anglais qu'en suédois. A contrario, au Japon ou en Chine où l'anglais est moins parlé, la plupart des recherches se limitent à la langue du pays", souligne le représentant d'Aeronet.

Autres petites astuces à mettre en place sur le site : renseigner la balise méta-langue et multiplier les liens vers le pays visé.

Reste la difficulté majeure dans le référencement international : la pression concurrentielle. "Il n'est pas plus difficile techniquement parlant de positionner un site en anglais, qu'un site en français, en italien ou espagnol. Cependant, le volume de site et la pression concurrentielle sont plus importants, pour l'instant, que sur le marché français", averti Romain Orjekh.

Source: JournalDuNet.

En décembre, le e-commerce, c'est hotte !


Novembre et décembre 2005 : plus de 1,7 milliard d’euros ont été dépensés en achats sur la toile, d’après la Fédération de Vente à Distance. Son sondage avait mis en avant qu’un cadeau d’internaute sur trois avait été choisi en ligne. La FEVAD espère donc 2 milliards d’euros de dépenses pour cette année. Mais la problématique monétaire se trouve presque en retrait devant le casse-tête logistique de la distribution de tous ces produits commandés.

Plus d’achats en ligne signifie plus de livraisons, et elles explosent ces derniers temps, comme en témoigne l’évolution du trafic de Coliposte. Coliposte est une branche de la Poste franco-allemande qui prend en charge les colis de moins de 30 kg, et elle attendait un pic de 1,4 million de colis par jour pour les 18, 19 et 20 décembre.

On a coutume de dire qu’au plus fort des fêtes, 10% des colis connaissent des problèmes de traitement de service postal. Si l’on rajoute les embûches des paiements qui peuvent retarder la livraison (regardons droit dans les yeux eBay), il faut définitivement éviter décembre. Grouper ses commandes au moins un mois à l’avance reste la seule garantie d’un pied de sapin bien garni. Enfin, pour les téméraires qui ont envoyé leur e-mail au père Noël trop tard, il est grandement recommandé de ne pas choisir le "mode économique" de livraison du site marchand. Un colis suivi et assuré vaut plus cher, mais un colis payé et jamais reçu aussi.

Source: Info-Du-Net.

Comment Voyages-sncf.com surfe sur la neige avec "Eragon"


équipes marketing de Voyages-sncf ne manquent pas d'idées... Après la piste du communautaire pour la clientèle des cadres et des clients d'entreprises, le numéro un du voyage en ligne (*), filiale de la SNCF et de l'américain Expedia, cible les adolescents. Plus précisément par le biais du rêve et du cinéma. Il lance cette semaine une campagne marketing très opportuniste, à l'occasion de la sortie au cinéma du film fantastique "Eragon".

Le voyagiste en ligne a envoyé par e-mail une newsletter aux abonnés de son fil d'information, habillée aux couleurs du long-métrage. Un univers onirique imaginé par un jeune auteur américain, Christopher Paolini, sur la voie d'un succès planétaire à la J.K. Rowlings et sa fructueuse série des Harry Potter.

Ingrédients et accroche de cette campagne? Le film ayant pour décors des paysages de neige et de montagne, voyages-sncf propose une offre adaptée. Qui débute par plusieurs destinations "réelles" pour "prolonger" l'aventure «au pays des neiges éternelles», par exemple les pays nordiques. Une offre de «loisirs fantastiques» est également au programme: construction d'un igloo, motoneige...

E-mailing et mini site

Outre l'envoi de l'e-mailing, un mini site internet est créé pour l'occasion. «Cela fait deux ans que voyages-sncf.com travaille en partenariat avec des distributeurs de cinéma (**) et des agences évènementielles», explique à ZDNet.fr Samira Chakkaf, à la communication du site voyagiste. «Nous le faisons sans rythme imposé. Par exemple, avec le film Alexandre, le spectacle Ben Hur...». En tout 15 films ont donné lieu à des partenariats, «et nous en développons de plus en plus». La dernière initiative en date concerne le dessin animé "Happy Feet", qui a fait l'objet d'une campagne similaire début décembre, placée elle aussi sous le signe des cîmes enneigées.

Côté moyens engagés, «nous réalisons des créations spécifiques, avec nos équipes en interne ou en externe», des graphistes et des créatifs notamment.

(*) voyagessncf.com a réalisé en 2005 un volume d'affaires de 1,16 milliard d'euros, + 48% en un an. Le site vise 1,5 milliard d'euros en 2006
(**) en l'espèce Twentieth Century Fox France

Source:ZNet.

mardi 19 décembre 2006

Le "Kazaa" de la télévision en phase de test



Les fondateurs de Kazaa et Skype finalisent le Venice Project, une plate-forme peer-to-peer de diffusion en streaming de contenu vidéo légal. Les internautes sont invités à s'inscrire pour tester ce service, dont le lancement est prévu en 2007.

L'intérêt grandit autour du Venice Project, la plate-forme de diffusion de contenus audiovisuels créée par Niklas Zennstrom et Janus Friis, les fondateurs de Kazaa et Skype. Après avoir été réservée en test auprès d'une centaine d'utilisateurs triés sur le volet, elle est désormais disponible en version de test, comme l'explique sur son blog Fredrik de Wahl, le directeur exécutif de Venice Project.

Une "bêta" qui n'est pas encore ouverte à tous, pour ménager ses serveurs et donner le temps à la plate-forme de monter en puissance et s'enrichir en contenus. La société s'est inspirée de la formule de marketing viral choisie par Google lorsqu'il lança son service de messagerie électronique Gmail.

Venice Project invite, pour l'instant, les internautes intéressés par le bêta-test à s'inscrire. Une fois l'inscription validée, ils pourront utiliser à leur guise la plate-forme, et ils bénéficieront d'un nombre limité d'invitations pour permettre à leurs amis ou contacts de tester à leur tour le service.

« L'objectif de cette sortie en bêta est de mettre le service à l'épreuve par plusieurs milliers d'internautes, en augmentant de plus en plus le nombre de testeurs, jusqu'à ce que nous ayons installé nos serveurs, nos fibres et nos datacenters partout dans le monde », souligne Fredrik de Wahl.

Lancement officiel courant 2007

La technologie en question s'appuie sur un logiciel peer-to-peer pour diffuser en streaming des contenus (films, séries télé, émissions...). Mais cette fois, pas question de reproduire les mêmes erreurs qu'avec Kazaa, qui fut rapidement considéré comme un logiciel favorisant le piratage. Venice Project travaille en coopération avec les fournisseurs de contenus et négocie des contrats pour la diffusion de leurs oeuvres.

Contrairement à un logiciel peer-to-peer classique, ou encore aux plates-formes de streaming comme YouTube, les internautes ne peuvent pas mettre en ligne eux-mêmes de vidéos. Seuls les formats protégés fournis par les ayants droit pourront circuler sur le réseau. En revanche, les utilisateurs auront la possibilité de se créer une playlist, avec leurs programmes préférés, à partager avec leurs contacts.

Le logiciel permet de sélectionner et de visionner une vidéo avec les mêmes fonctionnalités qu'un lecteur classique (avance rapide, retour en arrière, pause...). « Les mois à venir verront la sortie d'un logiciel vidéo qui permettra un streaming plus robuste, avec beaucoup plus de contenu et d'interactivité », promet Fredrik de Wahl.

L'ouverture officielle est prévue pour le courant de l'année 2007. Le modèle économique - service payant par abonnement ou financé par la publicité - n'a pas encore été détaillé.

Blogsitter.net propose des nounous blogueuses aux internautes déconnectés


Besoin de faire garder un blog en votre absence? blogsitter.net, première plateforme de "blogsitting", propose des "nounous" bénévoles pour blogs délaissés pendant les vacances.

"Un blog affamé meurt très vite!", avertit le site américain sur sa page d'accueil (http://blogsitter.net).

"Pour un blogueur sérieux, il n'est pas question de s'arrêter sous prétexte de vacances dans des îles exotiques" où la connexion internet est rare, lente, ou parfois inexistante, explique à l'AFP Gilles Klein, rédacteur en chef du magazine en ligne, pointblog.com, et blogueur lui-même (http://gillesklein.blog.lemonde.fr).

Les "nounous blogueuses", elles, veulent bloguer chez les autres pour la beauté du geste ou pour montrer un savoir faire et renforcer leur réputation sur le web.

Blogsitter s'adresse donc à tous les blogueurs de la planète, temporairement déconnectés, et leur offre une plateforme de rencontre avec des "nounous blogueuses", gracieusement recrutées selon trois critères: fiabilité, disponibilité et expérience.

En un clic, le blogueur en détresse peut déposer gratuitement sa petite annonce en ligne, en précisant son identité d'internaute, un mot de passe et son URL (Uniform resource locator), c'est-à-dire son adresse de blog.

De leur côté, les "nounous blogueuses" doivent remplir un questionnaire en ligne.

Question: "Que faites-vous si votre blog commence à pleurer?"

Réponse d'Antony Feint, candidat australien qui a rejoint la pouponnière de blogsitter en décembre: "Un blog qui pleure a besoin de ce petit plus d'attention, son petit billet quotidien".

Question: "Votre expérience de blogging": Anthony, internaute chevronné et auteur régulier d'articles en ligne sur les technologies de l'information, précise qu'il anime un talk show sur le web, et gère deux blogs depuis plus d'un an.

Osman, linguiste turc, propose un double service de gardiennage en anglais et en turc. Il revendique une solide expérience du blog thématique de sport, de voyage, et de cinéma.

Le candidat doit aussi résumer sa passion pour le blog en quelques mots. "Le blogging c'est un mode de vie. Il me faut ma dose tous les jours", écrit Osman.

Sur les disponibilités requises, Osman dit bloguer "un peu plus d'une heure par jour" et Fausto, internaute péruvien, "au moins deux heures par jour".

Plusieurs blogs francophones ou anglophones se sont intéressés à l'expérience originale de blogsitter et ont invité leurs visiteurs à donner leur avis.

"Le blogsitting, c'est un bon concept, et je vais le tester", dit un message posté sur Digg.com par Elfenthor, blogueur anonyme.

Elamr explique sur le même blog qu'il gère le sien "comme une entreprise" qui lui permet de "rembourser un crédit immobilier". Mais pour rester "compétitif dans la niche thématique que j'exploite, je dois actualiser régulièrement mon blog".

Blogsitter sert les internautes passionnés et ceux, comme Elamr, qui monétisent leurs blogs par le biais de petites annonces publicitaires.

Ces blogueurs, rétribués "au clic", ont donc tout intérêt à nourrir leur blog pour maintenir un trafic suffisant de visiteurs, préserver leurs revenus, et une réputation dans la blogosphère.

Source: News.

De quantités de mémoire toujours plus grandes dans des espaces toujours plus petits

La technologie d'enregistrement magnétique perpendiculaire permet d'étendre la capacité de stockage théorique des disques durs. Et ce, qu'ils soient miniatures ou non ! Ainsi, les premiers baladeurs disposant de 160 Go de mémoire devraient voir le jour en 2007.

C'est toujours la même question : comment stocker un maximum de données dans un minimum d'espace ? Toshiba et Fujitsu viennent apporter chacun de nouveaux éléments de réponses avec deux disques durs miniatures. Celui de Toshiba, de 1,8 pouce de diamètre (4,6 cm), est le premier de cette taille à afficher une capacité de 100 Go. Tandis que celui de Fujitsu, un peu plus grand avec 2,5 pouces, offre, lui, une capacité de 300 Go.

Ces deux disques durs reposent en fait sur une nouvelle façon d'enregistrer les données: l'enregistrement magnétique perpendiculaire ou PMR (Perpendicular Magnetic Recording), par opposition à la méthode traditionnelle dite d'enregistrement longitudinal. Ce procédé devrait permettre, à terme et en théorie, de multiplier par dix la densité de stockage des informations sur un disque dur.

Les limites de la miniaturisation

La technologie n'est pas nouvelle. On avait tenté de l'utiliser pour les disquettes dans les années 80, sans toutefois y parvenir. Utilisée seulement pour quelques modèles de disques durs d'ordinateurs portables, elle fut mise au rebus pendant quelques temps avant de ressortir des cartons.

Une raison à cela : les laboratoires de R&D ont atteint les limites de la miniaturisation des particules métalliques magnétisées pour inscrire des données binaires (des zéro et des un) sur la surface d'un disque. Les miniaturiser un peu plus provoquerait un phénomène physique appelé "super paramagnétisme", qui peut inverser la polarité, c'est-à-dire transformer des zéro en un, et donc occasionner des pertes de données.

L'enregistrement perpendiculaire ne change pas fondamentalement le fonctionnement des disques durs. Les particules métalliques microscopiques (un alliage de fer et de cobalt) qui composent une des couches du disque dur sont toujours magnétisées par un courant électrique transmis par la tête de lecture et d'écriture, puis transformées en petits aimants bipolaires. C'est l'orientation de cette polarité (nord-sud ou sud nord, dans le cas d'un enregistrement longitudinal) qui détermine si la tête de lecture doit lire zéro ou un.

Comme son nom le laisse deviner, l'enregistrement perpendiculaire se caractérise par une orientation de l'axe polaire des particules, qui n'est plus horizontal mais perpendiculaire au plateau du disque. Cette disposition atténue les risques d'interférence entre groupes de particules et facilite la captation, par la tête de lecture, des variations de champ magnétique. Résultat : la taille des particules peut être réduite de moitié ; 120 nanomètres de long sur 25 de large contre 250 nanomètres de long sur 30 de large aujourd'hui.

Une technologie intermédiaire

On estime que cette méthode d'enregistrement perpendiculaire, qui atteindra ses limites vers 2010, permettra de fabriquer des disques durs pour ordinateur de bureau d'une capacité de 1 téraoctet (1 To, soit 1000 Go) dès l'an prochain. À l'horizon 2010, on devrait même atteindre les 5 To. Les appareils mobiles quant à eux devraient intégrer, dès l'an prochain, des disques durs de 1,8 pouce d'une capacité de 160 Go.

Pour les fabricants de disques durs, confrontés à la concurrence des mémoires flash, il faut repousser toujours plus les capacités de stockage. Deux artifices notamment permettraient d'exploiter la technologie PMR de façon optimale : modifier la forme des particules magnétisées, ou encore chauffer le plateau du disque à l'aide d'un laser au moment de l'écriture, pour une plus grande précision.

Mais ce ne sont là que des technologies intermédiaires. À plus long terme, il faudra repousser d'autres limites. Tant en matière de vitesse d'accès aux données que de réduction de la consommation d'énergie.

Source: News.

"Poker" et "météo" en tête des requêtes sur Lycos et AOL



Le mot le plus recherché sur Lycos durant cette année est déjà connu, puisqu'il s'agit de "poker". La requête, qui était en 10ème position l'année dernière passe ainsi devant Pamela Anderson (4ème), MySpace (2ème) ou encore Britney Spears (10ème). Chez AOL, c'est le temps qu'il fera qui a le plus intéressé les internautes en 2006, devant la requête "dictionnaire" et "chien".

Un moteur de recherche de musiques à reconnaissance vocale



Le site Nayio propose aux internautes de rechercher leurs chansons en chantant : sur un simple fredonnement, le site se dit capable de retrouver dans la base de données musicale de Napster la chanson correspondante. Les créateurs du concept précisent tout de même que la pertinence des résultats est améliorée par la justesse de la voix du chercheur. Nayio Media développe par ailleurs, sur la base de cette technologie d'identification vocale, toute une série d'outils, dont un permet de mesurer la justesse d'un chant.

Source: Jounal-Du-Net.

France Télécom confirme son plan de suppressions de postes


L'opérateur français a confirmé son objectif de 22.000 suppressions de postes pour 2006-2008, avec seulement 6.000 recrutements. Il espère ainsi réduire ses effectifs de 13 %, soit de 16.000 personnes. D'ores et déjà, 45 % de son plan sur 3 ans aurait été réalisé, en grande partie via des départs en pré-retraites. Pour le reste, France Télécom compte développer le travail en temps partiel, mais aussi encourager les créations d'entreprises et les passages vers la fonction publique. Des mesures que la direction devrait imposer, malgré l'opposition des syndicats.

Last.fm débarque en France

Les passionnés de musique à la recherche de nouveautés se fient bien souvent aux recommandations de leur disquaire pour les choisir. A l'heure où la musique se diffuse et se vend de plus en plus en ligne, aucun service de conseil équivalent n'existait jusque-là en France. Le lancement de Last.fm en version française aujourd'hui devrait réparer cette lacune.

Fondé en 2004, le site Last.fm regroupe déjà 15 millions d'utilisateurs dans le monde et enregistre environ 5 millions de visiteurs uniques sur son portail chaque mois, d'après son créateur Martin Stitskel. Au-delà des fonctionnalités habituelles des réseaux sociaux (ajouter des amis, remplir un profil et échanger des messages), Last.fm propose un service d'écoute musicale gratuit (extraits et morceaux complets) et se veut un véritable moteur de recommandation à destination des passionnés de musique. Grâce son service radio, les internautes peuvent en effet choisir d'écouter leurs groupes ou artistes favoris, mais aussi ceux proches de leur univers musical, le tout dans une qualité d'écoute équivalente de celle des CD (128 kps).

Pour y parvenir, Last.fm propose à ses membres de "tagguer" les morceaux en incluant les liens potentiels vers d'autres artistes. Les membres ont également la possibilité de créer des listes de lecture et de se lier avec d'autres membres aux goûts proches des leurs afin de découvrir leurs listes de lecture. Le lecteur Flash téléchargeable de Last.fm est en outre localisé, ce qui permet aux membres de recevoir des informations pertinentes en fonction de leur situation sur leurs groupes favoris : dates des concerts ou encore sorties des albums etc. De plus les créateurs ou labels qui le souhaitent peuvent créer leur propre espace afin de diffuser et de promouvoir leurs titres. Ils ont également la possibilité de proposer un lien vers leur espace de vente, et ce quel qu'il soit.

Alors qu'il n'existait jusque-là que deux versions du site, l'une en japonais et l'autre en anglais, Last.fm proposait déjà les biographies et extraits musicaux de nombreux artistes français et aurait, d'après le fondateur, un noyau de fans importants en France. Avec la traduction du site, Last.fm, qui emploie deux français sur 27 employés, veut passer à la vitesse supérieure : "La première étape est de traduire le site pour montrer notre volonté de communiquer avec les labels et artistes français. Nous les inviterons ensuite à ajouter leurs morceaux et événements sur le site", explique Martin Stitskel.

La société lance simultanément des versions en allemand, italien, russe, portugais, espagnol, coréen et mandarin. Ces versions traduites seront pour le moment pilotées depuis Londres, où se situe le siège de l'entreprise. D'ici à trois ans environ, le fondateur envisage d'implanter des bureaux dans les pays où Last.fm sera disponible.

Pour populariser l'usage de sa plate-forme, Last.fm ne compte que sur le bouche-à-oreille, le meilleur moyen, selon Martin Stitskel, d'attirer de véritables passionnés de musique qui sauront enrichir correctement la base de recommandations.

Tout n'est pas gratuit sur Last.fm : un abonnement premium permet ainsi d'accéder à des fonctions plus complexes. La majeure partie des revenus de la société provient cependant de la vente d'espaces publicitaires ainsi que des accords commerciaux passés avec des éditeurs, le cybermarchand Amazon, et des marchands de tickets de concerts. Un modèle économique qui a su convaincre les investisseurs puisque la start-up a bénéficié en mai d'une première levée de fonds (sans doute à l'origine de cette internationalisation) auprès d'Index Ventures, pour un montant non révélé.

lundi 18 décembre 2006

Les français, plus gros acheteurs sur Internet en Europe ?

Une étude publiée récemment par ComScore tend à montrer que la France est le premier pays européen à acheter ses produits sur Internet. Une étude qui montre que la fameuse phobie de l’achat en ligne et du numéro de carte bleue perdu sur la toile tend à se dissiper dans l’hexagone.

90% d’achats en plus

Alors que la période de Noël se fait de plus en plus présente, ComScore publie son rapport sur les achats en ligne en Europe. Premier constat, les européens de manière générale achètent de plus en plus sur Internet, notamment, et de manière logique, lorsque la période des fêtes approche. Parmi tous les pays européens, la France se classe en tête des achats sur Internet, devant l’Allemagne et le Royaume Uni.En France, la progression est énorme puisque les internautes y ont effectué 90% d’achats en plus que l’année dernière.

Plus de diversité en France ?

Les plus prisés de ces sites sont ceux du groupes PPR (comprenant La Redoute, mais aussi la FNAC, Surcouf ou Conforama entre autres) à 28%, viennent ensuite Cdiscount.com (12%), Amazon (8%), les 3 Suisses (5%), Apple Computer (5%) et Alapage.com (4%). À noter cependant que les sites du groupe Amazon sont les plus prisés au Royaume-Uni et en Allemagne alors qu’ils n’ont que la troisième place en France. On retrouve d’ailleurs dans ce tableau français beaucoup de sites français, et moins de franchises internationales que pour les autres pays européens, montrant ainsi que la France met également de plus en plus en avant l’achat en ligne.

Source: Info-Du-Net.

Nayio, site chercheur de musique sur Napster


Le site Nayio n’est pas vraiment ce qu’on peut considérer comme un moteur de recherche. Du moins pas comme un moteur de recherche traditionnel tel qu’on les connaît. Bien que sa principale fonction soit la recherche de musique, et plus précisément la recherche de musique sur la plateforme de téléchargement Napster, il fonctionne différemment des autres moteurs. En effet, il ne se base pas sur des mots-clés pour rechercher, mais sur un air que l’utilisateur devra lui fredonner ! Chanter c’est trouver !

Lancé en partenariat avec le site Napster, Nayio.com a donc la vocation de retrouver sur la plateforme de téléchargement une musique que l’internaute lui aura chanté juste avant. Le principe original de recherche non plus par mot-clé mais par mélodie permettra donc de retrouver encore plus facilement une chanson dont on n’a pas le nom en tête parmi les trois millions de titres disponibles dans le catalogue du site.

Ce n’est pas la première fois qu’un site propose à l’internaute de retrouver le titre d’une chanson en partant simplement du rythme ou de la mélodie. Mais cette fois-ci, Nayio proposera donc d’écouter un extrait de la musique en question et, si l’internaute le désire, d’acheter celle-ci sur Napster.

   * Accéder au moteur de recherche de Nayio.com


Source: Info-Du-Net.

Quand le jeu vidéo devient outil de travail

Les ingrédients présents dans les jeux vidéo grand public se déclinent dans des "jeux sérieux". Utilisés par les entreprises, ils permettent de former salariés ou clients sur un mode ludique. Une pratique qui en est à ses balbutiements.



Où en est l'industrie des "serious games", ces jeux professionnels permettant aux entreprises de former autrement leurs salariés ? La deuxième édition du salon éponyme dédié, organisé le 4 décembre dernier à Lyon, a permis de faire un état des lieux sur ce marché encore embryonnaire.
Constat évident: cette activité souffre encore d'une frilosité des entreprises. Si elles témoignent d'un intérêt grandissant pour la formation à l'aide des jeux vidéo, elles ont du mal à assumer le volet ludique de l'exercice. Les éditeurs s'emploient donc à théoriser sur les leviers pédagogiques du jeu afin de rassurer leurs clients. Tous les ingrédients (règles, organisation, progression, motivation) d'un bon jeu vidéo, assurent-ils, sont susceptibles de coller à une approche pédagogique.

Un bel avenir grâce à la réduction des coûts en 3D

Plusieurs facteurs participent au développement du phénomène du "serious game", à commencer par les réductions des coûts de développement de la 3D et la normalisation des moteurs. Virtools, un moteur 3D largement utilisé dans les jeux vidéo, a ainsi été racheté il y a 18 mois par Dassault Systemes, spécialiste mondial de la modélisation des cycles de développement des produits des entreprises. «Notre volonté est de généraliser les usages de la 3D dans les entreprises avec notamment des applications orientée sur la formation», n'a pas manqué de souligner Bertrand Duplat, le fondateur de Virtools lors de son intervention sur le salon.

Une diversification pour les éditeurs grand public

Parmi les acteurs du "serious game", on trouve des studios de production de jeux vidéo grand public qui voient là l'occasion de se diversifier en s'adressant aux entreprises. Voire pour certains de se donner un second souffle, au sein d'un marché du jeu vidéo "classique" de plus en plus concurrentiel. Chez Lexis Numérique par exemple, l'activité "serious game" se développe particulièrement avec les laboratoires pharmaceutiques. Une simulation d'endoscopie digestive a ainsi été conçue pour Astra Zeneca. Les visiteurs médicaux de ce laboratoire - qui commercialise des produits pour les endoscopies - proposent donc aux médecins prescripteurs de s'exercer. De l'art de conjuguer pédagogie et approche commerciale. L'éditeur a aussi conçu des jeux dans d'autres secteurs économiques, par exemple pour Norauto et la Société Générale.

La 3D mais aussi l'intelligence artificielle

Mais le "serious game" ne se limite pas à la 3D. Certains éditeurs y intègrent un soupçon d'intelligence artificielle, comme Daesign. Après avoir abordé le marché du jeu vidéo grand public, il se concentre désormais sur des simulations managériales où les stagiaires interagissent avec des agents virtuels dans le cadre d'entretiens de recrutement, d'évaluation ou encore de négociations commerciales. BNP Paribas et SFR comptent parmi les clients de cet acteur d'un autre type, qui tranche avec l'univers des progiciels de "RH" (ressources humaines). Et qui redonne de l'élan à l'idée des "agents virtuels" guidant les visiteurs sur un site. Un concept qu'avaient tenté d'imposer des acteurs, à l'époque de la "première nouvelle économie", pour donner un coup de pouce aux sites web.

Egalement présent sur le salon, Virtual IT vient de livrer à la SNCF une simulation dédiée aux contrôleurs afin de les sensibiliser à la conduite à tenir en cas de fumée suspecte dans un TGV. A charge pour ces derniers de faire les bons gestes et de trouver les bons mots pour rassurer les voyageurs. Une approche pédagogique encore à l'étude, mais qui apparaît moins onéreuse que la vidéo interactive utilisée par la direction de la formation de la SNCF pour mettre en situation ses contrôleurs. Elle a aussi l'intérêt de renforcer l'adoption des nouvelles technologies par ces personnels, de plus en plus équipés en solutions d'informatique mobile pour assurer la gestion commerciale dans les trains.

Source: News.

Télécoms mobiles: le Japon lance un satellite de tests à antennes géantes


Le Japon a lancé lundi avec sa fusée H2A un satellite expérimental à antennes géantes, destiné à valider des technologies de télécommunications multimédia sans relais terrestre, directement avec des terminaux mobiles de la taille de téléphones portables.

Le tir, initialement programmé samedi mais reporté à cause du mauvais temps, a eu lieu à 15H32 (06H32 GMT) depuis la base de Tanegashima (sud).

"Toutes les étapes se sont déroulées comme prévu", a indiqué l'Agence spatiale japonaise (Jaxa).

La fusée H2A-11 a largué le satellite ETS-VIII, baptisé "Kiku 8", d'une masse de 5,8 tonnes au lancement, environ 27 minutes après le décollage.

Le satellite sera utilisé pour des expériences de télécommunications mobiles sans relais terrestre, "une fonction qui devrait s'avérer très utile dans nos vies quotidiennes, par exemple dans des zones montagneuses et en mer où les relais terrestres ne sont pas disponibles", ou encore en cas de catastrophe naturelle, a expliqué la Jaxa dans un communiqué.

Ce satellite, qui mesure 40 mètres de long sur 40 mètres de large tout déployé, évoluera en position géostationnaire (36.000 kilomètres de la Terre) à 146 degrés est.

Une fois stabilisé en orbite, ses panneaux solaires et ses antennes se déploieront.

L'ouverture dans l'espace de ces "paraboles" d'émission et de réception, de la taille d'un court de tennis et constituées chacune de 14 modules hexagonaux interconnectés, constitue, selon la Jaxa, l'une des phases les plus délicates de la mission. Elle aura lieu le 25 décembre, et le satellite devrait entrer en exploitation le lendemain.

Un essai réussi avait eu lieu à la mi-octobre avec une maquette d'antennes, nommée LDREX-2 et lancée par la fusée européenne Ariane 5-ECA.

Si tout se déroule comme prévu, "Kiku 8" sera ensuite en mesure de communiquer directement à haut-débit avec des terminaux portables en mouvement au sol, sans relais terrestres, pour expérimenter divers systèmes.

La Jaxa a notamment développé un dispositif qui permet par exemple à un sauveteur de se rendre sur les lieux d'un séisme, de filmer grâce à une mini-caméra montée sur son casque et de transmettre directement grâce à un sac à dos émetteur, via le satellite, les images géolocalisées à un centre de secours.

L'agence a aussi conçu un terminal multimédia de la taille d'un assistant numérique personnel également capable de communiquer directement avec le satellite.

Cet appareil, développé sur la base de "l'Ubiquitous communicator" du célèbre professeur Ken Sakamura, permettra d'établir des communications "voix et données" dans des zones non couvertes par des réseaux cellulaires, avec de nombreuses fonction avancées.

"Kiku-8" est le 8e satellite d'essai de la JAXA.

Ce tir constitue la quatrième mission réussie de la H2A cette année.

La H2A, mise en service en août 2001, avait subi en novembre 2003 un cuisant échec qui avait forcé l'agence à suspendre ses missions pendant plus de deux ans.

La fabrication, la gestion et la commercialisation des services de ce lanceur seront privatisées à partir d'avril 2007 et confiées au groupe Mitsubishi Heavy Industries (MHI), qui devra notamment étendre au secteur privé les missions de la fusée et de sa version ultérieure (H2B à partir de 2008).

La H2A n'a jusqu'à présent lancé que des satellites pour le compte du gouvernement ou d'autres institutions publiques nippones.

MHI espère réduire les prix des lancements et améliorer les performances de la fusée pour la rendre compétitive notamment face aux lanceurs européen Ariane et américain Delta.

Source: News.

Verizon s'attaque aux Centrex IP français

La filiale entreprise du géant des télécoms s'attaque au marché hexagonal de la téléphonie Internet. Compatible SIP, Hosted IP Centrex joue la carte de la facilité d'administration.

Verizon n'est pas très connu en France. Pourtant, cet opérateur est le troisième au monde en termes de revenus, derrière NTT et SBC, depuis le rachat de MCI en 2005. Verizon Business, l'entité dédiée aux entreprises, s'aventure sur le marché français avec une offre d'IPBX hébergé, dénommée Hosted IP Centrex et dévoilée en mai dernier.

Le service permet de bénéficier d'appels gratuits et illimités entre tous les sites de l'entreprise cliente. Les appels hors réseau sont facturés en sus.

Une administration aisée

L'intérêt de cette offre Centrex réside principalement dans sa compatibilité avec le protocole SIP et dans sa facilité d'administration. La configuration des postes téléphoniques s'effectue via le Web. L'interface propose plusieurs niveaux d'administration. On peut définir un administrateur général, un autre pour chaque site, ainsi que des droits utilisateurs pour qu'ils puissent régler eux-mêmes certains paramètres, tel le renvoi d'appels.

La messagerie vocale est, elle aussi, accessible via le web, avec la possibilité de filtrer ses appels en fonction de son agenda Outlook, par numéro d'appel, etc. L'interface Web permet également le suivi de la qualité de service. Des sondes déployées sur les routeurs envoient une vingtaine de paramètres réseau toutes les cinq minutes. Des tests effectués selon le modèle MOS (Mean Opinion Score) indiquent la qualité de la communication, le taux d'appels aboutis et le temps d'établissement de la communication.

Source: 01net.

L'iPhone est enfin annoncé...



Trève de rumeurs, l'iPhone est enfin officiel ! Mais n'en déplaise aux aficionados de la marque à la pomme, ce n'est pas chez Apple qu'il fait son apparition... mais chez Linksys, sous la forme d'une gamme étendue de combinés sans fil VoIP (Voice Over IP). Les spéculations sont allées bon train tout le week-end sur le Web, alimentées par la promesse d'une annonce concernant l'iPhone aujourd'hui même.

L'iPhone sera donc estampillé Linksys, bien qu'Apple ait selon certains sites spécialisés tenté de déposer cette marque le 15 septembre dernier. La gamme « Linksys iPhone » se compose aujourd'hui de sept produits, qui sont déjà lancés ou devraient arriver sur le marché d'ici quelques semaines : combinés de voix sur IP, appareils compatibles Skype ou Yahoo Messenger, autonomes ou non, et téléphone « dual mode », fonctionnant en voix sur IP comme sur une ligne de téléphone traditionnelle, sont de la partie. Citons par exemple le WIP320 (photo ci-contre), un téléphone WiFi sans fil autonome intégrant un client Skype, à la façon du SPH101 déjà testé dans nos colonnes.

La présentation complète de la gamme iPhone est disponible via ce communiqué (en anglais). En faisant parler de cette sortie sans que l'on puisse même se douter de son identité, Linksys a magnifiquement mis en pratique les préceptes marketing d'Apple. La firme de Steve Jobs est en effet passée maître dans l'art de faire monter la pression autour d'hypothétiques annonces, soigneusement préparées par le biais de la rumeur. Au point d'être finalement prise à son propre jeu ?

Source: Clubic.

Partenariat : Google et Orange!



L'opérateur télécoms français Orange et le moteur de recherche américain Google discutent d'un projet de partenariat de plusieurs milliards de dollars pour un créer un téléphone mobile mieux adapté au web, selon l'édition électronique du quotidien britanique The Observer.

Les deux groupes envisagent un téléphone siglé Google, qui aurait un logiciel Google intégré permettant d'accélérer considérablement la vitesse de connexion à l'internet depuis un mobile et d'en améliorer la qualité, explique The Observer.

Des responsables d'Orange se sont rendus au siège de Google dans la Silicon Valley en Californie pour mener des discussions préliminaires sur ce projet commun, indique le journal.



"Les experts de Google font un travail extraordinanire de compression des données pour que l'utilisateur de téléphone mobile ait une connexion plus aisée", indique une source proche du dossier cité par le journal.

Google cherche à se développer sur le marché de la téléphonie mobile. Le groupe participe notamment à la création d'une version mobile de YouTube, un site d'échange de vidéos sur internet à grand succès.

Orange, contrôlé par France Telecom, est le deuxième opérateur télécoms européen.

Source: News.

vendredi 15 décembre 2006

La redevance sur la copie privée reportée

osé Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a donc tranché, jeudi 14 décembre : l'adoption de la réforme sur la rémunération de la copie privée – qui était prévue pour fin décembre – est reportée sine die. Les redevances sur les disques et autres supports vierges ont donc encore de beaux jours devant elles, et vont encore profiter quelque temps aux artistes qui les perçoivent en grande partie. De son côté, l'industrie du logiciel et de l'électronique dénonce cet "abandon" déguisé de la réforme.

Ces derniers sont en effet convaincus que ce report annoncé par la Commission est en fait équivalent à "un abandon pur et simple", avis également partagé par plusieurs sources diplomatiques. Le commissaire européen au marché intérieur, Charlie McCreevy, en charge du dossier sur la réforme, s'est donc fait lâcher par M. Barroso, qui a tranché en faveur du monde de la culture, après les démonstrations des artistes et la mobilisation des Etats membres. Le commissaire au marché intérieur avançait notamment dans son argumentaire que ces redevances sont un obstacle au bon fonctionnement du marché commun. Il est évidemment soutenu dans son projet par les industriels, qui jugent la redevance aussi "injuste" qu'"obsolète". Ces derniers invoquent de nouvelles pistes, notamment celle des DRM (Digital Rights Management), une technologie qui vérifie les droits d'écoute ou de visionnage de chansons ou films récupérés sur Internet (de façon gratuite ou payante), et qui détermine le nombre de copies ou de transferts possibles de chaque morceau ou film.

"RESPONSABILITÉ DE LA FRANCE"

De son côté, l'Alliance pour la réforme des redevances sur la copie privée (CLRA) s'est déclarée "frustrée et profondément déçue" car, comme l'a déploré Mark MacGann, son porte-parole : "Cette réforme est morte désormais (...) et même si le projet est relancé, il ne sera jamais résolu." Pas véritablement favorable à cette réforme, l'Alliance s'était tout de même résignée à ne pas obtenir une véritable directive européenne plus contraignante. Ce camouflet ne va pas apaiser les esprits sur le sujet puisque le CLRA a d'ores et déjà prévenu que plusieurs grands groupes européens déposeraient "avant Noël" des plaintes formelles à la Commission contre certains Etats membres.

Cette Alliance, qui regroupe notamment Adobe, Apple, Canon, Dell, HP, IBM, Intel, JVC ou encore Microsoft, fait porter la responsabilité à la France, qui, par le biais d'une lettre du premier ministre, Dominique de Villepin, demandait le 5 décembre à M. Barroso de différer son adoption, cela afin de permettre "un réel débat" avec les autres Etats membres.

Dans son courrier au président de la Commission européenne, le premier ministre français rappelait que la rémunération sur laquelle porte le débat "représente pour les créateurs une source de revenus non négligeable qu'il importe de préserver", arguant de"l'émotion forte" que le projet suscite auprès de la communauté artistique. La France n'était toutefois pas seule à émettre des réserves puisque une réunion de travail entre représentants permanents à Bruxelles avait conduit douze délégations, en plus de la France, à demander "une plus large consultation".

La copie privée à usage familial est autorisée dans 20 des 25 Etats de l'Union européenne, qui versent en contrepartie une rémunération à l'auteur, provenant notamment de cette redevance sur les supports vierges d'enregistrement (CD, DVD, lecteurs MP3, etc.), mais aussi sur certains appareils électroniques (scanners, imprimantes, etc.). L'un des champions de la redevance en Europe est l'Allemagne, dont les taux sont les plus élevés. C'est notamment à cause de ces différences, mais aussi de l'apparente inefficacité et de l'absence de transparence des sociétés de gestion de droits d'auteurs, que M. McCreevy avait entrepris cette réforme.

Source: LeMonde.

Une étude prévoit la fin du boom des blogs en 2007

La floraison de blogs, ces pages personnelles et interactives sur internet, devrait connaître son apogée et atteindre son "pic" au premier semestre 2007, car leurs auteurs le plus souvent se lassent, prédit le cabinet Gartner, qui a repertorié 10 grandes tendances prévisibles dans les technologies de l'information.

"Vu la durée de vie moyenne d'un blogueur et la croissance actuelle des blogs, il existe déjà plus de 200 millions d'ex-blogueurs. Le pic du nombre de blogueurs atteindra environ 100 millions au cours de la première moitié de 2007", estime Gartner dans ses prévisions annuelles.

En effet, la plupart des gens qui avaient jamais rêvé de tenir un journal sur internet l'ont déjà fait, les fans continuent mais beaucoup se sont lassés et ont renoncé, explique Gartner.

Autre prévision, d'ici 2010, 60% de la population mondiale dotée d'un téléphone portable sera "traçable" via l'émergence d'un internet mobile, en raison des exigences accrues de sécurité nationale ainsi que d'incitations commerciales, qui feront oublier aux utilisateurs leurs réticences en ce qui concerne la protection de la vie privée.

Gartner estime aussi que le coût d'un nouvel ordinateur personnel baissera de 50% d'ici 2010.

Côté logiciels, selon lui le nouveau système d'exploitation Vista sera le "dernier grand lancement de Microsoft": selon Gartner, "l'ère des grands déploiements monolithiques de logiciels touche à sa fin" et cèdera la place à des produits modulables, adaptables progressivement, où Microsoft restera d'ailleurs un acteur "visible".

Gartner prévoit aussi qu'un seul grand fournisseur asiatique de services informatiques fera partie des 20 premiers mondiaux d'ici 2010, que d'ici 2009 la responsabilité sociale des entreprises sera pour les dirigeants plus importante que le respect des régulations financières et que 75% des entreprises seront victimes de virus ou autres attaques informatiques malveillantes.

Source: News

Etats-Unis: les jeunes vont passer 5 mois en 2007 devant l'internet et la télévision

Les jeunes Américains vont passer près de la moitié de l'année 2007 à surfer sur l'internet, à regarder la télévision ou à écouter leur lecteur de musique numérique, selon des statistiques du Bureau du recensement américain publiées vendredi.

Selon le 126e Recueil de statistiques du Census Bureau, les jeunes adultes et adolescents américains vont passer 3.518 heures, soit l'équivalent de cinq mois, devant l'écran de télévision, l'internet, à l'écoute de leur MP3 ou à lire des journaux.

Par média, cela représente 65 jours entiers devant la télévision, 41 jours à écouter la radio, plus d'une semaine devant l'internet. Ces activités représentent une dépense de quelque 936,75 dollars par personne pour 2007.

Parmi les adultes, 97 millions d'internautes sont allés consulter les actualités sur le web en 2005. 92 millions y ont fait des achats et 91 millions ont fait des réservations de voyages. Quelque 13 millions ont créé un blog.

La lecture classique, un livre entre les mains, continue de bien se porter, les Américains devant dépenser 55,5 milliards de dollars pour acheter 3,17 milliards d'ouvrages.

La compilation du Census Bureau rassemble par ailleurs des informations aussi diverses que le nombre de millionnaires aux Etats-Unis (3,5 millions en 2001, dernière année pour ce type de recensement), le nombre d'Américains qui ont fait du bénévolat (65 millions en 2005), le nombre d'espèces de crustacés en danger (19) et le nombre de briquets confisqués aux contrôles des aéroports (9,4 millions en 2005).

Source: News.

Le site marchand RueDuCommerce lance un espace de petites annonces gratuites

Le site marchand RueDuCommerce a annoncé jeudi le lancement d'un espace de petites annonces généralistes gratuites, présenté comme une première en France.

Les petites annonces peuvent porter notamment sur l'immobilier, l'emploi, les rencontres, les produits culturels et de high tech, l'habillement, le sport, les jouets et la décoration, a indiqué le groupe dans un communiqué.

"Ce service devrait participer à l'augmentation du trafic sur le site et permettre de générer des revenus publicitaires", espère Gauthier Picquart, PDG du groupe, soulignant que son site "est le premier en France à proposer une plate-forme de petites annonces généralistes totalement gratuites".

Les processeurs de demain dopés à l'arsenic

Selon les chercheurs du MIT, les transistors en silicium intégrés aux puces et mémoires arriveront en bout de course dans 10 ans. Ils étudient une technologie, l'InGaAs, à base de sels d'arsenic, capable de faire circuler 2,5 fois plus de courant sur un transistor.

Les ingénieurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) travaillent sur une technologie de transistors censée révolutionner ces composants qui se trouvent au coeur des puces et des mémoires. Ils ont présenté leurs travaux à la conférence IEEE International Electron Devices, le 11 décembre.

Les chercheurs estiment que les actuels transistors en silicium, essentiels pour de nombreux appareils comme les baladeurs iPod et téléphones mobiles, verront leur taille et niveau de performances stagner d'ici 10 ou 15 ans. Ils s'intéressent donc à de nouveaux matériaux composites qui devraient augmenter sensiblement la vitesse de conduction du silicium.

L'un d'eux est l'arseniure de gallium et indium (InGaAs), grâce auquel les électrons transitent beaucoup plus vite qu'avec le silicium. Les experts ont démontré récemment que l'inGaAs permet à un transistor (en 60 nanomètres) de transporter 2,5 fois plus de courant que les transistors dernier cri en silicium.

De quoi donner naissance à de plus petits équipements capables de traiter des informations plus rapidement. « Avec son ordinateur portable, son iPod, sa voiture et son téléphone, chacun de nous fait travailler plusieurs milliards de transistors chaque jour », explique Jesus del Alamo, professeur d'ingénierie électrique et d'informatique, membre des laboratoires MTL (Microsystems Technology Laboratories, du MIT).

Un prototype InGaAs d'ici deux ans

« Nous étudions de nouveaux matériaux semi-conducteurs pour les transistors dont les performances continueront d'être améliorées, alors que les appareils les intégrant diminuent en taille », ajoute-t-il.

Avec les technologies de transistors, les chercheurs se heurtent toutefois à des contraintes. L'InGaAs se montre ainsi plus fragile que le silicium, ce qui pourrait compliquer la production en masse. Malgré cela, Jesus del Alamo prévoit de développer un prototype basé sur l'InGaAs d'ici à deux ans.

Les chercheurs du laboratoire comptent un appui de taille avec Intel, l'un de leurs sponsors. « Le transistor ... présenté par l'équipe du professeur del Alamo a donné d'excellents résultats avec une tension électrique faible (0,5 volt) et constitue une étape importante dans ce type de recherche », s'est enthousiasmé Robert Chau, directeur de la recherche sur les transistors et nanotechnologies chez Intel.

Source: News.

jeudi 14 décembre 2006

Nouvelles technologies et internet transforment les rédactions

Les nouvelles technologies et l'évolution des moyens de communication transforment l'organisation des rédactions, composées de journalistes de plus en plus polyvalents, chargés de fournir des contenus pour le papier, le web, voire la radio et la télévision.

Mardi, la direction du Parisien/Aujourd'hui a annoncé son intention de réorganiser sa rédaction, qui mettrait en péril, selon les syndicats, la fonction de secrétaire de rédaction.

Les chefs de service seraient chargés d'effectuer à leur place les tâches de relecture, de correction et de mise en page des articles, grâce à un nouvel outil informatique.

Libération, en proie à de graves difficultés financières, devrait également dans les mois qui viennent mettre en place un nouveau système informatique, permettant de réduire une vingtaine de postes, notamment au secrétariat de rédaction.

Depuis quelques années, de nouveaux logiciels sont venus simplifier le processus de mise en page des journaux.

Le journaliste n'écrit plus son article sur une page blanche d'ordinateur, mais peut le saisir directement dans la maquette du journal, en formatant le titre, les illustrations, les encadrés...

Déjà, dans les années 70-80, l'émergence de l'informatique avait bouleversé la profession et conduit à la disparition de certains métiers, liés notamment à l'impression.

Mais cette nouvelle évolution "touche au coeur du métier de journaliste et de ce qui fait sa crédibilité", estime Alain Girard, secrétaire général du SNJ, premier syndicat de la profession.

"Le journalisme repose véritablement sur deux têtes: le rédacteur, qui cherche l'info et la traite, et le secrétaire de rédaction, qui a un regard extérieur, qui peut évaluer l'information, la hiérarchiser et la mettre en scène", ajoute-t-il.

Confrontée à une baisse de son lectorat, la presse écrite cherche en premier lieu à réduire les coûts de production.

Mais les nouveaux systèmes informatiques permettent aussi de diversifier les modes de diffusion. Le journaliste devient un fournisseur de contenus, destinés tant à être publiés dans le journal du lendemain qu'à être diffusés immédiatement sur internet ou envoyés sur des téléphones portables.

A l'étranger, le Financial Times, a annoncé cet été la fusion de ses rédactions papier et internet. Les journalistes devront à la fois écrire, relire et coordonner la production, à la fois pour le papier et le web, entraînant la suppression de 10% de l'effectif éditorial.

Le Daily Telegraph, premier quotidien de qualité britannique, a lui aussi récemment décidé de créer une rédaction multimédias: les journalistes devront rédiger des articles, mais aussi des enregistrements vidéo et audio, et ce 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Les journalistes "ne peuvent plus se contenter d'être des journalistes de magazines", juge Arnaud Lagardère dans un entretien au Point à paraître jeudi.

"Si je devais dessiner le groupe à dix ans, le grand changement serait probablement une organisation axée davantage sur les contenus éditoriaux que sur les grands supports: magazines, livres, radio", explique-t-il.

Les syndicats mettent en garde contre l'apparition de ces "journalistes à tout faire".

"Il faut que ça se fasse dans un cadre très précis de déontologie, de qualité de travail, de moyens". Face à internet et à la gratuité de l'information, "nous devons avoir comme préoccupation essentielle la crédibilité et la qualité des contenus", prévient le SNJ.

Source: News.

Microsoft et HP renforcent leur alliance pour conquérir les entreprises



Microsoft et Hewlett-Packard, leaders mondiaux respectivement des logiciels et des ordinateurs personnels, ont décidé de renforcer leur partenariat et d'investir ensemble 300 millions de dollars pour offrir davantage de produits conjoints aux entreprises dans le monde, indique un communiqué des deux groupes mercredi.

Partenaires depuis plus de vingt ans, les deux groupes prévoient d'investir au moins 300 millions sur trois ans pour des efforts conjoints de développement de solutions, de tests, de validation, de ventes communes et de marketing, ont-ils précisé.

HP est déjà le premier partenaire stratégique de Microsoft, les deux groupes ayant ensemble 20.000 clients conjoints, sur un marché qu'elles estiment à de 50 milliards, voire 100 milliards, de dollars dès 2007.

Les deux groupes veulent unir leurs efforts notamment pour offrir aux entreprises des services allant de la messagerie électronique et vocale à la vidéoconférence, ont-ils précisé lors d'un point de presse.

HP s'engage à ce que plus de 22.000 de ses salariés soient formés aux matériels dotés des solutions de Microsoft, et jusqu'à 30.000 ou plus dans les 3 ans. Microsoft de son côté reconnaît à HP la qualité de "premier intégrateur mondial des nouveaux produits" de Microsoft.

"Etendre notre alliance stratégique avec Microsoft renforce encore la stratégie de HP vers les entreprises d'offrir des produits qui améliorent la productivité des employés", a déclaré Ann Livermore, vice-présidente de HP, citée dans le communiqué.

"Avec le récent lancement de Vista (le nouveau système d'exploitation de Microsft, lancé fin novembre pour les entreprises, ndlr) et d'Office 2007, nous apportons sur le marché 30 nouveaux produits l'an prochain", a rappelé Kevin Turner, directeur général de Microsoft.

"Le marché des logiciels sous Windows atteindra 49 milliards de dollars en 2007 et en ajoutant les communications, les matériels informatiques et les services, il dépassera les 100 milliards", a souligné Microsoft.

Source: News.

IBM et Yahoo! alliés pour lancer un moteur de recherche intra-entreprises



Les groupes IBM et Yahoo! se sont alliés pour lancer un moteur de recherche gratuit destiné aux entreprises, pour faire des recherches internes sur leurs documents stockés sur intranet ou internet.

Cet outil, baptisé IBM OmniFind Yahoo! Edition, aide les entreprises à effectuer des recherches de leurs données, tant sur intranet que sur internet, et sera téléchargeable gratuitement "contrairement à d'autres outils qui coûtent des milliers de dollars", ont indiqué les deux groupes mercredi.

Yahoo! et IBM entrent ainsi en concurrence avec Google et d'autres sociétés spécialisées comme Autonomy Corp. ou Fast sur le marché émergent de la recherche de données internes pour les entreprises.

L'outil d'IBM et Yahoo! pourra gérer jusqu'à 500.000 documents par serveur, plus de 200 types de fichier et en plus de 30 langues. Il s'appuie sur le logiciel d'indexation libre Lucene, et comportera de nombreuses fonctions de recherche avancée. Les deux groupes s'engagent à fournir une assistance téléphonique mondiale.

Cet outil de recherche pourra aussi être intégré au moteur de recherche général de Yahoo!, qui espère ainsi accroître son utilisation dans les entreprises, pour rattraper son rival, le leader mondial Google.

Google propose lui un outil payant, qui coûte de 2.000 à 30.000 dollars (serveurs informatiques inclus) et qui lui aussi peut indexer jusqu'à 500.000 documents.

Source: News.

Les antibiotiques sous haute surveillance sur le net


La résistance des bactéries aux antibiotiques constitue une vraie menace pour la santé publique dans le monde. En France, l'Institut National de Veille Sanitaire vient de mettre en place un site d'information sur le sujet. Un nouvel outil pour inciter les médecins à optimiser leurs prescriptions. Interview.

À l'aube des années 2000, l'Organisation Mondiale de la Santé publiait un rapport alarmant dans lequel elle pointait l'inefficacité grandissante des médicaments antimicrobiens, soulignant du même coup le risque accrus de décès.

En France, le phénomène de pharmacorésistance est important, en corrélation avec une consommation particulièrement élevée des antibiotiques. Une étude réalisée en 2003 par l'ESAC, réseau de surveillance belge, pointait les Français dans le tiercé de tête des consommateurs, entre la Grèce et le Luxembourg.

Depuis l'hiver 2002, la consommation enregistre un certain ralentissement, encouragée par les campagnes du ministère de la Santé. Le lancement d'un site de surveillance des antibiotiques par l'INVS s'inscrit dans cette politique. Explications de Bruno Coignard, médecin épidémiologiste et coordinateur du projet.

News.fr : À qui proposez-vous cet outil de surveillance ?
Bruno Coignard - Le site s'adresse en priorité aux médecins prescripteurs d'antibiotiques ainsi qu'aux décideurs en matière de politique de lutte contre la résistance aux antibiotiques. De l'échelon local, dans chaque établissement de santé par exemple, à l'échelon national, au ministère de la Santé. Il fournit à chacun des données actualisées pour mesurer l'ampleur de la résistance des antibiotiques en France et son évolution. Le site étant public, le particulier peut aussi le consulter. Un glossaire est d'ailleurs proposé pour l'aider à comprendre les termes techniques.

Votre initiative est-elle sans précédent ?
Cette initiative est originale, car elle collige pour la première fois, en un endroit unique, des données de surveillance de la résistance des antibiotiques, issues de plusieurs réseaux et partenaires de l'INVS. L'Institut répond ainsi à ses missions de coordination et de mise à disposition de données de santé utiles pour orienter les actions de prévention.

Il y avait urgence à réagir ?
Oui, car le nombre d'antibiotiques à notre disposition est limité et il faut donc les préserver. Le problème de la résistance des antibiotiques n'est toutefois pas nouveau. La mise en ligne de ces données ne fait qu'accompagner de nombreuses initiatives, développées depuis plusieurs années, autour du plan national pour préserver l'efficacité des antibiotiques. Les réseaux de surveillance permettent de mesurer régulièrement cette efficacité et d'adapter les recommandations de traitement.

À quel rythme les données recueillies seront-elles mises à jour ?
Le site sera mis à jour chaque année. Nos réseaux de surveillance produisent des données annuelles et nous actualiserons donc ce site au même rythme. Les évolutions annuelles des taux de résistance seront soulignées mais difficiles à prévoir pour le moment. Dans sa phase de lancement, le site traite une quinzaine de bactéries et levures ; d'autres espèces pourront être ajoutées par la suite.

Votre site est focalisé sur les antibiotiques en France ; l'outil n'est pas utile hors de nos frontières ?
Notre dossier est effectivement destiné en priorité à un public français. Mais les réseaux de surveillance à l'origine des données présentées travaillent aussi étroitement avec nos voisins européens. Chaque année, l'INVS transmet au réseau European Antimicrobial Resistance Surveillance Scheme des données sur la résistance aux antibiotiques de plusieurs bactéries. Ces données sont accessibles sur le site EARSS et permettent de comparer la situation de la France à celle de ses voisins.

Source: News.

François Bayrou et Nicolas Sarkozy tentent de faire passer leur message au Web 3


Les interventions des deux candidats ont été diversement appréciées par une audience venue surtout pour débattre du futur de l'Internet.

Le plan de communication était presque parfait. Sur le papier, difficile d'imaginer plus tendance en ce début de web-campagne présidentielle qu'un candidat s'exprimant devant un parterre de blogueurs, d'investisseurs et d'entrepreneurs du Net. Un millier d'entre eux étaient présents à Paris les 11 et 12 décembre derniers à l'occasion de la Conférence Le Web 3.

Encouragé par la venue inattendue de l'ancien Premier ministre israélien, Shimon Peres, le principal organisateur de cette manifestation, Loïc Le Meur, avait décidé de lancer une invitation de dernière minute à trois candidats à l'élection présidentielle. Deux d'entre eux, François Bayrou et Nicolas Sarkozy, ont répondu à l'appel. Mais leurs interventions, et le buzz suscité sur le Web, ont connu des fortunes diverses.

Pour commencer, devant un public essentiellement anglophone, le leader centriste a repris sa marotte actuelle, à savoir son combat contre « les puissances économiques et médiatiques ». Dans ce contexte, « La blogosphère, c'est important pour un candidat à la présidentielle qui n'est pas soutenu par les médias traditionnels puissants », a-t-il expliqué. Il a salué la blogosphère, comme « une communauté de citoyens » et un « instrument de pluralisme ». « Avec Internet, ce sont les citoyens qui cessent d'être passifs pour devenir actifs. On devient acteur du monde de l'information et, au-delà, un acteur de sa propre vie ».

Pour François Bayrou, qui s'est dit « frappé par l'univers des logiciels libres et des wiki, (...) l'humanité est en train de découvrir une logique nouvelle de développement, par le partage, la liberté et la connaissance ». Rien de moins. Un discours fait de considérations générales mais qui démontrait un intérêt certain pour le sujet.

Des réactions violentes dans la blogosphère

Faisant traduire ses propos en anglais, ou s'exprimant lui-même dans la langue de Shakespeare, le leader centriste a ensuite répondu aux questions de la salle. Ce faisant, il n'a pas trop heurté la susceptibilité d'une assistance qui avait déboursé en moyenne 500 euros pour venir débattre du futur de l'Internet. « Son apparition était inattendue, et même s'il n'avait pas forcément grand-chose à faire ici, il ne semblait pas trop se prendre au sérieux », note un blogueur anglophone.

Changement de ton l'après-midi avec l'arrivée toujours aussi impromptue du président de l'UMP, Nicolas Sarkozy. En une quinzaine de minutes, le candidat s'est livré en français et sans traduction à un tour d'horizon très didactique de la situation de l'Internet en France, devant une salle qui ne l'attendait pas forcément. Et après avoir expliqué qu'il « avait conscience que le débat démocratique est profondément et durablement modifié par l'arrivée de l'Internet », Nicolas Sarkozy s'est éclipsé sans répondre aux questions du public.

Très irrités, certains blogueurs s'expriment aujourd'hui avec une violence rare sur le sujet et estiment que la conférence Le Web 3 a été détournée de sa vocation première au profit de minimeetings électoraux ni faits ni à faire. Et diffusent en ligne des photos peu flatteuses pour la popularité du candidat. Nicolas Sarkozy avait déjà vu sa déclaration de candidature officielle dévoilée en ligne, un jour avant la date prévue. Il avait dû ensuite faire « bidouiller » à la hâte un site de campagne digne de ce nom. Il semble maintenant qu'entre les blogueurs, les internautes et lui, la fracture numérique - au-delà des belles déclarations d'intention et des podcasts vidéo avec une certain Loïc Le Meur -, soit plus importante qu'il n'y paraît.

Source: 01net.

Un modèle économique autour des outils Wiki

Le fondateur de Wikipédia propose gratuitement outils de développement et hébergement aux créateurs de sites. Ils gardent les revenus publicitaires mais doivent placer un lien vers le site de Wikia.

Jimmy Wales a lancé le projet d'encyclopédie gratuite et collaborative Wikipédia en 2000 (avec une version française en 2001). Et crée la société Wikia censée faire du business avec les outils informatiques de Wikipédia, le logiciel MediaWiki, en 2004. Cette semaine, il annonce un modèle économique permettant à Wikia et aux utilisateurs de MediaWiki, de faire des profits.

La société lance ainsi le service OpenServing, un système de partenariat qui s'adresse à tous les créateurs de sites collaboratifs. Cela consiste en la mise à disposition gratuite des outils logiciels (une version simplifié de MediaWiki), de l'hébergement des sites collaboratifs et de la bande passante.

Bâtir un réel partenariat économique

En outre, ces mêmes sites construits avec MediaWiki pourront garder l'intégralité des revenus publicitaires qu'ils généreront. Pas de partage de revenus, comme cela se pratique généralement sur Internet. Ils ne reversent rien à Wikia. Il y a une contrepartie, celle de placer un lien qui pointe vers le site Internet de Wikia. Celui-ci étant financé par la publicité, c'est un moyen de générer de l'audience et, donc, d'augmenter ses recettes publicitaires.

Wikia est l'une des rares sociétés proposant gratuitement hébergement et outils de développement de sites Wiki tout en tentant de bâtir un réel partenariat économique. Beaucoup d'autres existent mais se financent simplement avec des liens sponsorisés issus de Google Ads, voire ne le sont pas du tout. Du coup, les services et les capacités de stockage sont parfois limités. D'autres, plus structurés, proposent des formules d'abonnement. On en trouve à 5 dollars par mois, mais ils peuvent dépasser les 50 dollars.

Source: 01net.

La VOD génèrera 339 millions d'euros en 2011


La vidéo à la demande décolle enfin! Alors que seuls 18% des Français connaissaient en août le terme VOD, le marché commence enfin à prendre son rythme de croisière. Selon une étude NPA Conseil, il devrait totaliser 16.9 millions d'euros en 2006 et près de 339 millions en 2011.



A cette date, la VOD via la télévision et l'ADSL devrait représenter 334.4 millions d'euros, et celle sur ordinateur 4.35 millions d'euros.



Cette démocratisation du service est due à la multiplication des plates-formes de vidéo à la demande par les opérateurs, en partenariat avec des distributeurs. En effet, sur près de 25 plates-formes existantes, la moitié environ est issue de l'univers Internet/télécoms.



Autre facteur de cet engouement : les catalogues, grâce à des accords entre les FAI et des majors comme Warner ou des studios de télévision, commencent à s'étoffer et à intégrer de plus en plus de nouveautés, de documentaires et de séries.



Reste désormais à réduire le délai de diffusion d'un film sur VOD. Actuellement fixé à 33 semaines, les acteurs du marché souhaitent qu'il soit ramené à 6 mois, soit le délai imparti à une sortie en DVD.

Source: L'atelier.

Le e-commerce s'emballe à Noël


Le Père Noël se serait-il mis à Internet? Selon la dernière étude ComScore Networks sur les habitudes des cyber-acheteurs allemands, anglais et français, les achats en ligne en France sur la période du 27 novembre au 3 décembre ont augmenté de 79% par rapport à la période du 28 août au 29 octobre.



Nos voisins européens se montrent tout aussi attirés par cette nouvelle façon de faire ses emplettes. En Grande-Bretagne, la fréquentation de sites marchands sécurisés a totalisé une hausse de 69%, contre 72% en Allemagne.



Quels sont les sites plébiscités par les Français? Selon ComScore, ce sont les sites du groupe PPR (Pinault Printemps Redoute) qui caracolent en tête, avec 27% des visites, suivi par le site Cdiscount.com qui totalise 12% et Amazon.com avec 9%. eBay, site d'enchères qui permet aux particuliers de mettre en vente toutes sortes d'objets, n'a pas été inclus dans l'étude.



Malgré cette cyber-affluence, les magasins ne semblent pas près de désemplir...

Source: L'atelier.

mercredi 13 décembre 2006

La musique classique s'exile sur le Net


Certains petits labels et distributeurs de musique classique enregistrée y réfléchissaient depuis quelques mois. Aujourd'hui, ce sont les majors qui font savoir - et en y mettant les moyens - qu'elles cherchent à attraper le client au moyen d'Internet. Il y a d'abord l'ouverture par une grande enseigne, en l'occurrence Virgin-Mega, de la première plate-forme de téléchargement payant uniquement consacrée à la musique classique. Mais il y a surtout la décision prise par Universal Music de vendre au public des enregistrements inédits, disponibles exclusivement en téléchargement. Bref c'est une petite révolution pour un genre musical qui, jusqu'ici, semblait se tenir à distance d'Internet, contrairement au rock par exemple.

Ainsi la prestigieuse maison Deutsche Grammophon (Universal) propose une série d'enregistrements de concerts disponibles uniquement en téléchargement et vient d'annoncer la sortie en ligne, le 18 décembre, de la version espagnole de l'album consacré à Luis Mariano par le ténor Roberto Alagna dont le CD ne paraîtra qu'en Espagne.

Cette décision paraissait inéluctable en raison des baisses dramatiques des chiffres de ventes de disques, des difficultés et des coûts de production et de distribution : les rayons français de disques classiques réduisent de plus en plus leurs surfaces, tandis qu'aux Etats-Unis une chaîne comme Tower Records ferme ses portes (Le Monde du 2 décembre).

Le label à prix économique Naxos avait mis en ligne, voilà plusieurs mois, l'intégralité de ses nombreux titres. Mais c'était en "streaming", c'est-à-dire en consultation non téléchargeable, contre le paiement d'une somme forfaitaire annuelle de quelque vingt dollars, et dans un son compressé de qualité très médiocre. Aujourd'hui, Naxos passe à la vitesse supérieure en proposant au téléchargement son catalogue sur les plates-formes de téléchargement commerciales extérieures.

Lundi 11 décembre, quatre représentants ou associés du groupe Universal participaient à une conférence de presse interactive, ouverte à tous - en d'autres termes un "chat". Il y avait le chef d'orchestre Riccardo Chailly, qui est le premier, pour la maison Decca, à publier exclusivement sur le Net un enregistrement (Schumann avec la pianiste Martha Argerich) à la tête de l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig ; Andreas Schulz, directeur de cet orchestre ; Bogdan Roscic, directeur général de Decca ; Jonathan Gruber, responsable chargé de la mise en route du catalogue d'Universal sur Internet.

Ce "chat" illustrait la prudence des majors : les questions les plus épineuses étaient évitées. Ainsi Riccardo Chailly s'est réjoui mais sans préciser l'essentiel, à savoir les oeuvres qu'il allait enregistrer pour le disque et celles qu'il réservait à Internet. "Pendant presque vingt ans, j'ai enregistré en exclusivité pour Decca et, sans exception, en studio, explique M. Chailly. Mais ce nouveau poste au Gewandhaus me donne la possibilité d'expérimenter cette technique nouvelle, grâce à la merveilleuse équipe de Decca."

Ne précisant pas davantage les parts des futurs enregistrements sur disque et sur Internet, Bogdan Roscic emboîte le pas : "Cette série est simplement un moyen supplémentaire de collaborer avec de grands orchestres et chefs d'orchestre." Le clou des bons sentiments a été enfoncé à propos d'une question consacrée à la rentabilité de ce mode de diffusion de la musique : "Nous ne nous focalisons pas sur les profits mais cherchons à offrir une manière complètement nouvelle de rendre la musique disponible."

A la vérité, ces mêmes majors ont mis à la porte quantités d'artistes qui n'étaient pas ou plus rentables, quand bien même ils avaient fait les beaux jours de leurs catalogues. Le chef d'orchestre Lorin Maazel en est un exemple. Deutsche Grammophon sait que des disques de lui ne seraient pas rentables. Mais cette société peut en revanche proposer sans risque sur le Net certains de ses concerts à la tête du New York Philharmonic : suppression des frais de fabrication ou de diffusion, minimum de retouches et mise en ligne dans les dix jours suivant l'enregistrement.

Mais quid des négociations avec les musiciens d'orchestre, chefs et solistes, que l'on imagine ardues ? Les intervenants ont rappelé benoîtement que ceux-ci avaient "réagi avec enthousiasme". Reste la question de la qualité du son. "La qualité des téléchargements sur la plupart des plates-formes est à présent très proche de celle des CD. Dans certains cas le son est aussi bon et nous serons bientôt capables d'offrir un son en ligne meilleur que celui du CD", a déclaré Jonathan Gruber. Quant aux pochettes, auxquelles sont attachés nombre de mélomanes, les livrets seront fournis, contre l'achat du CD complet, sous format pdf.

Yves Riésel, patron d'Abeille musique, qui distribue nombre de labels indépendants en France, a quintuplé son chiffre d'affaires avec les intégrales Bach et Mozart au prix imbattable de 99 euros. Il observe avec pessimisme l'arrivée des majors dans la mise en ligne de leurs catalogues. " Cela fait presque trois ans que je me creuse la tête pour savoir ce que vont devenir mon métier et mon activité. Une chose est certaine : même si le numérique ne décolle pas, le disque physique va continuer de dégringoler. Les perspectives ouvertes sont passionnantes mais les labels indépendants restent en ordre dispersé, leur stabilité juridique est mauvaise. Le passage au numérique profite mécaniquement aux majors car elles disposent de fonds énormes et des avocats, des stratèges."

L'avenir proche dira si cette forêt des possibles deviendra ou non une jungle cruelle où les "petits" se feront à nouveau manger par les "gros"...

Source: LeMonde.

Le Search Marketing est en plein essor en Europe


Les liens sponsorisés, star confirmée du Web? Selon les résultats de l'étude menée par l'éditeur américain DoubleClick, spécialiste des technologies et des services de marketing publicitaire, le search marketing devrait représenter 2.16 milliards d'euros d'investissements en 2006.

La Grande-Bretagne, leader du webmarketing en Europe, devrait totaliser 49% des dépenses publicitaires, contre 38% pour l'Allemagne. La France arrive en troisième position, avec 37% de dépenses prévues. L'Hexagone reste néanmoins le pays qui a connu cette année la plus forte progression, avec +46%.

Pourquoi un tel développement des liens sponsorisés? Selon Jonty Kelt, vice-président international pour le search marketing de DoubleClick, "le shopping online est en pleine expansion et le search marketing joue un rôle décisif dans ces transactions. Le développement des campagnes de liens sponsorisés en Europe est à l'image de la nouvelle approche que les entreprises et les consommateurs européens ont d'Internet. De plus, le Web devient un outil de recherche de plus en plus important surtout lorsque les consommateurs cherchent à acheter une maison, une voiture ou d'autres produits onéreux".

Le search marketing a véritablement pris son envol en 2005, avec une croissance de 77%. Cette année, la croissance devrait atteindre 36%.

Source: L'atelier.

Les opérateurs mobiles français échouent en appel: amende record de 534 millions d'euros



Les trois opérateurs de téléphonie mobile traditionnels (Orange, SFR et Bouygues Telecom) ont subi un revers judiciaire mardi, avec la confirmation en appel de leur amende record de 534 millions d'euros pour entente illicite, mais les consommateurs réclament toujours réparation.

L'association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui avait déposé plainte en février 2002, a indiqué que la première chambre de la cour d'appel de Paris avait annoncé mardi "la confirmation pure et simple de la décision du Conseil de la concurrence et le rejet de tous les recours".

L'arrêt de la cour sera publié mercredi.

Les trois opérateurs ont été condamnés en novembre 2005 par le Conseil de la concurrence à une amende d'un montant exceptionnel de 534 millions d'euros, dont 256 millions pour France Telecom, maison mère d'Orange, 220 millions pour SFR et 58 millions pour Bouygues Telecom.

L'instance judiciaire leur a reproché de s'être entendus entre 2000 et 2002 pour geler leurs parts de marché, maintenant ainsi leurs prix à un niveau artificiellement élevé, ainsi que d'avoir échangé entre 1997 et 2003 des informations confidentielles et stratégiques sur le nombre de nouveaux abonnements et de résiliations.

Le Conseil de la concurrence avait fondé sa décision sur différents documents, notamment des notes manuscrites des directeurs généraux des opérateurs, saisis dans les bureaux des trois opérateurs au cours de l'été 2003 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Mardi, la cour d'appel de Paris a également rejeté l'appel interjeté par l'UFC-Que Choisir pour demander que le dossier soit examiné par le procureur de la République "afin que celui-ci apprécie ou non des suites pénales à donner", et pour que le montant de l'amende soit alourdi, a indiqué Gaëlle Patetta, directeur juridique de l'UFC.

Chez France Telecom et Bouygues Telecom, des porte-parole ont indiqué prendre "acte de cette décision".

Dans un communiqué, SFR a "regretté que ses arguments n'aient pas été entendus" et indiqué qu'elle allait "maintenant prendre le temps d'analyser la décision de la cour d'appel de Paris".

Les trois opérateurs, qui ont encore la possibilité de se pourvoir en cassation, ont payé leur part respective de l'amende fin 2005.

De son côté, l'UFC a affiché sa satisfaction sur cette décision de justice, tout en réaffirmant que cela n'indemnisait pas les consommateurs.

"Alors qu'il n'y a plus de discussions sur l'existence ou non de l'infraction, il reste le sort des victimes et le sort de la concurrence (entre opérateurs, ndlr), qui aujourd'hui n'est toujours pas réglé" en France, a affirmé à l'AFP Alain Bazot, président de l'UFC.

"Les trois opérateurs ont en effet, grâce à cette entente, fixé des prix artificiellement élevés au détriment de tous les utilisateurs pour un préjudice global estimé entre 1,2 et 1,6 milliard d'euros", a affirmé dans un communiqué l'association, qui plaide pour l'existence d'une "véritable action de groupe" en France.

En octobre, l'UFC a déposé 12 521 demandes d'indemnisation de consommateurs auprès du tribunal de commerce de Paris. Cette affaire doit encore être jugée.

L'association de consommateurs a également considéré que la situation de la concurrence dans le marché français de la téléphonie mobile restait problématique, le poids des opérateurs traditionnels étant trop grand pour permettre "réellement la concurrence par les prix".

Source: News.

Fausses ventes sur eBay: 21 personnes inculpées aux Etats-Unis


La justice américaine a inculpé 21 personnes mardi pour un vaste système de fraude sur des sites de ventes aux enchères, où ils faisaient croire aux perdants qu'ils avaient une seconde chance d'obtenir l'objet convoité, a-t-on appris de source judiciaire.

Parmi les personnes inculpées, pour la plupart des hommes d'origine roumaine et âgés d'une vingtaine ou d'une trentaine d'années, cinq se trouvaient déjà derrière les verrous, huit ont été interpellées mardi à l'aube, une devait se présenter d'elle-même et les sept dernières étaient en fuite.

Entre novembre 2003 et août 2006, le réseau, basé dans la région de Chicago (Illinois, nord) a piégé plus de 2.000 clients potentiels et récolté plus de 5 millions de dollars, explique un procureur fédéral de l'Illinois dans un communiqué.

En général, les membres du réseau contactaient ceux qui avaient perdu une enchère sur eBay ou d'autres sites similaires, et leur proposaient une seconde chance. Les clients, pour la plupart Américains, envoyaient l'argent par virement, mais ne recevaient jamais l'objet.

Les fraudeurs gardaient 30 à 50% de la somme et envoyaient le reste à des complices encore non identifiés à l'étranger, probablement en Roumanie, ajoute le communiqué, précisant que s'ils sont reconnus coupables, chacun des membres du réseau risque 20 ans de prison et 250.000 dollars d'amende.

Source: News.

Orange expérimente la TV sur ordinateur via ses bornes wi-fi


Orange a annoncé avoir lancé la première expérimentation en Europe de diffusion TV en direct sur ordinateur via ses bornes wi-fi d'accès sans fil à l'internet haut-débit.

Pendant six mois, les utilisateurs de l'offre "Orange wi-fi access" pourront "accéder librement, en direct, à 12 chaînes TV d'information", (notamment les chaînes publiques françaises, LCI Mobile, BBC World, etc.), selon l'opérateur.

Cette expérimentation "s'adresse à l'ensemble des utilisateurs des 30.000 hotspots (bornes wi-fi, ndlr) Orange en France, qu'ils soient clients mobiles Orange ou pas", souligne le groupe dans un communiqué.

Elle vise à tester "les usages et l'appétence des utilisateurs wi-fi pour la TV sur ordinateur" ainsi que "l'intérêt de la technologie de diffusion de contenus TV via le wi-fi, notamment en situation de nomadisme".

Orange se présente comme leader en France sur le marché wi-fi avec 10.000 bornes publiques et 20.000 bornes en entreprises. Le groupe compte actuellement "plus de 100.000 utilisateurs par mois" pour ce service, et veut développer "de nouveaux lieux d'implantation" pour ses bornes afin de toucher un public plus large, a indiqué un représentant du groupe.

Source: News.

Des téléphones mobiles transformés en vidéoprojecteurs


Une société américaine est parvenue à concevoir un système compact de vidéoprojection micro-électro-mécanique. Ce système pourra être intégré à un téléphone mobile ou à n'importe quel autre périphérique nomade.

La TV sur les mobiles est déjà une réalité dans certains pays européens, comme en Norvège ou le Royaume-Uni et des expérimentations sont menées, depuis plusieurs mois en France. Les contenus vidéo (clips, retransmissions sportives ou de concerts, vidéocasts et autres programmes audiovisuels), représenteront une part importante du marché des loisirs sur les mobiles, dont on estime qu'il pèsera plus de 24 milliards d'euros à l'horizon 2010.

Mais nombreux sont ceux qui doutent encore de l'intérêt de regarder un contenu audiovisuel sur le petit écran d'un téléphone mobile. D'où l'intérêt de la solution développée par la société américaine Microvision, qui permettra de convertir les téléphones mobiles de nouvelle génération en vidéoprojecteurs de poche.

Microvision est parvenu à intégrer au sein d'un seul composant un ensemble de lasers - bleu, rouge et vert - et un petit miroir d'un millimètre carré qui, en se mouvant sur son axe, peut ainsi projeter la lumière reçue de ces lasers sur un mur ou tout autre surface. L'image projetée peut alors atteindre la taille d'un écran d'ordinateur portable, pour un meilleur confort de visionnage.

30 millions de pixels par seconde

Les variations d'intensité des lasers permettent de reproduire les différentes couleurs du spectre. Chaque fois que la lumière d'un laser frappe le miroir, ce dernier bouge sur son axe et la projette sur le mur. Il peut ainsi produire 30 millions de pixels à la seconde, qui vont chacun illuminer une surface déterminée pendant 20 nanosecondes. Son mouvement est si rapide que l'oeil humain perçoit une image, statique ou animée.

Outre la miniaturisation du dispositif de microprojection, l'un des défis relevés par Microvision a été de parvenir à synchroniser les émissions de lumière des lasers, qui s'allument et s'éteignent 100 millions de fois par seconde, avec les mouvements du miroir. Un mécanisme en silicium détecte la position du miroir et renvoie l'information au modulateur des lasers, permettant ainsi au système de s'ajuster en permanence, en fonction des besoins de l'image projetée.

Le miroir et les autres composants mécaniques du microprojecteur de Microvision rentrent dans une nouvelle catégorie de périphériques baptisés MEM (Micro-Electro-Mechanical systems), ou systèmes micro-électro-mécaniques. La compagnie présentera son microprojecteur, PicoP, lors du prochain Consumer Electronic Show de Las Vegas, organisé du 8 au 11 janvier.

La première version commerciale du composant ne sera disponible qu'en 2008, mais plusieurs fabricants asiatiques de produits électroniques grand public (baladeurs, téléphones mobiles, ordinateurs portables) auraient déjà passé des accords avec elle pour l'intégrer à leurs périphériques.

Source: News.

mardi 12 décembre 2006

Sans-fil: la technologie Ultra Wide Band légalisée en Europe


Le standard d'ultra-large bande passante à courte distante, qui autorise des débits 100 fois supérieurs à ceux permis par la technologie Wi-Fi, vient d'être validé par les autorités européennes. Mais avec plus de restrictions qu'aux États-Unis.

La technologie de transmission de données sans fil Ultra Wide Band (UWB, ou ultra-large bande passante) n'est plus illégale en dehors des États-Unis. Elle a été validée par le Radio Spectrum Committee (RSC) lors d'une réunion les 4 et 5 décembre. Ce comité européen détient le pouvoir d'imposer l'usage du spectre radioélectrique sur le Vieux Continent.

Interrogé par nos confrères de ZDNet UK, William Webb, technologue en chef de l'Ofcom (régulateur des télécoms britannique), a confirmé que le RSC avait pris la décision d'imposer l'acceptation de l'ultra-large bande dans tous les États européens au cours des six prochains mois. Il a expliqué qu'à partir du moment où le comité approuve un document, « il devient automatiquement une loi de l'Union européenne ».

Aucun représentant officiel du RSC n'a été disposé à commenter la décision.

« Nous pensons qu'il est important qu'autant de technologies que possible puissent être testées sur le marché», a confié William Webb, ajoutant que l'ultra-large bande « présente des caractéristiques potentiellement uniques ».

Cette technologie est une sorte d'USB sans fil censée offrir des débits 100 fois supérieurs à ceux permis par la technologie Wi-Fi, soit jusqu'à 1 gigabit par seconde (Gbps). Elle combine une très faible puissance sur des bandes larges de plusieurs gigahertz pour réutiliser les fréquences allouées à d'autres utilisateurs, sans provoquer d'interférences importantes. Fonctionnant à des portées allant jusqu'à dix mètres, l'UWB a été développée par des sociétés comme Intel, Texas Instruments, HP et Nokia.

La France contre l'Ultra Wide Band

Aux États-Unis, elle est principalement commercialisée par l'alliance WiMedia. La Commission fédérale des communications n'y autorise l'ultra-large bande que dans de strictes conditions, qui limitent la quantité d'énergie qu'elle peut émettre sur les bandes couvertes.

En mars, l'Ofcom avait stipulé qu'il imposerait des restrictions encore plus sévères sur l'UWB. Vendredi 8 décembre, des sources ont confirmé à ZDNet UK que les restrictions imposées par l'Union européenne seraient effectivement plus strictes que celles en vigueur aux États-Unis. Mais pas au point d'empêcher une harmonisation mondiale des appareils d'ultra-large bande... Une position qui aurait sérieusement irrité les fabricants desdits appareils.

Apparemment, la décision du comité d'autoriser l'ultra-large bande n'a pas fait l'unanimité en son sein, certains pays scandinaves et la France se prononçant contre. Dans leur majorité, les opposants à cette technologie arguent que les hautes densités de l'UWB augmenteront le niveau d'interférence au point d'affecter leurs services existants et futurs.

Un argument contredit par des tests menés aux États-Unis, qui n'ont pas mis en évidence de scénario dans lequel ces interférences constituaient un facteur significatif.

Reste à l'Union européenne d'approuver officiellement la décision ; une annonce est attendue dans les mois à venir. Un délai qui ne devrait pas empêcher les fabricants de produits compatibles UWB de se préparer.

Source: News.

Les Français boudent la visiophonie


Seuls 3% des possesseurs de téléphone mobile ont testé la visiophonie. Terminaux incompatibles, interconnexion limitée des réseaux et caractère intrusif, le service multiplie les handicaps. Seul SFR y croit encore.

La visiophonie marquera-t-elle le plus gros flop de la courte histoire de la téléphonie mobile ? Présentée comme la principale application tirant avantage de la 3G, elle n'a toujours pas trouvé son public. Selon Capgemini, leader européen des services informatiques, seuls 3% des Français possédant un téléphone mobile ont utilisé un tel service au cours du mois d'août.

Aujourd'hui, chez SFR, un abonné 3G sur cinq l'exploite; pourtant l'opérateur mobile en a fait un axe fort de sa stratégie marketing depuis le lancement de son service visio en novembre 2004.

Ces chiffres ont été présentés lors du Forum des opérateurs 2006, qui s'est tenu du 28 au 30 novembre à Levallois-Perret. Malgré ce constat plutôt négatif, SFR ne désarme pas. « Il faut donner du temps à ce service pour qu'il soit adopté. En général, quatre à cinq ans sont nécessaires pour qu'une technologie s'installe », y a déclaré Jean-Marc Tassetto, son directeur général marketing et grand public.

« Il faut que l'ensemble des opérateurs soient interconnectés », a-t-il poursuivi. L'un des freins de la visiophonie est que les deux correspondants doivent avoir un terminal compatible et qu'une passerelle existe sur le réseau. Aujourd'hui, les abonnés SFR peuvent ouvrir des sessions de visioconférence avec ceux d'Orange. Il n'en va pas de même des clients Bouygues Telecom, puisqu'il ne passera à la téléphonie de troisième génération qu'en 2007.

Mais Bouygues Telecom ne semble pas croire à la visiophonie. « Nous n'avons pas identifié de besoins dans ce domaine », a indiqué Emmanuel Forest, son directeur général adjoint.

Au-delà des problèmes d'interconnexion de réseaux et des terminaux incompatibles, la visiophonie ne plaît pas à cause de son « caractère intrusif », explique Pierre Fouques du Parc, vice-président de la division Telecom, Media & Entertainment de Capgemini. Les utilisateurs n'ont pas forcément envie d'être filmés pendant leur conversation.

Un échec international

L'échec de la visiophonie ne se limite pas à la France. « Nous n'observons pas d'engouement important pour cette technologie en Europe, comme dans le reste du monde », indique Vincent Poulbère, consultant chez Ovum. « Les Japonais l'on lancée et ça n'a pas marché », a pour sa part précisé Emmanuel Forest, de Bouygues Telecom.

Seule exception notable, l'Italie, où la visioconférence a été adoptée par 10% d'utilisateurs. « L'opérateur 3 a poussé à l'usage de ce service avec des offres de type: un portable 3G acheté, un autre portable 3G offert », poursuit Pierre Fouques du Parc. Mais au Royaume-Uni ou en Allemagne, les chiffres sont aussi faibles que sur le marché français avec respectivement 3% et 2% d'utilisateurs.

« D'une manière générale, les services remportant un succès en utilisation mobile sont ceux qui ont déjà connu un succès dans un usage sédentaire », explique l'analyste.

« C'est le cas de la TV sur mobile pour laquelle il y a une réelle demande. Même chose pour la voix, les jeux ou la musique. Les SMS, avec leur caractère non intrusif, demeurent la seule exception à cette règle. Or, la visiophonie n'a jamais connu de grand succès dans un usage sédentaire, même si techniquement elle est disponible sur le fixe depuis 20 ans. »

L'analyste explique que « la proportion d'utilisateurs de visiophonie mobile ne devrait pas dépasser le pourcentage actuel (20%) de la base de clients mobiles 3G.»

Pour Capgemini comme Ovum, le véritable succès de la 3G sera la TV sur mobile. « Elle est déjà regardée en mode sédentaire plus de deux heures par jour par les Français, et l'expérience utilisateur sera encore meilleure avec le déploiement du 3G+ HSDPA, Ndlr) », conclut Pierre Fouques du Parc.

Même si la TNT sur mobile devrait faire son arrivée, le réseau 3G sera toujours utilisé pour la vidéo à la demande (VOD), estiment les analystes.

Source: News.

Sites wiki: Wikia passe au modèle gratuit en offrant logiciels et pub

La société Wikia, hébergeur de sites interactifs (dits "wiki"), créée par le fondateur de l'encyclopédie en ligne Wikipedia Jimmy Wales, a annoncé lundi qu'elle allait fournir gratuitement aux internautes les outils de construction de sites wiki et leur donner 100% des recettes publicitaires générés par leurs sites.

Wikia rendra disponible gratuitement un ensemble d'outils et de services: logiciels de conception, bande passante, stockage, contenu et 100% des recettes publicitaires éventuelles, le tout rassemblé sous le nom d'"OpenServing".

Wikia se veut plus largement au service du développement du logiciel libre et promet d'autres mises à disposition de logiciels gratuitement à l'avenir.

Wikia, créée en novembre 2004, est l'un des pionniers du développement des sites wiki, fruits de la collaboration continue des internautes.

Jimmy Wales misait juqu'ici sur les revenus publicitaires pour développer Wikia, contrairement à Wikipedia qui est un projet sans but lucratif.

Ce choix d'un modèle gratuit intervient quelques jours après que le groupe Amazon, l'un des premiers vendeurs de produits de loisirs sur internet, est devenu le premier investisseur dans Wikia, en participant seul à son deuxième tour de table.

Ni le montant investi par Amazon ni sa participation n'ont été dévoilés, mais l'un des cadres d'Amazon est entré au conseil d'administration de Wikia. Cela pourrait permettre à Amazon de créer des sites wikis autour des produits qu'il vend, une technique de marketing en plein développement.

Source: News.

Quelques conseils pour acheter ses cadeaux de Noël sur internet


Le Forum des droits sur internet livre ses conseils aux internautes pour que leurs achats en ligne se déroulent sans accroc. Il passe en revue l'exercice du droit de rétractation, les moyens de paiement, les règles liées aux téléchargements payants...

Après l'UFC-Que Choisir, c'est au tour du Forum des droits sur internet de livrer ses conseils via la troisième édition de son "Guide des achats de Noël" en ligne. Ce document résume les règles à suivre, que l'on soit « un utilisateur averti ou débutant ».

Comme l 'association de consommateurs, il met en garde les internautes sur l'utilisation des comparateurs de prix. « Deux limites existent pour ce type de service : tous les sites ne sont pas forcément répertoriés, et surtout l'outil ne compare que les prix et pas forcément les services proposés. »

Une fois le site et le produit choisis, la vigilance s'impose au moment de valider la commande, surtout sur le montant du panier, rappelle le FDI. « Certains sites peuvent y ajouter, par défaut, des produits ou services en relation avec le bien acheté (recharges, assurances, cartes de fidélité...) ». Ces options supplémentaires doivent pouvoir être supprimées, avant la validation définitive de l'achat.

L'organisme attire également l'attention des acheteurs sur les moyens de paiement. « La carte bancaire est adaptée à un paiement au coup par coup. Elle est en revanche déconseillée pour des paiements à échéance régulière », comme les abonnements. Dans ce cas, mieux vaut choisir le prélèvement automatique ou le virement permanent, même si ce mode de paiement « peut retarder l'exécution du service ».

La commande est passée, livrée dans les temps, mais l'internaute n'est finalement pas satisfait du produit. Il dispose alors d'un droit de rétraction, avec un délai de sept jours pour renvoyer à ses frais le produit. Mais ce droit est limité, prévient le FDI. « Il ne sera pas possible d'obtenir le remboursement pour les CD, DVD, cassettes vidéos ou logiciels dont l'emballage aura été enlevé. »

Droit de rétractation limité

Attention, ce droit de rétractation n'existe pas dans le cas d'achat de voyages en ligne, de biens périssables (denrées alimentaires), ou des biens achetés à des particuliers. Enfin, le FDI prévient qu'il ne s'applique pas non plus pour les produits culturels dématérialisés (chansons, vidéos, jeux...) achetés en ligne.

C'est pourquoi, lors du téléchargement de musique ou de vidéos, il convient d'accorder une attention toute particulière aux questions techniques. « Il existe de nombreux formats de fichiers disponibles. Tous ne sont pas forcément compatibles avec votre équipement ». C'est le cas classique des chansons achetées sur la plate-forme iTunes Music Store d'Apple et lisibles seulement sur le baladeur iPod.

Le Forum rappelle également que la présence de systèmes de protection contre la copie sur ces fichiers peut entraîner des restrictions d'usage, comme pour la vidéo à la demande. Les films ne peuvent être visionnés que pendant une durée limitée.

La dernière mise en garde du guide concerne les achats de CD et DVD vierges ou de baladeurs MP3 effectués à l'étranger, bien souvent moins chers qu'en France, grâce à un système de redevance pour copie privée différent, voire inexistant. « En cas d'achat à l'étranger, si la redevance n'a pas été acquittée par le vendeur, elle est due par l'acheteur à l'entrée du produit sur le territoire ». Les contrevenants s'exposent à une saisie des produits par les douanes et à une amende, conclut le FDI.

Web 3: le blog gagne en puissance, et aussi en crédibilité

Le blog gagne en puissance et en crédibilité, en Europe et surtout en France, obligeant de plus en plus les acteurs économiques traditionnels et ceux du Net à prendre en compte ce phénomène, selon des études présentées lundi au "web 3", 3ème rendez-vous international des acteurs du Net à Paris.

Dans dix ans, le blog sera "un média comme les autres", selon deux observateurs de la "blogosphère", Dave Sifry, fondateur et Pdg du moteur de recherche américain Tecnorati, et Alexis Helcmanocki, directeur du pôle Télécoms et technologies de l'information chez Ipsos.

Dave Sifry a fait le pari, devant le millier de blogueurs et entrepreneurs du Net participant à la conférence du "web 3", qu'eux-mêmes contribueraient "à faire émerger une nouvelle économie participative et citoyenne".

"L'idée que nous sommes à la fois producteurs et consommateurs et que nous pouvons contribuer activement à nos propres décisions et celles de nos amis et voisins sera aussi naturelle que lire le journal aujourd'hui", a-t-il dit.

"Les consommateurs d'aujourd'hui seront les +consommacteurs+ de demain", a déclaré Alexis Helcmanocki, gageant que le blog est appelé à s'imposer comme "un média qui finira par s'autoréguler" et que les acteurs économiques devront y être attentifs pour imaginer de nouveaux modes de consommation.

Avec près de 60 millions de blogs recencés dans le monde fin septembre, trois millions créés par mois et 100.000 par jour au troisième trimestre 2006, le blog s'impose définitivement comme un média incontournable sur la Toile, selon Dave Sifry.

Et phénomène nouveau, note-t-il, cette explosion du blog gagne rapidement de nouveaux espaces linguistiques, notamment chinois (10%) et japonais (33%) qui talonnent désormais l'anglais (39%) dans la blogosphère mondiale.

Le dernier recencement de Tecnorati (tecnorati.com) présenté au web 3 n'accorde au blog francophone qu'une modeste part de 2% de la Toile.

Ce chiffre "largement sous-estimé", a expliqué à l'AFP Dave Sifry, tient à la difficulté "que nous avons à convaincre les plates-formes hébergeuses de blogs francophones et français de se faire recenser chez Tecnorati".

Pour Alexis Helcmanocki, il ne fait aucun doute que le blog est "un média connu et actif qui inspire de plus en plus confiance", en Europe et particulièrement en France.

Ses conclusions s'appuient sur une étude Ipsos menée dans cinq pays européens (France, Grande-Bretagne, Italie, Allemagne et Espagne) et présentée au web 3.

Selon cette étude menée auprès de 2.214 internautes, 61% d'entre eux, et 90% de leurs homologues français, connaissent les blogs.

La France est également en pointe avec 7% des internautes créateurs de blogs ou contributeurs à des blogs, devant une moyenne européenne de 3%.

Le blog gagne aussi en crédibilité puisqu'il occupe la troisième position en terme de confiance, derrière le site web traditionnel et les articles de journaux. Il jouit d'un taux de confiance élevé auprès des internautes européens (24%) et plus encore auprès des Français (35%).

Enfin, le blog peut influer sur les comportements de consommation, puisque les internautes européens (34%) ou français (44%) peuvent renoncer à un achat après avoir lu des commentaires négatifs sur un blog.

Et à l'inverse, des commentaires positifs sur un blog renforcent le consommateur dans son choix, pour 52% des internautes européens et 62% en France.

Source: News.

Le Web 3 en conférence à Paris, ou "comment faire de l'argent avec le Web 2.0 ?"


Paris reçoit "Le Web 3". Commencée lundi 11 décembre et prévue jusqu'à mardi, cette conférence accueille dans la Ville lumière ce que la planète Internet compte d'acteurs incontournables et d'entreprises ambitieuses. L'événement est organisé par Six Apart, petite start-up californienne née avec le millénaire et devenue un poids lourd avec sa plate-forme de blog TypePad. Exposés, présentations et débats sont menés de main de maître par l'un des mentors de la blogosphère tricolore : Loïc Le Meur, également directeur de la filiale française de Six Apart.

Quel sera le cœur du débat ? Un coup d'œil sur le programme de la journée suffit. Au menu : "Ecommerce 2.0", "Entreprise 2.0", "Le futur des affaires", "Existe-t-il une bulle spéculative sur le Web 2.0 ?", "Le logiciel libre devient-il commercial ?", et même "Le futur selon Google".

Qu'est-ce que le Web 2.0 ? La question est hors sujet, périmée. Non pas que le concept soit dépassé, au contraire. Depuis un an qu'il fait la "une" des magazines technophiles et plus récemment de la presse généraliste, le Web 2.0 est arrivé à maturité. Replaçons-nous dans le contexte : le Web 2.0, c'est vous, internautes, lecteurs, cliqueurs, blogueurs, photographes, vidéastes, journalistes de circonstance. Le Web 2.0, ce sont des millions d'individus qui se retrouvent sur le réseau des réseaux et forment des communautés d'intérêts, autoproduisent des millions de contenus, échangent sans discontinuer avis, photos, vidéos… le plus souvent gratuitement. Le Web 2.0, c'est un mélange de lien social, de loisir et de temps. "Le 2.0 c'est cool, on le sait, souligne un animateur, ce qu'on veut savoir, c'est comment en profiter ?" La question du jour, pour les géants de l'Internet, des télécoms comme pour les start-up est bel est bien : "comment monnayer la chose ?"

"IL EXISTE BIEN UNE SECONDE BULLE INTERNET"

Peu après 9 heures et la distribution de café, le premier à ouvrir le bal est Niklas Zennström, qui dirige Skype après avoir fondé le célèbre et agonisant Kazaa, ce système d'échange de fichiers de pair à pair, qui doit son succès au piratage massif des ayants droit de l'industrie du disque. Sous la menace persistante de la RIAA (association américaine de l'industrie du disque), Kazaa a cessé de mettre en partage des contenus illégaux cet été, et accepté de verser 100 millions de dollars aux principales majors du disque.

A tout seigneur tout honneur : le premier poids lourd à prendre la parole est la représentante de Google, Lorraine Twohill. Pas moins langue de bois que ses concurrents, la directrice marketing de Google pour la Grande-Bretagne expose la nécessité d'innover "pour que (ses) produits restent compétitifs". Elle souligne également que les bonnes idées "peuvent également venir de l'extérieur" – Google a en effet déboursé plus de 1,6 milliard de dollars pour s'offrir YouTube.

Après l'insatiable, ses challengers sur le Net entrent en lice : Phil Holden pour Microsoft, Antonio Anguita d'Orange et Dominique Vidal de Yahoo. Conquérir,"c'est prendre du temps aux gens", explique ce dernier. Dans une société multi-écran, où les sollicitations et les centres d'intérêt sont innombrables, "nous devons recréer un contenu intéressant avec les moyens et les outils que nous donne le Web. C'est ce que nous avons réalisé avec questions/réponses : un outil très simple qui permet à chacun de partager ses opinions et de rendre un service réel à M. Tout-le-Monde".

Le développement du haut et du très haut débit, l'avènement de l'accès à Internet sur mobile, les promesses de croissance du marché de la publicité en ligne sont des moteurs efficaces pour le Web 2.0 et ses acteurs. Mais les sources de revenus, hors publicité, ne sont pas légion. Combien d'entreprises mort-nées pour un Amazon ou un eBay ? "Il existe bien une seconde bulle Internet, souffle un investisseur venu faire son marché. Lorsque je vois une 353e start-up proposer une nouvelle plate-forme de partage de vidéo en ligne, je désespère. Beaucoup n'iront pas au bout de leur projet." "Pourtant, chaque année arrivent de nouveaux concepts que nous n'imaginions pas, note Ouriel Ohayon, de TechCrunch. Cette année, ce que réalise World of Warcraft et Second Life (des sites de jeux en réseau) est étonnant."

Source: LeMonde.

Investissements publicitaires : hausse de 6,4 % en novembre 2006

Selon le baromètre Yacast, les investissements publicitaires plurimédia sur le mois de novembre 2006 s'élèvent à 1 374 839 K€, soit une progression de 6,4 % par rapport à novembre 2005. On note une bonne tenue des investissements en télévision avec + 5,8 % (+4 ,6 % en CA pour les chaînes hertziennes et + 19,5 % pour les chaînes de la TNT, du câble et du statellite) ainsi qu'en radio (+ 6,1 %), en presse (+ 8,5 %) et en cinéma (+ 26,8 %). On remarque en revanche une évolution légèrement négative du nombre d'annonceurs actifs, en baisse de 0,8 % (4 199 annonceurs actifs).

Dans le Top 10 familles, s'affichent à la hausse (par ordre d'investissiments) : les Services, + 22,3 % en CA et une PDM de 10,3 %, l'Alimentation, + 13,3 % en CA et une PDM de 9,6 %, la Distribution, + 18,9 % en CA et une PDM de 9,3 %, la Culture et les Loisirs, + 1,4 % en CA et une PDM de 7,9 %... Toujours sur le Top 10, trois familles s'affichent en repli : les Télécommunications, - 8 % en CA et une PDM de 10,5 %, le Transport, - 12,9 % en CA et une PDM de 9,2 %, et l'Information média, - 8,9% en CA et une PDM de 4,4 %.

A noter : un top 20 annonceurs particulièrement dynamique. Il pèse 21,4 % du CA publicitaire global quadrimédia et progresse sur novembre 2006 de 11,1 % vs novembre 2005. Parmi les principales hausses, on trouve Intermarché avec + 34,5 %, E.Leclerc avec + 33,5 % et SFR avec + 33,3 %. En revanche, baisses notables pour Renault à - 15,5 % et Procter & Gamble à - 10,7 %.

Source: E-marketing

lundi 11 décembre 2006

La musique sans verrou se fait une petite place en ligne


EMI Music met en vente sur Yahoo Music deux titres MP3 sans mesure de protection (DRM) dont le nouveau titre de Norah Jones. Sony BMG Music avait franchi le pas cet été.

L'industrie musicale semble découvrir les charmes des fichiers musicaux non protégés et au format MP3. EMI Music, grand adepte des systèmes anticopie sur ses CD, a mis en vente pour 0,99 dollar sur Yahoo Music plusieurs titres en MP3 non verrouillés par un système de DRM (Digital Rights Management). Il s'agit du nouveau single Thinking about you de Norah Jones, une des artistes poids lourd de la major en terme de vente. L'autre est le nouveau single du groupe de « rock chrétien » Relient K, Must have done something right. Le groupe vend d'ailleurs le même titre, au même format, sur son propre site Web, accompagné d'un titre gratuit.

Ces chansons pourront donc être lues sur tous les baladeurs numériques, tous les lecteurs multimédias, l'iPod d'Apple compris. Au fond, c'est un peu là l'enjeu : que ces morceaux puissent être écoutés sur le baladeur numérique le plus vendu au monde sans négocier avec Apple une distribution sur iTunes Music Store, la plate-forme qui vend les seuls fichiers compatibles avec l'iPod.

Une tendance

Ce n'est pas totalement une première pour EMI Music, puisque un titre de la chanteuse anglaise Lily Allen, Littlest thing, est depuis la fin novembre en vente à 0,99 livre sur son site Internet pour les internautes britanniques. Et l'initiative de EMI Music sur Yahoo Music suit celle de Sony BMG qui a aussi tâté l'eau du pied en juillet. Le label avait mis en vente sans DRM un titre de Jessica Simpson, A public affair. A un prix deux fois supérieur que celui d'EMI, soit 1,99 dollar.

Dans un communiqué, le directeur général de Blue Note, le label de Norah Jones, parle toutefois d'une « expérimentation » qui ne devrait pas porter préjudice aux ventes de l'album qui sera dans les bacs le 30 janvier. Norah Jones, estime-t-il, fédère plutôt un public d'adultes peu susceptibles d'aller chercher le titre sur les réseaux de peer to peer.

Ces initiatives restent timides mais une tendance semble néanmoins amorcée. En France, les deux plus gros distributeurs de musique locaux, VirginMega et FnacMusic, ont eux aussi proposés en octobre des titres de labels indépendants sans DRM à 99 centimes.

Source: 01Net

dimanche 10 décembre 2006

Sony anonce la création d'une nouvelle société pour développer les écrans plats FED



Le géant de l'électronique japonais Sony a annoncé jeudi la création d'une nouvelle structure pour poursuivre le développement des technologies d'écrans plats à émission par effet de champs (FED).

La nouvelle firme, baptisée Field Emission Technologies, reprendra sous sa coupe les développements techniques jusqu'à présent conduits par un service interne de Sony.

Elle sera aussi chargée d'élaborer des plans de production et de conduire des études de marché.

Sony pourrait cependant revendre cette société, ou conclure un partenariat industriel, si les études démontrent que le lancement sur le marché de ce nouveau type d'écran n'est pas pertinent, ou qu'il serait plus avisé de le développer conjointement avec une autre société.

L'émission par effet de champ est une des techniques envisagées pour les futures générations d'écrans plats.

Cette technique est basée sur des aiguilles métalliques microscopiques qui, excitées par un champ électrique, émettent des électrons qui agissent sur les substances luminescentes constitutives des pixels de l'image.

Source: News-fr

Microsoft ouvre sa bibliothèque numérique avec des livres libres de droit



C'est au tour de l'éditeur de Redmond de lancer son service de recherche de livres. Ayant tiré les leçons de Google, actuellement poursuivi par les éditeurs et les auteurs. Les ouvrages sous copyright seront mis en ligne sur Live Search Books uniquement avec l'accord des ayants droit.

Microsoft a levé le voile sur sa bibliothèque numérique en ligne, Live Search Books; un projet concurrent de Google Livres, lancé il y a deux ans.

Ce nouvel outil est accessible directement depuis la page d'accueil Live Search Books, ou via un onglet dans le moteur de recherche généraliste de Microsoft. Il est en phase bêta pour six mois environ, selon Danielle Tiedt, directeur générale de la division Live Search. À cette échéance, seul le moteur Live Search indiquera sur ses pages de résultats, les livres correspondant quelle que soit la requête.

«Si, par exemple, l'utilisateur fait une recherche sur des contenus historiques, il y a de grandes chances que le contenu le plus pertinent provienne de livres». Il pourra ainsi sur une même page consulter à la fois les résultats généralistes et ceux spécialisés dans les livres.

L'éditeur de Redmond a passé des accords avec les universités de Californie et de Toronto pour numériser les catalogues de leurs bibliothèques, ainsi qu'avec la prestigieuse British Library. Mais pour éviter toute polémique et d'éventuelles plaintes d'éditeurs qu'affronte actuellement Google, Microsoft a décidé de ne donner accès, via son moteur de recherche, qu'aux livres libres de droit.

L'intégralité des textes consultable

Des ouvrages en provenance de la New York Public Library, la Cornell University, et de l'American Museum of Veterinary Medicine seront accessibles au cours du mois prochain. Plus tard, Microsoft affirme qu'il ajoutera des livres sous copyright, pour lesquels il aura obtenu l'autorisation express des ayants droit. « Nous sommes très précautionneux avec le copyright », souligne Danielle Tiedt, « nous ne scannons pas d'ouvrages protégés en grande quantité ».

Une façon de se démarquer de la stratégie de Google, qui a choisi une voie inverse: lorsque le moteur de recherche passe un accord avec une bibliothèque, il scanne et met en ligne la totalité du catalogue. Il revient ensuite aux ayants droit qui ne souhaitent pas figurer dans l'index de Google de demander le retrait des ouvrages incriminés.

« Et puisque tous les livres scannés sont libres de droit, nos visiteurs pourront accéder à l'intégralité du texte. Grâce à cela, notre fonctionnalité "recherche à l'intérieur d'un livre" est très simple à utiliser », note Danielle Tiedt.

Source: News-fr

Un millier de joueurs sur les Champs-Elysées pour acheter la console de jeux vidéo Wii


Environ un millier de personnes sont venues acheter, dans le calme, la dernière console Nintendo, baptisée la "Wii", dès minuit à Paris sur les Champs-Elysées.

Pour le lancement en Europe vendredi de la Wii, la Fnac et le Virgin Mégastore ont réouvert à minuit les portes des magasins de l'avenue parisienne.

La même opération s'est déroulée dans huit magasins de l'enseigne de jeux vidéo Micromania, à Paris, Antony (Hauts-de-Seine), Nantes, Lille, Wasquehal (Nord), Rouen et Antibes.

Sur les Champs-Elysées, vers 23H00, des files d'attente de plusieurs dizaines de mètres, constituées en grande majorité de garçons d'environ 20 ou 30 ans, s'étaient formées derrières des barrières devant chaque magasin.

Les premiers arrivés patientaient depuis l'après-midi, mais la plupart était arrivée dans la soirée.

"On est sorti de notre travail et on est venu directement", raconte Adrien, 24 ans, qui fait la queue depuis quatre heures avec un ami. Faute de l'avoir pré-commandée, "je voulais être sûr d'avoir la console pour Noël", ajoute-t-il.

Peu avant minuit, la Fnac estimait à environ 750 les personnes attendant devant son magasin, tandis que Virgin en dénombrait environ 400.

Entre Nintendo et son concurrent Sony, fabricant de la Playstation 3 attendue en Europe au printemps, les joueurs présents jeudi soir avaient choisi leur camp. "Nintendo, ils ont innové. C'est une nouvelle façon de jouer, on n'est plus passif dans son canapé et son prix est plus abordable" que les autres consoles dernière génération, s'enthousiasme Fabien, 30 ans, qui a réservé sa console depuis deux semaines.

Vendue 249 euros, la Wii a pour particularité un mode de jeu basé sur la reconnaissance de mouvements grâce à une télécommande sans fil.

"S'il n'y avait pas ce nouveau système, je ne me serais pas jeter dessus", souligne Alexandre, 28 ans, qui, en plus de la console, est reparti, après trois heures d'attente, avec trois jeux et deux manettes supplémentaires pour jouer à plusieurs.

Dans la soirée, une pyramide de la fameuse console blanche trônait, bien gardée par une dizaine d'agents de sécurité, dans le hall du magasin Virgin. De son côté, la Fnac faisait défiler un compte à rebours sur sa devanture.

A minuit, les portes se sont enfin ouvertes, et sans aucune bousculade, les services de sécurité des enseignes ont laissé entrer les joueurs par petits groupes d'une dizaine de personnes. Ceux ayant réservé à l'avance leur console ont pu en premier se faire remettre la machine et repartir un à un.

La Fnac indiquait avoir 300 à 400 consoles disponibles pour ceux n'ayant pas réservé à l'avance et chez Virgin, le nombre d'environ 200 était cité.

"Ca soulage", affirme, devant la caisse du magasin, Adrien, la console dans les bras, tout en reconnaissant qu'il va d'abord aller dormir avant de déballer l'objet tant attendu.

La Fnac et Virgin avaient prévu de fermer leurs magasins aux environs de 02H00.

"C'est un phénomène de mode, un gros coup médiatique", observe Marie, 58 ans, venue exprès pour assister à ce lancement nocturne.

Source: News-fr

Débrayage et manifestation devant le siège d'AOL à Neuilly


Une cinquantaine de salariés d'AOL France, filiale du géant américain Time Warner, ont manifesté vendredi matin devant le siège de la société à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) pour protester contre un plan social prévoyant 57 licenciements, a-t-on appris de sources syndicales.

Le siège d'AOL France, situé avenue Charles de Gaulle à Neuilly, compte entre 180 et 200 salariés, a-t-on précisé de source syndicale.

Les manifestants ont débrayé vendredi matin, de 09H00 à 10H30, pour protester contre un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE, plan social) prévoyant le licenciement de 57 salariés du siège, et pour soutenir le comité d'entreprise (CE) et la CFDT qui négociaient le contenu du PSE avec la direction, a expliqué Julien Gournay, délégué CFDT. Il a souligné la "mobilisation très forte" des salariés.

D'autres débrayages de même ampleur avaient déjà eu lieu jeudi et le 1er décembre, a ajouté le syndicaliste.

Durant la réunion du CE vendredi matin, "la direction a fait des propositions, le CE et la CFDT l'étudient et répondront prochainement", a indiqué M. Gournay, qui se situe "dans une logique de dialogue social".

La mise en place du PSE intervient après l'annonce du rachat, en septembre dernier, d'une partie d'AOL France par l'opérateur internet Neuf Cegetel, pour 288 millions d'euros.

Neuf Cegetel, deuxième opérateur alternatif derrière Free, rachète la base d'abonnés d'AOL France, soit un peu plus de 500.000 clients ADSL (haut débit par téléphone) et 430.000 clients bas débit. Neuf reprend également le centre relation clients d'AOL France, basé à Marseille, et qui compte 500 collaborateurs.

Source: News-fr

Le Davos des blogueurs à Paris les 11 et 12 décembre

La troisième édition de la Conférence internationale des Blogs, Le web 3, se réunira les 11 et 12 décembre à Paris pour faire le point sur les nouveaux enjeux du web 2.0, l'internet socialisant et interactif, a annoncé mercredi l'organisateur de l'événement, Loïc Le Meur.

Le web 3 (www.leweb3.com) est une sorte de "Davos des blogueurs" rassemblant mille acteurs de l'internet, de 36 pays, "dont une minorité (40%) de Français", mobilisés "via les blogs et par le bouche à oreille sur le Net", a-t-il expliqué.

Tribunes et tables rondes feront le point notamment sur la blogosphère mondiale, le e.commerce sur le web 2.0, et les relations entre la "vieille Europe et la Silicon Valley".

Les intervenants s'interrogeront aussi sur l'avenir des médias et le pouvoir des communautés sur le web 2.0, et évalueront les risques d'une "deuxième bulle".

"Je suis frustré depuis dix ans de voir que tout se passe aux Etats-Unis", a ajouté Loïc Le Meur, blogueur et directeur général Europe de Six Apart, leader mondial des logiciels weblogs et hébergeur de 30 millions de blogs dans le monde.

La vocation de cette conférence, parrainée par le groupe de télécoms et multimédias Orange, est donc avant tout de réduire le fossé entre l'Europe, "assez insignifiante sur l'internet", et les Etats-Unis, a-t-il ajouté.

On assiste "à la naissance d'un secteur économique complet qui est totalement immatériel et sous-estimé en Europe, et qui sera le moteur de la France dans 10 ou 15 ans" si les industriels prennent le risque d'investir, a estimé Loïc Le Meur.

Source: News-fr

Des scooters à hydrogène

Après la voiture, c'est au tour des deux-roues de se convertir aux solutions moins polluantes. Plusieurs prototypes sont en cours de développement en Europe. Certains pourraient même trouver une application dans un futur proche.

Différents laboratoires et entreprises européens travaillent à la mise au point d'un scooter à hydrogène, un élément chimique très énergétique. Développé dans le cadre du programme européen "Fresco" (pour Fuel-cell reduced emission scooter) lancé en 2002, un engin a été testé, il y a quelques mois, sur la piste privée du constructeur Piaggio en Italie. Équipé d'un réservoir de 9 litres, mis au point par le CEA (Commissariat à l'énergie atomique), il peut atteindre la vitesse de 70 km/h. Mais ce projet ne devrait pas déboucher sur une commercialisation dans les prochains mois.

En revanche, ce pourrait être le cas d'un prototype italien. Conçu par la société transalpine GR Grafica et le réseau Système Piémont Hydrogène (SPH2), constitué d'universités, de centres de recherche, d'entreprises et d'institutions, le Hysyrider est un deux-roues hybride. Il fonctionne grâce à une pile à combustible et un moteur électrique de petite capacité. Comme sa vitesse ne dépasse pas 20 km/h, ce scooter sera destiné en priorité à des déplacements en ville ou sur les sites de grandes entreprises.

Environ 80 exemplaires sont en cours de construction. Pour l'instant, le prix n'a pas encore été dévoilé. Le prototype, construit à partir d'un scooter Speedfight 50 de la marque Peugeot, avait été présenté en 2005 en Allemagne et coûtait 5 600 euros. Évidemment, ce tarif n'est pas représentatif d'une production en série, et le prix public pourrait se situer aux alentours de 3 500 euros.

158 véhicules testés en Europe

Ces différents projets pourraient intéresser en priorité des pays comme l'Inde et la Chine, où les deux roues sont très utilisés. Mais pour qu'il y ait un développement à grande échelle, il faudra mettre en place une solution pratique de rechargement de l'hydrogène. « À l'instar de ce que l'on fait pour les petites bouteilles de gaz, la solution idéale pourrait être de développer un réseau de distribution de petites bouteilles interchangeables de 25 cm de haut et 8 de large », suggère Thierry Alleau, président de l'Association Française de l'Hydrogène.

Air Liquide, au travers de sa filiale spécialisée Axane, a développé plusieurs bouteilles en composite pouvant être facilement remplacées dans des distributeurs automatiques. L'industriel participe d'ailleurs au projet HyChain. Lancé début 2006, pour une durée de cinq ans, ce programme de recherche va permettre aux utilisateurs de quatre régions de l'Union Européenne (Italie, Espagne, Allemagne et France) de tester en grandeur réelle 158 véhicules alimentés en électricité par une pile à combustible utilisant de l'hydrogène : minibus, petits véhicules utilitaires, tricycles, fauteuils roulants, et bien évidemment scooters.

Source: News-fr

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C'est une methode de distribution, dans laquelle 1 distributeur/consommateur a la possibilite de creer un micro marche, et de developper et d�animer 1 reseau de vente qui fera la meme chose que lui !

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